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27-12-2017

Acathiste à la Très-sainte Mère de Dieu

Après les prières initiales et le Notre-Père, Kyrie 12x, psaume 142 ; s’il y a un prêtre, litanie de paix, et, en tout cas, répons Le Seigneur est Dieu, tropaire « Accourons en hâte » à la Mère de Dieu (ci-dessous, ou un autre tropaire, selon le jour et l’heure), Symbole de la foi, psaume 50. Eventuellement un canon (à la Mère de Dieu dans l’Octoèque au mercredi ou au jeudi, ou dans le Theotokarion, selon le ton et le jour) jusqu’à la 6eme ode. Après l’acathiste, on reprend alors la 7èms ode. Après la 9ème, prière à la Mère de Dieu («« Il est digne »), puis les prières finales. S’il y a un prêtre, litanie instante et clôture presbytérale. L’Acathiste peut également être inclus, après la 6ème ode, dans la petite paraclisis à la Mère de Dieu.

Tropaire à la Mère de Dieu, en ton 4 :
Accourons en hâte vers la Mère de Dieu, pécheurs et humiliés que nous sommes ; avec repentir, prosternons-nous devant elle et crions du fond de l’âme : « ô Souveraine, viens à notre secours, dans ta compassion ; hâte-toi, car nous périssons à cause de la multitude de nos fautes. Ne rejette pas tes serviteurs sans les exaucer, car nous n’avons pas d’autre espérance que toi ! »

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen!

Nous ne cesserons jamais de proclamer tes grandes oeuvres, malgré notre indignité, ô Mère de Dieu. Car si tu n’étais pas là pour intercéder, qui nous délivrerait de tant de périls ? Qui nous aurait gardés libres jusqu’à présent ? Nous ne nous éloignerons pas de toi, Souveraine, car tu sauves toujours tes serviteurs de tout danger.

Acathiste à la Mère de Dieu.

Kondakion 1
Invincible conductrice de nos armées, à toi les accents de victoire !
Délivrée du danger, moi, ta cité, je te dédie cette action de grâces, ô Mère de Dieu.
Toi dont la puissance est irrésistible, délivre-moi de tout péril, afin que je te crie :
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Ikos 1
Un prince des anges fut envoyé du Ciel pour dire à la Mère de Dieu : Réjouis-toi ! Et lorsqu’il te vit prendre un corps à cette parole incorporelle, Seigneur, il s’arrêta tout interdit et s’écria :

Réjouis-toi, car la joie, par toi, brillera ;
réjouis-toi, car la malédiction d’Eve, par toi, s’évanouira !
Réjouis-toi, Relèvement de la chute d’Adam ;
réjouis-toi, Consolation des larmes d’Eve !
Réjouis-toi, Sommet inaccessible à la pensée humaine ;
réjouis-toi, Profondeur insondable même aux yeux des anges !
Réjouis-toi, car tu es le Trône du Roi ;
réjouis-toi, car tu portes Celui qui portes tout !
Réjouis-toi, Astre qui annonce le Soleil ;
réjouis-toi, Sein où s’accomplit l’incarnation de Dieu !
Réjouis-toi, par toi est renouvelée la création ;
réjouis-toi, par toi le Créateur se fait enfant !
Réjouis-toi, Epouse inépousée ! (ce verset est d’abord dit par le lecteur, puis chanté par tous 1 fois).

Kondakion 2
Se sachant vierge, la Toute-sainte dit hardiment à Gabriel : Tes paroles sont étranges, et mon âme a peine à les accepter. Comment peux-tu dire qu’un enfantement suivra une conception virginale, et t’écrier :
Alleluia ! (c'est d’abord dit par le lecteur, puis chanté par tous 3 fois).

Ikos 2
Cherchant à pénétrer ce mystère impénétrable, la Vierge demanda au messager : Comment est-il possible qu’un fils naisse de mes chastes entrailles ? Et lui de répondre et de proclamer :

Réjouis-toi, Initiée du mystère ineffable ;
réjouis-toi, Confidente du secret qui veut le silence !
Réjouis-toi, Prélude des merveilles du Christ ;
réjouis-toi, Principe des dogmes qui le concernent !
Réjouis-toi, céleste Echelle par laquelle Dieu est descendu ;
réjouis-toi, Pont reliant la terre au Ciel !
Réjouis-toi, Merveille qui sans cesse fait jaillir les chants des anges ;
réjouis-toi, Blessure qui toujours provoque la lamentation des démons !
Réjouis-toi, car tu as ineffablement engendré la Lumière ;
réjouis-toi, car tu n’as pu révéler à personne comment le mystère s’est accompli !
Réjouis-toi, car tu es inaccessible à la sagesse des sages ;
réjouis-toi, car tu éclaires les esprits des croyants !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 3
La puissance du Très-haut couvrit alors de son ombre celle qui n’avait pas connu le mariage, et elle conçut. Et son sein virginal devint comme un champ de délices pour ceux qui veulent y moissonner le Salut en chantant :
Alleluia !

Ikos 3
Portant Dieu en son sein, la Vierge courut en hâte vers Elisabeth, dont l’enfant, reconnaissant l’embrassement de la Mère de Dieu, fut rempli de joie et se mit à tressaillir comme pour lui chanter :

Réjouis-toi, Sarment au bourgeon inflétrissable ;
réjouis-toi, Terre au fruit impérissable !
Réjouis-toi, car tu as cultivé le Culivateur ami des hommes ;
réjouis-toi, car tu as mis au monde le Jardinier de la vie !
Réjouis-toi, Glèbe qui a produit une abondance de miséricorde ;
réjouis-toi, Table où repose la parfaite victime de propitiation !
Réjouis-toi, car tu fais refleurir le paradis de délices ;
réjouis-toi, car tu prépares un port pour nos âmes !
Réjouis-toi, Encens de la prière agréable à Dieu ;
réjouis-toi, Purification du monde entier !
Réjouis-toi, Bienveillance de Dieu envers ceux que menace la mort ;
réjouis-toi, Confiance des mortels auprès de Dieu !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 4
Ressentant en lui-même un tourbillon de pensées contradictoires, le sage Joseph fut dans un grand trouble ; te sachant vierge jusqu’alors, le voici qui te soupçonne de secrètes relations, ô Toute-immaculée ! Mais quand il eut appris que ta conception venait du Saint Esprit, il dit : Alleluia !

Ikos 4
Les bergers entendirent les anges chanter la venue du Christ en la chair et, courant vers lui comme vers leur pasteur, ils le contemplèrent tel un agneau immaculé paissant sur le sein de sa mère, et ils lui chantèrent cette hymne :

Réjouis-toi, Mère de l’Agneau et du Pasteur ;
réjouis-toi, Bercail des brebis spirituelles !
Réjouis-toi, Protection contre les ennemis invisibles ;
réjouis-toi, Clef des portes du paradis !
Réjouis-toi, car les cieux se réjouissent avec la terre ;
réjouis-toi, car ce qui est sur la terre danse en choeur avec les Cieux !
Réjouis-toi, Eloquence toujours persuasive des apôtres ;
réjouis-toi, Courage invincible des athlètes victorieux !
Réjouis-toi, puissant Soutien de la foi ;
réjouis-toi, Signe éclatant de la grâce !
Réjouis-toi, par toi fut dépouillé l’enfer ;
réjouis-toi, par toi nous avons été revêtus de gloire !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 5
Ayant aperçu l’astre conduit par Dieu, les mages suivirent sa clarté. Ils le prirent pour flambeau, trouvèrent grâce à lui le Roi puissant, et, atteignant l’Inaccessible, ils lui crièrent : Alleluia !

Ikos 5
Les fils de Chaldée virent dans les bras de la Vierge celui qui de ses propres mains façonna l’Homme. Reconnaissant en lui le Maître, quoiqu’Il eût pris la forme de l’esclave, ils se hâtèrent de l’honorer de leurs dons et de crier à la Toute-bénie :

Réjouis-toi, Mère de l’Astre sans déclin ;
réjouis-toi, Clarté du Jour mystique !
Réjouis-toi car tu as éteint la fournaise de l’erreur ;
réjouis-toi, car tu illumines les initiés de la Trinité !
Réjouis-toi, car tu as chassé de son empire le tyran, ennemi du genre humain ;
réjouis-toi, car tu nous as montré le Seigneur ami des humains, le Christ !
Réjouis-toi, car tu nous as délivrés des cultes païens ;
réjouis-toi, tu nous as tirés du bourbier de nos oeuvres !
Réjouis-toi, car tu as mis fin à l’adoration du feu ;
réjouis-toi, car tu tournes vers le bien la flamme des passions !
Réjouis-toi, Guide des fidèles vers la sagesse ;
réjouis-toi, Joie de toutes les générations !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 6
Devenus hérauts théophores, les mages s’en retournèrent à Babylone, selon ton ordre. Ils annoncèrent à tous le Christ, laissant Hérode dans sa folie et incapable de chanter : Alleluia !

Ikos 6
Ayant fait luire en Egypte la lumière de la Vérité, Tu as dissipé les ténèbres de l’erreur : car les idoles, ô Sauveur, ne pouvant supporter ta puissance, tombèrent, et ceux qui en avaient été délivrés crièrent à la Mère de Dieu :

Réjouis-toi, Relèvement des humains ;
réjouis-toi, Renversement des démons !
Réjouis-toi, car tu as foulé aux pieds le règne de l’illusion ;
réjouis-toi, car tu as dévoilé la fraude des idoles !
Réjouis-toi, Mer qui a englouti le pharaon spirituel ;
réjouis-toi, Pierre qui a abreuvé ceux qui ont soif de la Vie !
Réjouis-toi, Colonne de feu guidant ceux qui marchent dans les ténèbres ;
réjouis-toi, Protection du monde plus vaste que les nuées !
Réjouis-toi, Nourriture qui a remplacé la manne ;
réjouis-toi, car tu sers les saintes délices !
Réjouis-toi, Terre de la promesse ;
réjouis-toi, car de toi coulent le lait et le miel !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 7
Siméon étant sur le point de quitter le monde présent, plein de mensonges, tu lui fus confié, petit enfant ; mais il reconnut en toi le Dieu parfait, et, pénétré d’admiration devant ton indicible sagesse, il s’écria : Alleluia !

Ikos 7
Le Créateur nous montra une nouvelle création à nous ses créatures, lorsqu’il germa d’un sein non ensemencé et le garda intact, afin qu’à la vue de cette merveille nous chantions :

Réjouis-toi, Fleur d’incorruptibilité ;
réjouis-toi, Couronne de la continence !
Réjouis-toi, Préfiguration éclatante de la résurrection ;
réjouis-toi, Apparition de la vie angélique !
Réjouis-toi, Arbre au fruit magnifique dont se nourrissent les croyants ;
réjouis- toi, Végétation du feuillage abondant sous lequel s’abritent les multitudes !
Réjouis-toi, car tu as porté en toi le Guide des égarés ;
réjouis-toi, car tu as donné le jour au Libérateur des captifs !
Réjouis-toi, car tu rends clément le Juge équitable ;
réjouis-toi, car tu obtiens le pardon pour tous ceux qui sont tombés !
Réjouis-toi, Tunique qui rend la confiance à ceux qui sont nus ;
réjouis-toi, Tendresse qui surpasse tout amour !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 8
Ayant contemplé cet étrange enfantement, devenons étrangers au monde et transportons notre esprit vers les cieux ; c’est pour cela que le Dieu Très-haut est apparu sur terre comme une humble créature humaine, voulant entraîner vers les hauteurs ceux qui lui crient : Alleluia !

Ikos 8
Le Verbe que rien ne limite était tout entier avec les habitants de la terre, sans s’être nullement éloigné de ceux du ciel : car ce qui se produisit fut une divine condescendance, non un transfert d’un lieu à un autre ; une vierge enfanta, rendue féconde par la Divinité, et elle entendit ces paroles :

Réjouis-toi, Habitacle du Dieu incompréhensible ;
réjouis-toi, Porte de l’auguste mystère !
Réjouis-toi, Message incompréhensible aux incroyants ;
réjouis-toi, glorieuse Certitude pour les croyants !
Réjouis-toi, Char très saint de celui qui repose sur les chérubins ;
réjouis-toi, Demeure très excellente de celui qui est au-dessus des séraphins !
Réjouis-toi, car tu as réconcilié les contraires ;
réjouis-toi, car tu as uni la virginité à la maternité !
Réjouis-toi, par toi a été effacée la transgression ;
réjouis-toi, par toi a été ouvert le paradis !
Réjouis-toi, Clef du royaume du Christ ;
réjouis-toi, Espérance des biens éternels !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 9
Le monde angélique tout entier fut stupéfait du grand oeuvre de ton incarnation : car il voyait celui qui, comme Dieu, est l’inaccessible, devenu homme accessible à tous, vivant avec nous tous, et entendant de tous : Alleluia !

Ikos 9
Nous voyons les discoureurs pleins d’éloquence muets comme des poissons à ton sujet, ô Mère de Dieu, car ils ne peuvent dire comment tu as pu demeurer vierge et enfanter. Mais nous, admirant ce mystère, nous nous écrions avec foi :

Réjouis-toi, Réceptacle de la sagesse de Dieu ;
réjouis-toi, Trésor de sa providence !
Réjouis-toi, car tu convaincs de folie les philosophes ;
réjouis-toi, car tu contrains les beaux parleurs au silence !
Réjouis-toi, car les chercheurs subtils sont apparus stupides ;
réjouis-toi, car les doctes inventeurs de fables sont restés courts !
Réjouis-toi, car tu as dénoué les sophismes des athéniens ;
réjouis-toi, car tu as rempli les filets des pêcheurs !
Réjouis-toi, car tu retires du gouffre de l’ignorance ;
réjouis-toi, car tu as illuminé les multitudes par la connaissance !
Réjouis-toi, Vaisseau de ceux qui aspirent au salut ;
réjouis-toi, Port de ceux qui naviguent en cette vie !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 10
Voulant sauver le monde, le Créateur de l’univers vint à lui volontairement ; et Lui qui, comme Dieu, demeure notre pasteur, Il apparut parmi nous pour notre Salut, homme comme nous ; ayant rappelé à lui par sa ressemblance ce qui lui ressemblait, Il entend, comme Dieu, notre : Alleluia !

Ikos 10
Tu es le rempart des vierges et de tous ceux qui se réfugient auprès de toi, ô Mère de Dieu et Vierge, car le Créateur du ciel et de la terre t’a couverte de son ombre, ô Immaculée ; Il habita dans ton sein, et à tous Il apprit à dire :

Réjouis-toi, Colonne de la virginité ;
réjouis-toi, Porte du salut !
Réjouis-toi, Principe de la restauration en nous de l’image divine ;
réjouis-toi, Dispensatrice de la divine bonté !
Réjouis-toi, car tu as régénéré ceux qui avaient été conçus dans la honte ;
réjouis-toi, car tu as rendu le sens de Dieu à ceux qui l’avaient perdu !
Réjouis-toi, car tu arrêtes l’action du corrupteur des âmes ;
réjouis-toi, car tu as mis au monde le Semeur de pureté !
Réjouis-toi, Chambre des noces virginales ;
réjouis-toi, car tu as uni à Dieu les croyants !
Réjouis-toi, belle Educatrice des vierges ;
réjouis-toi, car tu conduis à l’Epoux les âmes des saints !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 11
Toute hymne est impuissante à chanter dignement la multitude de tes miséricordes, ô Roi Très-saint ! Nous pourrions multiplier nos chants comme les grains de sable, ce ne serait rien en comparaison du don que Tu nous as fait, à nous qui te crions : Alleluia !

Ikos 11
Tel un flambeau illuminant ceux qui sont dans les ténèbres, ainsi nous voyons la Vierge sainte ; ayant allumé la lumière immatérielle, elle conduit tous les humains à la connaissance divine, elle illumine les esprits pas sa clarté, et elle est célébrée par ce cri :

Réjouis-toi, Rayon du Soleil spirituel ;
réjouis-toi, Eclat de la Lumière sans déclin !
Réjouis-toi, Eclair qui illumine les âmes ;
réjouis-toi, Tonnerre qui frappe les ennemis !
Réjouis-toi, car tu as fait se lever le Soleil aux mille feux ;
réjouis-toi, car tu as fait jaillir le Fleuve aux bras nombreux !
Réjouis-toi, Image vivante des fonts sacrés ;
réjouis-toi, car tu enlèves la tache du péché !
Réjouis-toi, Bain qui purifie la conscience ;
réjouis-toi, Coupe débordante d’allégresse !
Réjouis-toi, Parfum de la bonne odeur du Christ ;
réjouis-toi, Vie du mystique festin !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 12
Voulant faire grâce pour les dettes anciennes, Celui qui acquitte les redevances de tous les humains vint en personne vers ceux qui s’étaient éloignés de sa grâce ; Il déchira leur obligation et entendit ce chant jaillir de toutes les bouches : Alleluia !

Ikos 12
Nous qui célébrons ton enfantement, nous te louons, ô Mère de Dieu, comme un temple spirituel. Car Celui a habité dans ton sein, le Seigneur qui tient en main tout ce qui est, t’a sanctifiée, t’a glorifiée, et a appris à tous à te crier :

Réjouis-toi, Tabernacle de Dieu le Verbe ;
réjouis-toi, Sainte plus grande que le saint-des-saints !
Réjouis-toi, Arche que l’Esprit a revêtue d’or ;
réjouis-toi, Trésor inépuisable de la Vie !
Réjouis-toi, Diadème précieux des rois croyants ;
réjouis-toi, Gloire sacrée de nos saints prêtres !
Réjouis-toi, Tour inébranlable de l’Eglise ;
réjouis-toi, Rempart inexpugnable du Royaume !
Réjouis-toi, par toi sont dressés les trophées de victoire ;
réjouis-toi, par toi nos ennemis sont renversés !
Réjouis-toi, Guérison de mon corps ;
réjouis-toi, Rédemption de mon âme !
Réjouis-toi, Epouse inépousée !

Kondakion 13 (3 fois)
O Mère digne de toute louange, tu as enfanté le Verbe plus saint que tous les saints ! Reçois maintenant notre offrande ; délivre-nous de tout mal, et préserve du châtiment futur ceux qui te crient : Alleluia !

Et on dit de nouveau ikos 1 et kondakion 1.

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Tropaire de à la Mère de Dieu :
Réjouis-toi, Vierge, Mère de Dieu, Marie pleine de grâce : le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie parmi toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes !

Autre chant à la Mère de Dieu :
Dans ta tendresse, nous nous réfugions, ô Vierge, Mère de Dieu !
Ne méprise pas nos supplications, dans nos tribulations !
Mais libère-nous des malheurs, toi, seule pure et seule bénie !
Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous !

Bien d’autres prières à la Mère de Dieu peuvent être dites ici avant les prières de clôture de l’office.

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Acathiste (adj. et n.m., du grec " qui n’est pas assis ") : l'hymne pendant le chant de laquelle on reste debout. L’hymne acathiste à la Mère de Dieu, le plus connu des acathistes, fait partie des matines du samedi de la cinquième semaine du Carême. Nous utilisons comme base l’édition du Petit Horologion, monastère Saint-Antoine-le-Grand, monastère de Solan, 2009, en y apportant d’infimes modifications.

Ikos (n.m., du grec " maison "): une série des strophes des anciens hymnes nommé " kondakion " ; seul le premier ikos survit dans l’actuel office des matines (sauf dans l’hymne acathiste, qui est un kondakion chanté en entier).

Kondak ou kondakion (n.m., pl. kondakia) : l'hymne qui se place après la sixième ode du canon des matines, repris pendant la Divine liturgie. À l’origine, première forme accomplie de composition poétique liturgique de l'ancienne Byzance, créée par saint Romain le Mélode (VIe siècle).

Tropaire (n.m.) : strophe ou courte hymne poétique résumant l’esprit d’une fête ; plus généralement, unité de base de la poésie et de la musique liturgiques byzantines.