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27-06-2018 HIÉRATIKON Les services divins de vêpres à matinesTraduction du P. Denis Guillaume LES OFFICES DE VÊPRES LES OFFICES DE COMPLIES L’OFFICE DE MINUIT L’OFFICE DE MATINES Matines festives et ordinaires L’office de matines pour les défunts
Quand l’évêque célèbre les vêpres et les matines : Vêpres et matines selon l’usage grec Quand le prêtre célèbre sans diacre
Calendrier des fêtes mobiles : LES OFFICES DE VÊPRES Les jours de fête, quand on célèbre la «Vigile de toute la nuit» et que les Vêpres sont retardées pour être soudées aux Matines, dans l’après-midi, avant le coucher du soleil, on célèbre les «Petites Vêpres». Le Prêtre, revêtu de l’étole, dit devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Lecteur ayant dit le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... (Si avant les Petites Vêpres on a dit l’office de None, les prières initiales sont omises, et l’on passe au psaume 103.) Après le psaume 103, il n’y a pas de grande litanie, mais tout de suite le Lucernaire. A la fin des stichères, le Prêtre, se tenant devant les portes saintes, dit: Sagesse! Tenons-nous debout! Après Lumière joyeuse, il dit: Soyons attentifs! Suivent le prokimenon du jour, avec son ou ses versets, Daigne, Seigneur, les apostiches et le cantique de Siméon.
Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous (3 fois). Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Trinité toute-sainte, aie pitié de nous. Seigneur, efface nos péchés. Maître, pardonne-nous nos iniquités. Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, pour la gloire de ton nom. Kyrie eleison (3 fois). Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton Règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés; et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal. Prêtre dit l’ecphonèse: Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et dans les sciècles des sciècles. Amen.Après le tropaire de la fête (et, éventuellement, son théotokion), le Prêtre dit cette petite litanie; à chaque demande on répond par un triple Kyrie eleison. Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes. Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen. Le Prêtre: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le Prêtre dit le Congé: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, de nos Pères saints et théophores, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes.
Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Lecteur dit les prières initiales. Après la prière du Seigneur, le Prêtre dit l'ecphonèse: Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Les prières initiales (et l’ecphonèse) sont omises si les Vêpres sont précédées par l’office de None: le Lecteur dit aussitôt Venez, adorons, et le psaume 103.
Béni soit le règne du Père et du Fils et du saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen. Le Lecteur dit aussitôt: Venez, adorons, et le psaune 103.
Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen. Là où c’est l’usage, le Prêtre et le Diacre chantent l’invitatoire (en augmentant le volume de la voix à chaque phrase): Venez, adorons, prosternons-nous devant Dieu notre Roi. Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ, notre Roi et notre Dieu. Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ lui-même, notre Roi et notre Dieu. Venez, adorons, prosternons-nous devant lui. Pendant ce chant, le Prêtre encense le devant de l’autel. A la fin de l’invitatoire, le Diacre, passant sur le côté sud de l'autel, se met près des portes saintes et montre, de son cierge allumé, successivement le battant droit (Mère de Dieu) et le battant gauche (archange Gabriel) des portes saintes, que le Prêtre encense. Puis le Diacre précède le Prêtre à travers les portes saintes et lui montre, au fur et à mesure, les icônes à encenser: celles de l’iconostase et de toute l’église. Revenu devant les portes saintes, le Prêtre encense les fidèles, puis de nouveau les icônes despotiques (celles du Christ et de la Mère de Dieu), le devant de l'autel, te Diacre et les acolythes. Le Diacre, reprenant l’encensoir, encense le Prêtre, puis referme les portes saintes. Pendant l’encensement, le Choeur a chanté des extraits du psaume 103: Bénis le Seigneur, ô mon âme. Béni es-tu, Seigneur. Bénis le Seigneur, ô mon âme; Seigneur mon Dieu, tu es si grand. Béni... Revêtu de splendeur et de majesté, drapé de lumière comme d’un manteau. Béni... Tu poses la terre sur ses bases, inébranlable pour les siècles des siècles. Béni... Tu l’avais couverte du manteau de l’océan, sur les montagnes se tenaient les eaux. Que tes oeuvres, Seigneur, sont grandes. Tu les fis toutes avec sagesse. Que tes oeuvres... Pour les siècles soit la gloire du Seigneur, que le Seigneur se réjouisse en ses oeuvres. Gloire à toi, Seigneur, créateur de tout l’univers. Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Gloire à toi... Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (3 fois). Notre espérance, Seigneur, gloire à toi. Quand le Prêtre a fini l’encensement, s’il doit dire la grande litanie, il sort par la porte nord et, devant les portes saintes, la tête découverte, il lit en secret tes prières du Lucernaire tandis que le Choeur finit de chanter le psaume 103. Si c’est le Diacre qui doit dire la grande litanie, le Prêtre reste à l’autel, où il peut achever la lecture des prières. S’il ne l’a déjà fait avant le début des Vêpres, le Diacre, tenant en mains le stikharion et l'orarion pliés, s’approche du Prêtre, même s’il se trouve devant les portes saintes, incline la tête et dit: Bénissez, Seigneur, la dalmatique avec l’étole. Le Prêtre les bénit en disant: Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Diacre baise la main du Prêtre posée sur l’ornement et répond: Amen. Si les Vêpres sont séparées des Matines ou qu’elles commencent la Liturgie, pendant ta récitation du psaume 103, le Prêtre lit en secret, devant les portes saintes, les prières du Lucernaire. Prière 1 Seigneur de tendresse et de miséricorde, lent à la colère et plein d’amour, écoute notre prière, sois attentif à la voix de notre supplication. Accorde-nous un signe de ta faveur, conduis-nous par tes voies, pour que nous marchions en ta vérité; et réjouis nos coeurs, dans la crainte de ton saint nom. Car tu es grand et tu fais des merveilles. Toi seul, tu es Dieu, nul n’est comme toi parmi les dieux, Seigneur, puissant dans la miséricorde et bon dans la force, pour secourir, consoler et sauver ceux qui espèrent en ton saint nom. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 2 Seigneur, ne nous châtie pas dans ton courroux, ne nous reprends pas dans ta fureur; mais agis envers nous selon ta clémence, médecin et guérisseur de nos âmes. Guide-nous jusqu’au havre de ta volonté; illumine les yeux de nos coeurs, pour que nous connaissions ta vérité; donne-nous de vivre en paix et sans péché le reste de cette journée et tout le temps de notre vie, par l’intercession de la sainte Mère de Dieu et de tous les Saints. Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 3 Seigneur notre Dieu, souviens-toi de nous pécheurs, tes inutiles serviteurs, lorsque nous invoquons ton saint nom, et ne nous déçois pas, nous qui attendons ta miséricorde; mais accorde-nous, Seigneur, tout ce que nous demandons pour notre salut; donne-nous de t’aimer et te craindre de tout notre coeur, et de faire en toute chose ta volonté. Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 4 Toi que célèbrent les hymnes incessantes et les chants de gloire continuels des saintes Puissances, remplis notre bouche de ta louange, afin que nous puissions magnifier ton saint nom. Donne-nous une part d’héritage avec tous ceux qui te craignent en vérité et qui gardent tes commandements; par l’intercession de la sainte Mère de Dieu et de tous les Saints. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 5 Seigneur qui tiens l’univers en ta sainte main, Seigneur qui es longanime et regrettes nos fautes, souviens-toi de ta compassion, de ta miséricorde. Veille sur nous, dans ta bonté; donne-nous d’échapper encore, pendant le reste de ce jour, aux diverses machinations du Malin et garde notre vie à l’abri de toute embûche, par la grâce de ton Esprit très-saint. Par la miséricorde et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 6 Dieu grand et admirable, qui dans ton ineffable bonté et le trésor de ta providence gouvernes l’univers, qui des biens de ce monde nous as fait le don et qui, par les biens déjà concédés, nous as donné le gage du royaume promis; toi qui nous as détournés de tout mal jusqu’à cette heure du jour, accorde-nous de le terminer sans reproche, en présence de ta sainte gloire, pour te chanter, Dieu unique, bon et ami des hommes. Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 7 Dieu grand et sublime, qui seul possèdes l’immortalité, toi qui demeures en l’inaccessible clarté, qui as créé tout l’univers avec sagesse, séparant la lumière des ténèbres, établissant le soleil pour présider au jour, la lune et les étoiles pour présider à la nuit; toi qui nous as permis, tout pécheurs que nous sommes, de nous tenir à cette heure en ta présence, pour confesser ton nom et t’offrir notre louange vespérale; toi-même, Seigneur ami des hommes, dirige notre prière comme l’encens devant toi et reçois-la comme parfum de bonne odeur. Accorde-nous de passer en paix la présente soirée et la nuit qui va suivre. Revêts-nous des armes de lumière. Délivre-nous de toute frayeur nocturne et de toute action perpétrée dans les ténèbres. Fais que notre sommeil, que tu as accordé à notre faiblesse comme un repos, soit exempt de tout songe malsain. Oui, Maître de l’univers et dispensateur de tout bien, fais que, pénétrés de componction sur notre couche, nous nous souvenions de ton saint nom durant la nuit et qu’illuminés par la méditation de tes commandements nous nous levions dans la joie spirituelle pour glorifier ta bonté, en adressant à ta miséricorde nos prières suppliantes pour nos propres fautes et pour celles de tout ton peuple, que nous te demandons de prendre en pitié, par l’intercession de la sainte Mère de Dieu. Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. A la fin du Psaume 103, si le Diacre doit dire la litanie, il sort du sanctuaire par la porte nord de façon à arriver devant les portes saintes, à la gauche du Prêtre, quand le Lecteur achève le Gloire au Père. Le Prêtre et le Diacre font ensemble trois métanies pendant le triple Alléluia et se saluent mutuellement. Le Prêtre rentre au sanctuaire par la porte sud et te Diacre, de sa place habituelle, dit la grande litanie de paix. Si c’est le Prêtre qui doit la dire, il reste devant les portes saintes. A chaque demande de la litanie le Choeur répond: Kyrie eleison. En paix prions le Seigneur. Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur. Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Eglises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur. Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur. Pour notre archevêque (ou évêque) TV., pour l’ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur. Pour notre (roi TV. et pour toute sa maison royale, pour notre) patrie et pour ceux qui la gouvernent, prions le Seigneur. Pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes, prions le Seigneur. Pour cette cité (ou ce village ou ce saint monastère), pour toute ville et contrée, et pour les fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur. Pour qu’il nous accorde un temps favorable, l’abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur. Pour les voyageurs, les navigateurs, les malades, les opprimés, les captifs, et pour le salut de tous, prions le Seigneur. Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Le Choeur: A toi, Seigneur. Le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Après avoir dit la grande litanie, le Diacre rentre au sanctuaire (à moins qu’il ne préfère rester devant l’icône du Christ pendant le chant de Bienheureux l’homme), fait un signe de croix devant le trône, puis, se retournant vers l’autel, s’incline devant le Prêtre et va se mettre à sa droite. S’il n’y a pas de cathisme (lecture du Psautier ou stichologie), il fait bénir l’encens par le Prêtre et encense toute l'église. Aux grandes fêtes du Seigneur, il n’y a pas de cathisme, sauf le samedi soir et le dimanche soir, où l’on chante Bienheureux l’homme. Aux fêtes de ta Mère de Dieu et des Saints de polyéléos, ainsi que chaque samedi soir, on chante aussi ces extraits du premier cathisme du Psautier: Bienheureux l’homme qui ne suit pas les conseils des impies. Alléluia, alléluia, alléluia. Le Seigneur veille sur la voie des justes, mais la voie des pécheurs mène à la ruine. Alléluia... Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant. Alléluia... Bienheureux tous ceux qui espèrent en lui. Alléluia... Lève-toi, Seigneur, sauve-moi, ô mon Dieu. Alléluia... Du Seigneur vient le salut sur le peuple qu’il bénit. Alléluia... Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit. Alléluia... Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Alléluia... Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (5 fois). Les jours ordinaires, du lundi au vendredi, on lit le cathisme prévu par le Typikon (te dimanche soir il n ’y pas de cathisme). A la fin du cathisme, le Diacre (sortant par ta porte nord, s'il n’est resté devant l’icône du Christ) dit la petite litanie. Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Ch. Kyrie eleison (2 fois), puis: A toi, Seigneur. Le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Lorsqu’on divise le cathisme en 3 stances, comme par exemple à la Liturgie des Présanctifiés, le Diacre dit la petite litanie après chaque stance. Après la Ie stance, le Prêtre dit l’ecphonèse Car à ta majesté. Après la 2e stance, Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après la 3e stance, Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire... Mais habituellement, les jours ordinaires, après la Ie et la 2e stance, la petite litanie est remplacée par te triple Kyrie eleison dit par le Lecteur ou chanté par le Choeur, et c’est seulement après la 3e stance que le Prêtre dit la petite litanie et l’ecphonèse Car à ta majesté. Après la (dernière) petite litanie (ou après la grande litanie de paix, s’il n’y a pas de cathisme), le Diacre rentre au sanctuaire par la porte sud et fait bénir l’encens: Seigneur, bénissez l’encens. Le Prêtre dit: Nous t’offrons cet encens, ô Christ notre Dieu, comme un parfum spirituel d’agréable odeur. L’ayant reçu à ton autel céleste, envoie-nous en retour la grâce de ton Esprit très-saint. Le Diacre encense l’autel sur les quatre côtés, le trône et tout le sanctuaire; il sort par la porte nord, encense les portes saintes, les icônes despotiques et le reste de l’iconostase, puis toutes les icônes de l’église dans le sens du soleil: orient, sud, occident, nord; revenu devant les portes saintes, il encense le peuple, du choeur de droite (sud) à celui de gauche (nord); puis, de nouveau, les icônes despotiques; rentré au sanctuaire par la porte sud, il encense le devant de l’autel ou le trône, puis le Prêtre et les autres officiants. Pendant ce temps, le Choeur chante le Lucernaire: Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi. Exauce-moi, Seigneur. Seigneur, je crie vers toi, exauce-moi. Entends le cri de ma prière, lorsque je crie vers toi. Exauce-moi, Seigneur. Que ma prière s’élève comme l’encens devant toi, l’élévation de mes mains soit un sacrifice du soir. Exauce-moi, Seigneur. A ce début antiphoné font suite le reste du psaume 140, puis les psaumes 141, 129 et 116, chantés, lus ou réduits aux derniers versets, ceux qui précèdent les stichères, au nombre de 10, 8 ou 6, selon l’importance de la fête. Si l’on doit faire l’entrée, le Prêtre, pendant les derniers stichères, revêt, s’il ne l’a déjà fait au début des vêpres, la chasuble. Quand on chante Gloire au Père, le Diacre ouvre les portes saintes et revient à l’autel, à droite du Prêtre; quand on chante Maintenant, ils font trois signes de croix et baisent l’autel; le Diacre demande au Prêtre de bénir l’encens (ou bien, si l’on doit lire l’Evangile, reçoit de lui l’évangéliaire). Puis il dit à voix basse, de façon à être entendu seulement du Prêtre: Prions le Seigneur; et, tandis qu’on fait le tour de l’autel pour sortir du sanctuaire par la porte nord, le Prêtre dit en secret: Le soir, le matin et à midi, nous te louons, nous te bénissons, nous te rendons grâces et nous te prions, Maître de l’univers, Seigneur ami des hommes: dirige notre prière comme l’encens devant toi, n’incline pas nos coeurs vers des paroles ou des pensées perverses, mais délivre-nous de tout ce qui peut nuire à nos âmes. Car vers toi, Seigneur, s’élèvent nos yeux et sur toi repose notre espoir: ne le déçois pas, ô notre Dieu. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Précédés du ou des porte-cierge, le Diacre et le Prêtre sortent du sanctuaire, puis s’arrêtent devant les portes saintes. Le Diacre, tourné vers le nord, tenant l’encensoir de la main gauche (ou bien i’évangéliaire sur l’épaule gauche) et, de ta main droite, montrant l’orient avec le bout de son orarion, dit au Prêtre: Bénissez, Seigneur, la sainte entrée. Le Prêtre bénit en disant à voix basse: Bénie soit l’entrée de ton sanctuaire, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Si le Diacre porte l’encensoir, il encense les icônes du Christ et de la Mère de Dieu, puis le Prêtre. Quand le Choeur finit de chanter le théotokion (ou le doxastikon), il trace une croix verticale avec l’encensoir (ou avec l’évangé- liaire) en disant à haute voix: Sagesse! Tenons-nous debout! On chante: Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, céleste, saint et bienheureux, ô Jésus Christ: arrivés au déclin de ce jour, dans la lumière du soir, nous célébrons notre Dieu, Père, Fils et saint Esprit. Tu es digne en tout temps d’être chanté par des voix saintes, ô Fils de Dieu, Source de vie, dont l’univers chante la gloire. Dans les églises grecques, c’est te Prêtre qui chante Lumière joyeuse; quand on arrive à Père, Fils et saint Esprit, le Diacre franchit les portes saintes et encense l'autel, puis le Prêtre qui entre au sanctuaire. Dans les églises russes, l’hymne est chantée par le Choeur; le Diacre franchit les portes et encense; pendant ce temps, le Prêtre baise l’icône du Christ sur le montant droit des portes saintes, se retourne vers l’occident pour bénir le ou les porte-cierge, baise l’icône de la Mère de Dieu sur le montant gauche et entre au sanctuaire. Le Diacre, ayant remis l’encensoir à sa place (ou déposé l’évangéliaire sur l’autel), et le Prêtre baisent ensemble l’autel. Le Diacre, montrant le chemin avec son orarion, précède le Prêtre jusqu’au trône, devant lequel ils font un signe de croix; puis ils s’inclinent l’Un vers l’autre; le Prêtre se met à gauche du trône et te Diacre à droite, tous deux tournés vers l’assistance. Quand le Choeur achève l’hymne Lumière joyeuse, le Diacre dit: Soyons attentifs! et le Prêtre: Paix à tous. Le Diacre: Sagesse! (soyons attentifs!) et il dit le prokimé- non, que le Choeur répète en le chantant; puis le Diacre, alternant avec le Choeur, dit le ou les versets et, pour finir, le début du refrain. En Carême, quand il y a des lectures à Vêpres, c’est le Lecteur qui dit le prokimenon. Chez les Grecs, le Diacre dit seulement: Prokimenon du soir! et les choeurs le chantent en alternant. Enfin, les jours ordinaires, il n’y a pas d’entrée: vers la fin de l’hymne, le Prêtre, revêtu de l’étole, vient devant les portes saintes (restées fermées), dit vers le peuple: Soyons attentifs! Paix à tous, puis se tourne à nouveau vers les portes pour dire: Sagesse! (soyons attentifs!) et le prokimenon. Le Samedi soir, Prokimenon, t.6: Le Seigneur règne, * revêtu de majesté. Versets: 1. Le Seigneur s’est vêtu de puissance, il l’a nouée comme ceinture à ses reins. 2. Tu fixas l’univers inébranlable, ton trône est stable pour toujours. 3. A ta demeure convient la sainteté, Seigneur, pour la suite des jours. Le Dimanche soir, Prokimenon, t.8: Et maintenant bénissez le Seigneur, * tous les serviteurs du Seigneur. Vt: Debout dans la maison du Seigneur, dans les parvis de la maison de notre Dieu. Le Lundi soir, Prokimenon, t.4: Le Seigneur m’exauce * lorsque je crie vers lui. Vt: Quand je crie tu m’exauces, Dieu de ma justice. Le Mardi soir, Prokimenon, t.l: Seigneur, ta miséricorde m’accompagne * tous les jours de ma vie. Vt: Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien; sur des prés d’herbe fraîche il me fait reposer. Le Mercredi soir, Prokimenon, t.5: O Dieu, par ton nom sauve-moi, * fais-moi justice dans ta puissance. Vt: O Dieu, entends ma prière, écoute les paroles de ma bouche. Le Jeudi soir, Prokimenon, t.6: Le secours me vient * du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. Vt: Je lève les yeux vers les monts, d’où viendra mon secours. Le Vendredi soir, Prokimenon, t.7: O Dieu, tu es le rempart qui me protège * et ta miséricorde me prévient. Vt: Seigneur, délivre-moi de mes ennemis, et de mes adversaires protège-moi. Les prokimena sont invariables, sauf pour les secondes vêpres des grandes fêtes du Seigneur, des dimanches de Carême, de la Semaine du Renouveau et du dimanche de Thomas, oû l’on chante un grand prokimenon, et pour certains jours de l’année, où Ton chante l’Alleluia à la place du prokimenon (voir calendrier des fêtes fixes et mobiles, à la fin de ce volume). Aux fêtes du Seigneur, de la Mère de Dieu et des Saints de polyéléos, après l’entrée et le prokimenon, on fait 3 lectures (parfois davantage: 8 pour Noël, 13 pour la Théophanie, 15 pour le Samedi Saint). Avant le titre de chaque lecture, le Diacre dit: Sagesse! et, avant la lecture elle-même: Soyons attentifs! Pendant les lectures, le Prêtre s'asseoit, à sud du siège épiscopal. Le Diacre reste debout. Pour des lectures de l’Ancien Testament, il referme les portes, ne les rouvrant que s’il y a un autre prokimenon, un tropaire ou un cantique entre les lectures. Pour des lectures du Nouveau Testament, il laisse les portes ouvertes et c’est le Prêtre qui les refermera, à la fin de la 3e lecture, en disant: Paix à toi qui as lu, tandis que le Diacre sort du sanctuaire. S’il n’y a pas de lectures, le Diacre ferme les portes saintes vers la fin du prokimenon et, sortant par la porte nord, gagne sa place habituelle, où il dit la litanie ardente. Le Choeur répond: Kyrie eleison, 1 fois après chacune des deux premières demandes, 3 fois après chacune des autres demandes (qui peuvent varier en nombre, selon l’usage des diverses Eglises). Les jours ordinaires, quand il n’y a pas d’entrée, cette litanie (sans les deux premières demandes) est reportée à la fin des vêpres (après le tropaire et son théotokion) et l’on passe immédiatement à la prière Daigne, Seigneur. Disons tous, de toute notre âme et de tout notre esprit, disons. Seigneur tout-puissant, Dieu de nos Pères, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes. Nous te prions encore pour notre archevêque (ou évêque) N., (pour notre archimandrite ou higoumène N.) et pour tous nos frères dans le Christ. Nous te prions encore pour notre (roi N. et pour toute sa maison royale, pour notre) patrie et pour ceux qui la gouvernent. Nous te prions encore pour les prêtres, les diacres, les moines, et pour toute notre fraternité dans le Christ. Nous te prions encore pour les bienheureux fondateurs de ce saint temple (ou de ce saint monastère), pour tous nos pères et frères défunts qui reposent ici et pour tous les défunts orthodoxes du monde entier. Nous te prions encore pour qu’obtiennent merci, longue et paisible vie, santé de l’âme et du corps, pardon et rémission de leurs péchés tes serviteurs, les habitants de notre cité (ou qui résident en ce lieu) (ou tes serviteurs (servantes), les frères (soeurs) de ce saint monastère). Nous te prions encore pour ceux qui apportent leurs offrandes à ce saint temple, pour ceux qui y servent et pour ceux qui y chantent, et pour tout le peuple ici présent, qui attend de toi le grand trésor de ta miséricorde. Le Diacre se met devant l’icône du Christ, où il restera jusqu’à la fin de la prière du Supérieur. Le Prêtre dit l'ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Supérieur, ou le lecteur désigné, dit la prière: Daigne, Seigneur, ce soir, nous garder sans péché. Tu es béni, Seigneur, Dieu de nos Pères, ton nom est loué et exalté dans tous les siècles. Amen. Vienne sur nous ta miséricorde, Seigneur, comme sur toi repose notre espoir. Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes jugements. Tu es béni, Maître, instruis-moi de tes préceptes. Tu es béni, Dieu saint, éclaire- moi de tes sentences. Seigneur, éternelle est ta miséricorde, ne méprise pas l’oeuvre de tes mains. A toi la louange, à toi nos cantiques, à toi la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Le Diacre, revenu à sa place habituelle, dit la litanie suivante. Le Choeur répond Kyrie eleison aux deux premières rogations et Accorde-le, Seigneur aux six autres demandes. Achevons notre prière vespérale au Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Demandons au Seigneur que tout entier ce soir soit saint, parfait, paisible et sans péché. Demandons au Seigneur un ange de paix, guide fidèle et gardien de nos âmes et de nos corps. Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de nos péchés et de nos fautes. Demandons au Seigneur ce qui est bon et utile à nos âmes et la paix pour le monde. Demandons au Seigneur de passer le reste de nos jours dans la paix et la conversion. Demandons au Seigneur une fin chrétienne de notre vie, paisible, sans douleur et sans reproche, et notre justification devant le redoutable tribunal du Christ. Faisant mémoire de notre Dame, la très- sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Ch. A toi, Seigneur. Le Diacre se met devant l’icône du Christ. "Le Prêtre dit i'ecphonèse: Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Prêtre: Paix à tous. Ch. Et à votre esprit. Le Diacre, revenant à sa place habituelle: Inclinons la tête devant le Seigneur. Le Choeur, lentement: Devant toi, Seigneur. Pendant ce temps, te Prêtre dit en secret la prière sur les fidèles inclinés: Seigneur notre Dieu, qui as incliné les cieux et qui es descendu pour le salut du genre humain, penche ton regard sur tes serviteurs et sur ton héritage. Car devant toi, Juge redoutable et ami des hommes, ils inclinent la tête et courbent la nuque, sans attendre le secours des hommes, mais comptant sur ta miséricorde et espérant ton salut. Garde-les en tout temps, ce soir et cette nuit, de tout ennemi, de toute action hostile du démon, des vaines réflexions et des pensées mauvaises. Puis, à haute voix: Que la majesté de ton règne soit bénie et glorifiée, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Diacre rentre au sanctuaire. Si l’on doit faire la Litie, il ouvre les portes saintes et l’on se rend en procession au narthex. Sinon, après avoir fait un signe de croix devant le trône, il s’incline vers le Prêtre et va se mettre à sa droite. Le Choeur chante les apostiches, puis on dit le cantique de Siméon: Maintenant, ô Maître, laisse ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole, car mes yeux ont vu ton salut, celui que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière qui dissipera les ténèbres des nations et gloire de ton peuple Israël. Après le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Les jours ordinaires, après le tropaire, suivi le plus souvent d'un théotokion, le Prêtre dit, devant les portes fermées, la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, puis Sagesse! et le reste. Pour le Carême, voir plus loin les particularités de l'office en ce temps. Pour la Vigile des fêtes où l’on fait l’artoclasie, voir également plus loin. Le samedi soir, si l’on fait la Vigile sans artoclasie, le Diacre ouvre les portes pendant l’ecphonèse, le Choeur répond Amen et chante 3 fois: Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, ô Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes et le fruit de ton sein est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. Puis il ajoute: Que le nom du Seigneur soit béni dès maintenant et jusque dans les siècles (3 fois). Le Prêtre, franchissant les portes saintes, dit, tourné vers te peuple: Que la bénédiction du Seigneur descende sur vous, en sa grâce divine et son amour pour les hommes, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Prêtre retourne à l’autel et l'on commence l’hexa- psalme de matines. Si, au lieu de faire la vigile, on sépare les vêpres des matines, le Diacre ouvre donc les portes pendant l’ecphonèse; puis le Choeur chante le tropaire, suivi habituellement d’un théotokion. Après quoi le Diacre dit: Sagesse! Le Choeur: Bénissez! Le Prêtre: Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen. Affermis, Seigneur, la sainte foi des chrétiens fidèles et orthodoxes pour les siècles des siècles. Le Prêtre (s’inclinant vers l’icône de la Mère de Dieu qui se trouve derrière l’autel, à gauche): Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Le Choeur: Plus vénérable que les Chérubins et plus glorieuse que les Séraphins, ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions. Le Prêtre (s’inclinant vers la croix qui se trouve derrière l’autel, à droite): Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le Prêtre prend sur l’autel la croix de bénédiction; accompagné du Diacre, il franchit les portes saintes et dit la formule du Congé. Le Samedi soir: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Dimanche soir: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, par la protection des célestes Puissances incorporelles, par les prières des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Lundi soir: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean, des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Mardi soir et le Jeudi soir: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix, par les prières des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Mercredi soir: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, de notre Père parmi les saints, Nicolas archevêque de Myre en Lycie, le thaumaturge, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Vendredi soir: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, des saints et victorieux martyrs, de nos Pères vénérables et théophores, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Aux fêtes du Seigneur et de la Mère de Dieu, le Prêtre dit la formule brève du Congé, c’est-à-dire sans tenir compte du jour de semaine et sans mentionner ni le Saint de l’église ni celui du jour ni les saints Joachim et Anne. Cela vaut pour le jour même de la fête. Pendant l’octave il dit la formule complète du Congé, mais sans la mention de ta Croix le mercredi et le vendredi. Le jour de la clôture, il dit la formule brève, mais en mentionnant le Saint du jour. Pour les fêtes du Seigneur, le début de la formule du Congé varie selon le mystère fêté (voir plus loin, au calendrier). Mais, lorsque la Circoncision ou t’Hypapante tombent un dimanche, la formule dominicale (Que celui qui est ressuscité des morts) prévaut sur celle de la fête; de même pour l’après-fête et la clôture des grandes fêtes du Seigneur. Pour les fêtes de la Mère de Dieu, ta formule du Congé est toujours la même (par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée) et ne mentionne pas le mystère célébré. De même, pour les fêtes des Saints, on ne mentionne pas l’événement (nativité, trépas ou translation des reliques) qui a donné lieu à la célébration. Aux grandes fêtes des Saints, te Prêtre dit aussi la formule brève du Congé, avec la seule mention de la Mère de Dieu, du Saint fêté, et de tous les Saints. Là où c’est l'usage, le Prêtre ajoute, en retournant à l'autel: Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Le Choeur chante Amen et, si c’est l’usage, des souhaits de longue vie à ta hiérarchie, aux autorités et à tous les fidèles. Après le Congé, le Diacre ferme les portes et le rideau. Le Prêtre et le Diacre baisent l’autel et se saluent l’un l’autre. Si l’on doit faire la Litie, le Diacre, rentré au sanctuaire après la prière sur les fidèles inclinés, ouvre les portes saintes et prend l’encensoir. Le Diacre et le Prêtre sortent par les portes saintes et, précédés des porte-cierge, se rendent au narthex ou dans le fond de l’église, tandis que le Choeur chante les stichères de la Litie. Du fond de l’église, le Diacre encense l’iconostase, puis les assistants. Quand le Choeur finit de chanter les stichères, le Diacre, s’étant incliné vers le Prêtre, commence les prières de la Litie. Usage slave: si.; grec: gr.; oecuménique: oe. Sauve, Seigneur, ton peuple et bénis ton héritage. Dans ta pitié et ta compassion visite le monde qui est tien, relève le front des chrétiens orthodoxes et fais descendre sur nous le trésor de ta miséricorde; par l’intercession de notre Dame, la très-pure Mère de Dieu et toujours-vierge Marie; par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles; par les prières du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean; des saints, glorieux et illustres Apôtres; de nos Pères parmi les saints, les grands évêques et docteurs universels Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome; (gr. Athanase et Cyrille, patriarches d’Alexandrie;) (si. de notre Père parmi les saints) Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, (gr. et Spyridon, évêque de Trimythonte,) le thaumaturge; (si. des saints Méthode et Cyrille, apôtres des Slaves; du saint égal aux Apôtres, le grand prince Vladimir; de nos Pères parmi les saints, les thaumaturges de toute la Russie, Michel, Pierre, Alexis, Jonas et Philippe;) (gr. des saints mégalomartyrs Georges le tropéophore et Démètre le myroblyte;) des saints et victorieux Martyrs; (si. de la sainte mégalo- martyre Barbara;) de nos Pères vénérables et théophores (si. Antoine et Théodose des Grottes de Kiev) (oe. Antoine le Grand, Benoît de Nur- sie, Athanase PAthonite, Antoine et Théodose, Serge de Radonège, Séraphin de Sarov...;) (de saint N., patron de cette église; de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour;) de tes saints et justes aïeux Joachim et Anne, et de tous les Saints; nous t’en supplions, Seigneur, en ta grande miséricorde, exauce la prière des pécheurs que nous sommes et prends pitié de nous. Ch. Kyrie eleison (gr.: 3 fois; si.: 40 ou 12 fois). Le Diacre: Prions encore pour notre archevêque (ou évêque) N., (notre archimandrite ou higoumène N.), et pour tous nos frères dans le Christ; pour toute âme chrétienne qui implore de Dieu pitié et secours dans l’angoisse et l’affliction; pour la protection de cette ville (ou de ce village ou de ce saint monastère) et de ceux qui y demeurent; pour la paix et la tranquillité du monde entier; pour la prospérité des saintes Eglises de Dieu; pour le salut et le soutien de nos pères et frères qui assurent le service avec empressement et crainte de Dieu; pour ceux qui sont absents ou en voyage; pour la guérison des malades; pour le repos éternel, l’heureuse mémoire et la rémission des péchés de tous nos pères et frères défunts qui reposent ici et de tous les défunts orthodoxes du monde entier; pour la libération des captifs; et pour tous nos frères qui servent ou ont servi dans cette sainte église (ou dans ce saint monastère), disons tous. Ch. Kyrie eleison (gr.: 3 fois; si.: 50 ou 12 fois). Là où c’est possible, le Diacre dit cette prière; sinon il passe à la suivante. Prions encore pous les souverains fidèles et gardés de Dieu; pour la stabilité de leur règne, pour la santé de leur corps et le salut de leur âme; pour que le Seigneur notre Dieu les assiste de plus en plus, qu’il les dirige en toute chose et qu’il aplanisse toute difficulté sous leurs pas, disons tous. Ch. Kyrie eleison (gr.: 3 fois; si.: 30 ou 12 fois). Prions encore pour notre patrie et pour ceux qui la gouvernent; pour cette ville (ou ce village ou ce saint monastère) et pour le pays tout entier, afin qu’ils soient protégés contre la famine, les épidémies, les tremblements de terre, les inondations, les incendies, les invasions et la guerre civile; et pour que notre Dieu, dans sa bonté et son amour des hommes, nous soit propice et bienveillant, qu’il écarte de nous toute adversité, nous délivre des justes châtiments qui nous menacent et qu’il nous prenne en pitié. Ch. Kyrie eleison (3 fois). Prions encore afin que le Seigneur notre Dieu exauce la prière suppliante des pécheurs que nous sommes et qu’il nous prenne en pitié. Ch. Kyrie eleison (3 fois). Le Prêtre: Exauce-nous, Dieu notre Sauveur, espoir de ceux qui demeurent aux extrémités de la terre et de ceux qui sont loin sur mer; sois indulgent, ô Maître, pour nos péchés et prends pitié de nous. Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Prêtre: Paix à tous. Ch. Et à votre esprit. Le Diacre: Inclinons la tête devant le Seigneur. Ch. Devant toi, Seigneur. Le Prêtre, la tête découverte, dit à haute voix: Maître plein de miséricorde, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par l’intercession de notre Dame, la très-pure Mère de Dieu et toujours- vierge Marie; par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles; par les prières du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean; des saints, glorieux et illustres Apôtres; de nos Pères parmi les saints, les grands évêques et docteurs universels Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome; (gr. Athanase et Cyrille, patriarches d’Alexandrie;) (si. de notre Père parmi les saints) Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, (gr. et Spyridon, évêque de Trimythonte,) le thaumaturge; (si. des saints Méthode et Cyrille, apôtres des Slaves; du saint égal aux Apôtres, le grand prince Vladimir; de nos Pères parmi les saints, les thaumaturges de toute la Russie, Michel, Pierre, Alexis, Jonas et Philippe;) (gr. des saints mégalomartyrs Georges le tropéophore et Démètre le myrobly- te;) des saints et victorieux Martyrs; (si. de la sainte mégalomartyre Barbara;) de nos Pères vénérables et théophores (si. Antoine et Théodose des Grottes de Kiev) (oe. Antoine le Grand, Benoît de Nursie, Athanase l’Athonite, Antoine et Théodose, Serge de Radonège, Séra- phim de Sarov...;) (de saint N., patron de cette église; de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour;) de tes saints et justes aïeux Joachim et Anne, et de tous les Saints; accueille avec bienveillance notre prière, accorde-nous la rémission de nos fautes, à l’ombre de tes ailes protège-nous, éloigne de nous tout ennemi et adversaire, pacifie notre vie, Seigneur, aie pitié de nous et du monde qui est tien, et sauve nos âmes, toi qui es bon et qui aimes les hommes. Le Choeur répond Amen et chante les apostiches. Précédés des porte-cierge, le Diacre et te Prêtre se rendent au milieu de la nef, où l’on a disposé entre temps, sur un tétrapode, te plateau contenant les cinq pains, le froment, le vin et l’huile. Les céroféraires déposent les chandeliers à droite et à gauche du tétrapode (derrière, s’il n’y a qu’un porte-cierge); le Prêtre se tient devant, au milieu, à quelque distance, et le Diacre, à sa droite. Après tes apostiches, le cantique de Siméon, le trisagion et la prière du Seigneur, quand le Prêtre dit Pecphonèse Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant..., un des servants porte l’encensoir au Diacre, qui le fait bénir par le Prêtre. Tandis que le Choeur chante 3 fois te tropaire de la fête (le samedi soir, Réjouis-toi), le Diacre encense sur les quatre côtés le plateau de l’artoclasie, faisant 3 fois le tour du tétrapode. La 3e fois, il encense aussi le Prêtre, rend l’encensoir, découvre les récipients contenant le vin et l’huile et, des trois premiers doigts de la main droite, tient l’extrémité de son orarion élévée vers te sanctuaire. Quand le Choeur achève le dernier tropaire, il dit à haute voix: Prions le Seigneur. Le Choeur: Kyrie eleison. Pendant ce temps le Prêtre prend en main droite un des pains et trace, avec ce pain, un signe de croix sur les quatre autres pains; puis il dit la prière, à haute voix: quand il arrive à bénis toi-même, il trace, de la main droite, un signe de croix en indiquant successivement les pains, le froment, le vin et l’huile. Seigneur Jésus Christ notre Dieu, qui as béni cinq pains dans le désert et rassasié cinq mille personnes, bénis toi-même ces pains, ce froment, ce vin et cette huile; multiplie-les dans cette ville (ou ce village ou ce saint monastère) et dans le monde entier; et sanctifie tous les fidèles qui en prendront. Car tu es celui qui bénit et sanctifie toute chose, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très- saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Diacre couvre les récipients contenant le vin et l’huile, prend en mains le plateau et le porte dans le sanctuaire; les céroféraires accompagnent jusqu’aux portes saintes; là te Prêtre, après que le Choeur a chanté 3 fois: Que le nom du Seigneur soit béni dès maintenant et jusque dans les siècles, se retourne vers le peuple et dit: Que la bénédiction du Seigneur descende sur vous, en sa grâce divine et son amour pour les hommes, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Et l’on commence les Matines. Après que l’on a dit (ou chanté) 3 fois: Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre, aux hommes bienveillance, le Diacre ferme les portes saintes et le Prêtre dépose la chasuble. En Carême, les jours ordinaires (excepté donc le samedi soir et le dimanche soir), là où le Prêtre a coutume de dire le prokimenon, il laisse ce soin au Lecteur, qui dit le prokime- non indiqué dans le Triode de Carême, ainsi que le second prokimenon, entre les deux lectures. Les portes saintes restent fermées. Tous les jours de Carême (excepté le samedi soir, mais y compris le dimanche soir), après (tes lectures et) Daigne, Seigneur, le Prêtre dit devant les portes saintes la litanie Achevons notre prière vespérale. Après les apostiches, le cantique de Siméon, le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Après quoi le Choeur chante les tropai- res Réjouis-toi..., Baptiste du Seigneur..., Priez pour nous... et Sous ta merci (à la fin des 3 premiers tropaires, on fait chaque fois une grande métanie). Puis on dit: Kyrie eleison (40 fois), Gloire... Maintenant... Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez. Le Prêtre, se tenant devant les portes saintes, dit vers le peuple: Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Lecteur: Amen. Roi céleste, affermis la foi des chrétiens orthodoxes, apaise les nations, donne la paix au monde, garde cette ville (ou ce village ou ce saint monastère), place parmi les Justes nos pères et frères défunts, et reçois-nous dans la pénitence et l’action de grâces, toi qui es bon et qui aimes les hommes. Après quoi le Prêtre dit, tourné vers les portes saintes, la prière de saint Ephrem: Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage. On fait une grande métanie. Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité. On fait une grande métanie. Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. On fait une grande métanie, puis 12 petites métanies en disant, chaque fois, à mi-voix: O Dieu, purifie le pécheur que je suis. Puis le Prêtre répète toute la prière de st Ephrem: Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage. Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité. Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. Et l’on fait une grande métanie. Le dimanche soir, on dit la prière de st Ephrem avec 3 grandes métanies seulement (donc sans les petites métanies et la reprise) et l’on passe directement au Congé, à partir de Gloire à toi, Christ Dieu. Du lundi soir au vendredi soir, le Lecteur dit le trisagion et la prière du Seigneur; le Prêtre, l’ecphonèse Car à toi; le Lecteur: Kyrie eleison, 12 fois, puis: Trinité toute-sainte, consubstantielle majesté, indivisible royauté, source de tout bien, accorde ta bienveillance au pécheur que je suis, confirme et instruis mon coeur, écarte de moi toute souillure; illumine mon intelligence, pour que sans cesse je te chante et glorifie, t’adorant et disant: Un seul Saint, un seul Seigneur, Jésus Christ, pour la gloire de Dieu le Père. Amen. Après quoi on dit: Que le nom du Seigneur soit béni dès maintenant et jusque dans les siècles, 3 fois, et le psaume 33: Je bénirai le Seigneur en tout temps, jusqu’à: ils ne failliront point, ceux qui espèrent en lui. Alors le Prêtre dit: Sagesse! Le Choeur: Il est vraiment digne de te bénir, Mère de Dieu, toujours bienheureuse et tout-immaculée, et la Mère de notre Dieu. Le Prêtre: Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Le Choeur: Plus vénérable que les Chérubins. Le Prêtre: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (5 fois). Père, bénissez. Et le Prêtre dit le Congé. LES OFFICES DE COMPLIES Le Prêtre, revêtu de l’étole, dit devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu. Après le trisagion et la prière du Seigneur, il dit l’ecphonèse Car à toi. Le Lecteur lit les psaumes 50, 69 et 142, la Doxologie ordinaire et le symbole de foi. (S’il y a un canon, on l’insère à ce moment.) Après quoi le Lecteur dit II est vraiment digne, le trisagion et la prière du Seigneur; le Prêtre, de nouveau l’ecphonèse Car à toi. Après le kondakion ou les tropaires, les 40 Kyrie eleison, la prière Toi qui en tout temps et à toute heure et Plus vénérable, quand le Lecteur dit: Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre répond: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous! (En Carême, on intercale ici la prière de st Ephrem, puis le trisagion et la prière du Seigneur, avec l’ecphonèse Car à toi.) Le Lecteur dit les prières Vierge pure, Avant d’aller dormir, Plus que toutes glorieuse, Mon espoir, et termine par ces mots: garde-moi sous ta protection. Le Prêtre dit alors: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Lecteur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le Pêtre dit le Congé: Que (celui qui est ressuscité des morts,) le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, de nos Pères vénérables et théophores, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Il peut arriver que le Prêtre doive dire, en l’absence du Supérieur ou en tant que tel: Bénissez-moi, pères et frères saints, et pardonnez au pécheur que je suis toutes les fautes que j’ai commises en ce jour et tous les jours de ma vie, en parole, en action, en pensée, avec tous mes sens. Il se prosterne vers les frères, le front contre terre (sauf le samedi soir, le dimanche soir, de Pâques à la clôture de Pentecôte, ainsi que les jours de fête et d’après-fête, où l’on se contente de toucher la terre avec le dos de ta main droite). Les frères lui répondent: Que Dieu vous (te) pardonne, Père saint, et vous (te) fasse miséricorde! puis: Bénissez-moi, Père saint, etc. Tandis que les frères font vers lui une métanie, le Prêtre dit: Qu’en sa grâce Dieu nous pardonne tous et nous fasse miséricorde! Puis il se retourne vers les portes saintes et dit la litanie. A chaque demande le Choeur répond: Kyrie eleison. Prions pour la paix du monde. Pour (notre roi N. et pour) tous les chrétiens fidèles et orthodoxes. Pour notre archevêque (ou évêque) N., (notre archimandrite ou higoumène N.) et pour tous nos frères dans le Christ. Pour ceux qui veillent sur notre pays. Pour nos pères et frères absents. Pour ceux qui nous servent ou qui nous ont servis. Pour ceux qui nous haïssent et pour ceux qui nous aiment. Pour ceux qui nous ont demandé, malgré notre indignité, de prier pour eux. Pour la délivrance des captifs. Pour ceux qui naviguent au péril de la mer (et sur les routes du ciel). Pour ceux que frappe la maladie. Prions aussi pour l’abondance des fruits de la terre. Et pour toute âme chrétienne professant la vraie foi. Pour les fondateurs et les bienfaiteurs de cette sainte église {ou de ce saint monastère). Pour nos pères et frères défunts. Et pour tous les défunts orthodoxes du monde entier. Le Supérieur: Disons aussi pour nous-mêmes: Ch. Kyrie eleison (3 fois). Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Lorsque, pour Noël, la Théophanie et l’Annonciation, la vigile nocturne se compose des grandes compiles et des matines, le Prêtre revêt la chasuble et le Diacre, le stikharion. On ouvre les portes saintes et on fait l'encensement comme au début d’une vigile. Le Diacre, se tenant devant les portes, dit: Bénissez, Seigneur, et le Prêtre, devant l’autel: Béni soit notre Dieu, puis on continue l’encensement. Après le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre dit, de l’endroit où il se trouve, l’ecphonèse Car à toi. Après l’encensement de toute l’église, on ferme tes portes saintes. Si Ton veut commencer de façon plus simple, le Prêtre, revêtu de l’étole, dit la bénédiction initiale devant les portes saintes, et l’encensement solennel de toute l’église peut se faire quan'd le Choeur chante Dieu est avec nous. On ouvre les portes saintes pour Dieu est avec nous, pour le tropaire de la fête et pour le kondakion. Après la prière du Seigneur, le Prêtre dit, chaque fois, l’ecphonèse Car à toi. Après Au nom du Seigneur, Père, bénissez (vers la fin de la Ie et de la 2e partie), il dit, devant les portes saintes: Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. A la fin de la Doxologie ordinaire, on ouvre les portes saintes, et Ton se rend au fond de l’église pour la Litie. Le reste se fait comme pour une vigile normale: apostiches, artoclasie et matines. En Carême, quand les grandes compiles sont célébrées à part, le Prêtre, revêtu de l’étole, dit: Béni soit notre Dieu devant les portes et le rideau fermés. (La Ie semaine de Carême, après Venez, adorons, le Lecteur lit le psaume 69: pendant ce temps le Prêtre, sortant par la porte nord, s’il se trouve au sanctuaire, ou bien, si c’est l’usage, revêtant la chasuble et sortant par tes portes saintes, se rend devant le pupitre pour y lire, cierge en main, les tropaires du grand canon. Après la 9e ode, le Prêtre retourne à l’autel, ferme les portes et dépose la chasuble. Si les tropaires sont lus par un lecteur ou chantés par le Choeur, le Prêtre reste à l'autel ou dans sa stalle.) La Ie partie des grandes complies se compose ainsi: psaumes 4, 6, 12, 24, 30 et 90, puis Dieu est avec nous, Au déclin de ce jour, La nature incorporelle des Chérubins et Je crois en un seul Dieu. A la fin du symbole de foi, le Prêtre vient devant les portes saintes et dit les invocations, répétées par le Choeur (2 fois pour la Ie invocation, 1 fois pour les autres). Très-sainte Dame, Mère de Dieu, intercède pour nous. Toutes les célestes Puissances angéliques, intercédez pour nous. Saint Jean, Prophète, Précurseur et Baptiste de notre Seigneur Jésus Christ, intercède pour nous. Saints et glorieux Apôtres, Prophètes et Martyrs, et tous les Saints, intercédez pour nous. Pères saints et théophores, Pasteurs et Docteurs de l’univers, intercédez pour nous. Invincible et divine puissance de la précieuse et vivifiante Croix, protège-nous. O Dieu, purifie-nous de tout péché. O Dieu, purifie-nous de tout péché... Le Choeur achève: ...et prends pitié de nous. (Ces invocations peuvent, selon d’autres usages, être dites par un lecteur alternant avec les chantres, ou bien être chantées par deux choeurs.) Suivent le trisagion et la prière du Seigneur, avec l’ecphonèse Car à toi. Après les tropaires, le Lecteur dit 40 Kyrie eleison et Plus vénérable, puis: Au nom du Seigneur, Père, bénissez. Le Prêtre dit, devant les portes saintes: Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Après la prière de saint Basile commence la 2e partie: Venez, adorons, psaumes 50 et 101, prière de Manassé, trisagion et prière du Seigneur, avec l’ecphonèse Car à toi. Après les tropaires, le Lecteur dit 40 Kyrie eleison et Plus vénérable, puis: Au nom du Seigneur, Père, bénissez. Le Prêtre, devant les portes saintes, dit à nouveau: Par les prières de nos saints Pères. Après la prière de saint Mardaire commence la 3e partie: Venez, adorons, le psaume 69 (s’il n’a déjà été lu au début de l’office, comme cela se fait la Ie semaine de Carême) et le psaume 142; puis la Doxologie ordinaire. (S’il y a un canon ou un tri-ode à lire aux grandes complies, on l’insère à cet endroit et l’on ajoute: Il est vraiment digne de te bénir.) Après le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. On chante Seigneur des Puissances. Après les théotokia, le Lecteur dit Kyrie eleison 40 fois, Toi qui en tout temps et à toute heure, Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez. Le Prêtre dit devant les portes saintes: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous! En Carême, il dit aussi la prière de st Ephrem: Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage. (Grande métanie.) Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité. (Grande métanie.) Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. (Grande métanie.) On fait les 12 petites métanies en disant: O Dieu, purifie le pécheur que je suis. Puis le Prêtre répète la prière de st Ephrem, et l’on fait une grande métanie. Le Lecteur dit le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre, l’ecphonèse Car à toi; le Lecteur: Kyrie eleison, 12 fois, puis les prières Vierge pure, Avant d’aller dormir, Plus que toutes glorieuse, Mon espoir, et termine par ces mots: garde-moi sous ta protection. Le Prêtre dit alors: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Lecteur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le vendredi soir (déjà hors carême) et les jours de fête, le Prêtre dit la formule ordinaire du Congé: Que le Christ notre vrai Dieu (voir aux petites compiles). Les autres soirs, les frères se prosternent, la tête contre le sol, tandis que le Prêtre, tourné vers eux, dit la prière suivante: Maître plein de miséricorde, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par l’intercession de notre Dame, la très-pure Mère de Dieu et toujours-vierge Marie; par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles; par les prières du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean; des saints, glorieux et illustres Apôtres; des saints et victorieux martyrs; de nos Pères vénérables et théophores; de tes saints et justes aïeux Joachim et Anne, et de tous les Saints, accueille avec bienveillance notre prière, accorde-nous la rémission de nos fautes, à l’ombre de tes ailes protège-nous, éloigne de nous tout ennemi et adversaire, pacifie notre vie, Seigneur, aie pitié de nous et du monde qui est tien, et sauve nos âmes, toi qui es bon et qui aimes les hommes. L'office s’achève comme les petites compiles (voir plus haut): Bénissez-moi, pères et frères saints, et le pardon mutuel; puis la litanie Prions pour la paix du monde. Le Prêtre, revêtu de l’étole, dit devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu. Après le trisagion et la prière du Seigneur, il dit l’ecphonèse Car à toi. Le Lecteur dit Venez, adorons et le psaume 50, puis il lit, en semaine, le cathisme indiqué (du lundi au vendredi le psaume 118, le samedi les psaumes 64 à 69) et, le dimanche, le canon triadique de l’Octoèque, selon le ton occurrent. Suit, en semaine, le symbole de foi, le dimanche, 9 tropaires triadiques. Après le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Puis on dit, le dimanche, Vhypakoï du ton occurrent, les jours de fête, le tropaire du Ménée, les autres jours, 3 tropaires fixes. Après les 40 Kyrie eleison, Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre dit: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous. En Carême, il dit aussi la prière de st Ephrem avec 3 grandes métanies et, après les 12 petites métanies, la répétition de la prière avec une grande métanie. Le dimanche, il dit Gloire à toi, Christ Dieu et le Congé. Le samedi, on lit 2 prières, les autres jours, 2 ou 3 prières, selon les saisons. Après quoi, le Lecteur dit encore Venez, adorons et les psaumes 120 et 133. Après le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Puis on dit, les jours de fête, le kondakion du Ménée, les jours ordinaires, les tropaires et kondakion des défunts, et un théotokion, puis Kyrie eleison, 12 fois, et une prière pour les défunts; enfin Plus que toutes glorieuse et Mon espoir. Après garde-moi sous ta protection, le Prêtre dit: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Lecteur: Gloire au Père.. Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le Prêtre dit le Congé: Que (celui qui est ressuscité des morts,) le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, de nos Pères vénérables et théophores, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. L’office s’achève comme les petites compiles (voir plus haut): Bénissez-moi, pères et frères saints, et le pardon mutuel; puis la litanie Prions pour la paix du monde. Il faut savoir que, selon l’usage de la sainte montagne de l’Athos, après la prière pour les défunts, on ne dit pas: Plus que toutes glorieuse etc., mais les tropaires Aie pitié de nous, Seigneur..., Seigneur, aie pitié de nous... et Ouvre-nous la porte de ta compassion, après quoi le Prêtre dit cette litanie: Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Ch. Kyrie eleison (S fois). Prions encore afin que cette ville (ou ce village ou ce saint monastère) et le pays tout entier soient protégés contre la famine, les épidémies, les tremblements de terre, les inondations, les incendies, les invasions et la guerre civile; et pour que notre Dieu, dans sa bonté et son amour des hommes, nous soit propice et bienveillant, qu’il écarte de nous toute adversité, nous délivre des justes châtiments qui nous menacent et qu’il nous prenne en pitié. Ch. Kyrie eleison (3 ou 40 fois). Exauce-nous, Dieu notre Sauveur, espoir de ceux qui demeurent aux extrémités de la terre et de ceux qui sont loin sur mer; sois indulgent, ô Maître, pour nos péchés et prends pitié de nous. Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Si l’on fait l'office royal, le Prêtre, revêtu de l’étole, dit devant l’autel: Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. En Carême, le Lecteur dit le trisagion et la prière du Seigneur; et le Prêtre, l’ecphonèse: Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. En temps ordinaire, le Lecteur dit tout de suite: Amen et Venez, adorons, puis les psaumes 19 et 20. Pendant ce temps le Prêtre encense toute l’église (avec la cassolette, quand c’est l’usage). Après tes psaumes, le Lecteur dit le trisagion et la prière du Seigneur; le Prêtre, l’ecphonèse Car à toi. Le Lecteur ayant dit le tropaire de la Croix, Gloire au Père..., le kondakion, Maintenant... et le théotokion, le Prêtre dit devant l’autel la petite litanie suivante. A chaque demande le Choeur répond: Kyrie eleison (3 fois). Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Nous te prions encore (pour notre roi N. et) pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes. Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Au nom du Seigneur, Père, bénissez. MATINES FESTIVES ET ORDINAIRES Le Prêtre, traçant avec l’encensoir un signe de croix vertical, dit devant l’autel: Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Supérieur ou le lecteur désigné dit 3 fois: Gloire à Dieu au plus haut des cieux et 2 fois: Seigneur, ouvre mes lèvres, puis il dit l’hexapsalme: psaumes 3, 37, 62 et 87, 102, 142. Quand on célèbre la Vigile, on ne dit pas l’office royal, mais les Matines commencent directement par l’hexapsalme. Pendant tes trois premiers psaumes, le Prêtre, revêtu de l’étole, reste dans le sanctuaire; quand le Lecteur dit 3 fois Alléluia et Gloire à toi, ô Dieu, le Prêtre sort par la porte nord, se tient devant les portes saintes et, la tête découverte, lit en secret les prières de matines. Prière 1 Nous te rendons grâces, Seigneur notre Dieu, car tu nous as fait lever de notre couche et tu as mis sur nos lèvres une parole de louange, pour adorer et invoquer ton saint nom. Et nous te prions, en vertu de la miséricorde dont tu as toujours gratifié notre vie: maintenant encore, envoie ton secours à ceux qui se tiennent en présence de ta sainte gloire et qui attendent de toi le trésor de ta miséricorde; et donne à ceux qui te servent en tout temps avec crainte et amour de louer ton ineffable bonté. Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 2 Depuis la nuit notre esprit veille devant toi, ô notre Dieu, car la lumière de tes commandements éclaire la terre. Ap- prends-nous à accomplir justice et sainteté en te révérant, nous qui te glorifions comme notre Dieu véritable. Incline ton oreille et exauce-nous. Seigneur, souviens-toi nommément de chacun de ceux qui sont ici présents et qui prient avec nous, et par ta puissance sauve-les. Bénis ton peuple et sanctifie ton héritage; donne la paix au monde qui est tien, à tes Eglises, aux prêtres, à nos souverains (ou à nos gouvernants) et à tout ton peuple. Car il est béni et glorifié, ton nom sublime et plein de majesté, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 3 Depuis la nuit notre esprit veille devant toi, ô notre Dieu, car la lumière des tes commandements nous éclaire. Ensei- gne-nous, Seigneur, ta justice, tes préceptes et jugements. Illumine les yeux de notre entendement, pour ne pas nous endormir dans le péché qui mène à la mort. Chasse toute ténèbre de nos coeurs, accorde-nous ton Soleil de justice et garde sans reproche notre vie, sous le sceau de ton Esprit saint. Dirige nos pas sur un chemin de paix. Fais-nous voir, dans l’allégresse, l’aurore et le jour, pour que montent vers toi nos prières de matines. Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 4 Seigneur Dieu, saint et transcendant, toi qui ordonnes à la lumière de briller à partir des ténèbres, qui nous fais reposer dans le sommeil de la nuit et qui nous fais lever pour rendre gloire et implorer ta bonté, laissant fléchir ton coeur, accueil- le*nous prosternés que nous sommes devant toi pour te rendre grâces, autant qu’il est en notre pouvoir. Accorde- nous tout ce que nous te demandons pour notre salut, fais de nous des fils de la lumière et du jour, les héritiers de tes biens éternels. En ta grande compassion, souviens-toi aussi, Seigneur, de tout ton peuple, de ceux qui sont ici présents et qui prient avec nous, ainsi que de tous nos frères qui sur terre, sur mer, en tout lieu soumis à ta seigneurie, implorent ton secours et ton amour des hommes: à tous accorde-nous grande miséricorde; afin que, persévérant dans le salut de l’âme et du corps, nous puissions avec assurance glorifier et bénir ton nom admirable. Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de tendresse et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 5 Trésor de tous les biens, leur source intarissable, Père saint, toi qui fais des merveilles, Maître de toutes choses et Seigneur tout-puissant, tous, nous t’adorons et te prions, invoquant ta miséricorde et ta compassion pour aider et secourir notre misère. Seigneur, souviens-toi de tes serviteurs, agrée nos prières de matines comme encens devant toi, et que nul d’entre nous ne perde ta faveur, mais entoure-nous tous de ta miséricorde. Seigneur, souviens-toi de ceux qui veillent et chantent pour te glorifier ainsi que ton Fils unique, notre Dieu, et ton saint Esprit. Sois leur secours, leur protecteur. Accueille leurs prières à ton céleste et mystique autel. Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 6 Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu de notre salut, car tu règles toutes choses pour le bien de notre vie, en sorte que nous tournions sans cesse les yeux vers toi, comme vers le sauveur et bienfaiteur de nos âmes. Tu nous as fait reposer une partie de la nuit et, nous éveillant du sommeil où nous gisions, tu nous as fait lever pour adorer ton saint nom. Aussi, nous t’en supplions, Seigneur, donne-nous grâce et force, afin de psalmodier avec sagesse et de te prier sans cesse, avec crainte et tremblement, réalisant ainsi notre propre salut sous la protection de ton Christ. Seigneur, sou- viens-toi aussi de ceux qui t’appellent durant la nuit: écoute leur clameur et prends-les en pitié, écrase sous leurs pieds les invisibles ennemis. Car tu es le roi de la paix et le sauveur de nos âmes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 7 Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous as fait lever de notre couche et nous as rassemblés à l’heure de la prière, montre-nous ta faveur lorsque s’ouvrent nos lèvres, agrée nos pauvres actions de grâces et apprends-nous tes volontés, car nous ne savons prier comme il convient si tu ne nous conduis toi-même, Seigneur, par ton saint Esprit. Aussi, nous t’en prions, remets, efface, pardonne tous les péchés que nous avons commis jusqu’à cette heure, en parole, en action, en pensée, de plein gré ou sans le vouloir. Car si tu tiens compte de nos fautes, Seigneur, Seigneur, qui donc subsistera? mais près de toi se trouve le pardon. Tu es le seul saint, le seul secours, le puissant défenseur de notre vie: à toi notre louange en tout temps! Que la majesté de ton règne soit bénie et glorifiée, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 8 Seigneur notre Dieu, qui nous as tirés de la torpeur du sommeil et nous as convoqués par un saint appel pour que, même en la nuit, nous élevions les mains et te rendions grâces pour tes justes jugements, accueille nos prières, nos supplications, nos actions de grâces et nos offices de la nuit. Accor- de-nous, Seigneur, une foi inébranlable, une ferme espérance, une sincère charité. Bénis nos entrées et nos sorties, nos oeuvres, nos actions, nos paroles, nos désirs. Et donne-nous d’atteindre le début du jour en louant, chantant et bénissant ton ineffable et suprême bonté. Car à ton nom très-saint convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 9 Fais luire en nos coeurs, Maître ami des hommes, la pure lumière de la divine connaissance et ouvre les yeux de notre entendement à l’intelligence de ton message évangélique. Pé- nètre-nous de crainte envers tes bienheureux commandements, afin qu’ayant réprimé tous nos charnels désirs nous progressions dans la vie spirituelle, en suivant ton bon plaisir dans toutes nos pensées et nos actions. Car tu es la sanctification et l’illumination de nos âmes et de nos corps, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 10 Seigneur notre Dieu, qui par le repentir accordes aux hommes la rémission de leurs fautes et qui nous as donné, en la repentance du prophète David, un modèle de prise de conscience et de confession des péchés pour en obtenir le pardon; toi-même, Seigneur, devant le nombre et la gravité des fautes dans lesquelles nous sommes tombés, aie pitié de nous en ta grande bonté, en ton immense miséricorde efface nos iniquités. Contre toi, Seigneur, nous avons péché, contre toi qui connais les profonds mystères du coeur humain et qui seul as le pouvoir de remettre les péchés. Crée en nous un coeur pur, et que nous soutienne un esprit souverain! Fais-nous connaître ta joie de ton salut, ne nous rejette pas loin de ta face; mais permets-nous, en ta bonté et ton amour pour les hommes, de t’offrir, jusqu’à notre dernier souffle, le juste sacrifice, la parfaite oblation, sur ton autel. Par la miséricorde, la compassion et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 11 Seigneur notre Dieu, toi qui soumets à ta volonté les puissances intellectuelles et spirituelles, nous t’en prions et supplions, reçois de nous les chants de louange par lesquels, avec toutes tes créatures, nous essayons de te glorifier et comble- nous, en retour, de tes riches bienfaits. Car devant toi fléchit tout genou, au ciel, sur terre et aux enfers; tout ce qui vit et respire et toute la création chante ta gloire inaccessible, seul Dieu véritable, si riche en miséricorde. Car les Puissances des cieux chantent ta louange, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Prière 12 Nous te louons, nous te chantons, nous te bénissons, nous te rendons grâces, ô Dieu de nos Pères, car tu as repoussé l’obscurité de la nuit et nous as fait voir à nouveau la lumière du jour. Mais nous implorons ta bonté: pardonne-nous nos péchés et reçois notre prière, dans ta grande tendresse; car nous nous réfugions près de toi, Dieu de miséricorde et tout-puissant. Fais luire dans nos coeurs le vrai Soleil de ta justice, éclaire notre esprit et garde tous nos sens, afin que, marchant avec dignité, comme en plein jour, sur la voie de tes commandements, nous parvenions à la vie éternelle (car en toi est la source de la vie) pour y jouir de la lumière inaccessible. Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. A la fin de l’hexapsalme, si te Diacre doit dire la litanie, il sort du sanctuaire par la porte nord de façon à arriver devant les portes saintes, à la gauche du Prêtre, quand te Lecteur achève le Gloire au Père. Le Prêtre et le Diacre font ensemble trois métanies pendant le triple Allelulia et se saluent mutuellement. Le Prêtre rentre au sanctuaire par la porte sud et le Diacre, de sa place habituelle, dit la grande litanie de paix. Si c’est le Prêtre qui doit la dire, il reste devant les portes saintes. A chaque demande de la litanie le Choeur répond: Kyrie eleison. En paix prions le Seigneur. Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur. Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Eglises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur. Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur. Pour notre archevêque {ou évêque) N., pour l’ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur. Pour notre (roi N. et pour toute sa maison royale, pour notre) patrie et pour ceux qui la gouvernent, prions le Seigneur. Pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes, prions le Seigneur. Pour cette cité {ou ce village ou ce saint monastère), pour toute ville et contrée, et pour les fidèles qui y demeurent, prions le Seigneur. Pour qu’il nous accorde un temps favorable, l’abondance des fruits de la terre et des jours de paix, prions le Seigneur. Pour les voyageurs, les navigateurs, les malades, les opprimés, les captifs, et pour le salut de tous, prions le Seigneur. Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Le Choeur: A toi, Seigneur. Le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Celui qui a dit la grande litanie reste devant tes portes pour les versets du matin. Lorsqu’on ne chante pas l’Allelulia, il dit: Le Seigneur est Dieu, il nous est apparu; béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Le Choeur chante ce refrain, sur le ton du tropaire apolytikion, après chacun des versets suivants: 1. Rendez grâce au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour. 2. Toutes les nations m’ont entouré, au nom du Seigneur je les ai repoussées. 3. Non, je ne mourrai pas, je vivrai et publierai les hauts faits du Seigneur. 4. La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle, c’est là l’oeuvre du Seigneur: une merveille à nos yeux. Pendant tout le grand Carême, du lundi au vendredi, pendant la semaine de la Tyrophagie, le mercredi et le vendredi, et, là où c’est l’usage, le premier jour du carême de Noël s’il tombe du lundi au vendredi, le Prêtre ou le Diacre dit, après la grande litanie: Alléluia, alléluia, alléluia. Le Choeur chante ce refrain, selon le ton occurrent (pendant la Semaine Sainte, sur le ton 8), après chacun des versets suivants: 1. La nuit, je veille devant toi, Seigneur, car tes préceptes illuminent la terre. 2. Apprenez la justice, vous tous, les habitants de l’univers. 3. Envers ton peuple seront connus ton zèle et ton amour. 4. Multiplie ton peuple, Seigneur, multiplie ton peuple, manifeste ta gloire. Aux matines des Défunts, le Prêtre dit: Alléluia, alléluia, alléluia. Le Choeur chante le triple Alléluia sur le ton 8 le Samedi de Carnaval et le Samedi avant Pentecôte, sur le ton 2 les samedis de la 2e, 3e et 4e semaine de Carême. Versets: 1. Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; leur souvenir demeure d’âge en âge. 2. Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. Après les versets du matin, le Choeur chante te tropaire de la fête, ou le tropaire du Saint avec son théotokion, ou bien, en Carême, les triadiques du ton occurrent. Suit la lecture du Psautier. En semaine, on lit 2 ou 3 cathismes, selon les temps de l’année. Les jours prescrits (fêtes de grande doxologie, jours d'avant-fête, d’après-fête, et te samedi), après chacun des cathismes du Psautier, te Prêtre dit la petite litanie, avec l’ecphonèse suivante: pour la Ie stichologie, Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire...; pour la 2e stichologie, Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire...; pour la 3e stichologie, Car à ton nom convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire... Et après l’ecphonèse on chante ou lit le cathisme poétique de l’Octoèque, du Triode, du Pentecostaire ou du Ménée. Le dimanche, on a généralement 3 cathismes du Psautier. Chaque cathisme est suivi de la petite litanie et du cathisme poétique. Mais dans beaucoup d’églises on omet les deux premières stichologies, et la 3e stichologie est réduite aux quelques versets chantés du «Polyéléos»: Louez le nom du Seigneur, louez-le, vous tous qui servez le Seigneur. Alléluia... Béni soit depuis Sion le Seigneur qui demeure à Jérusalem. Allelulia... Rendez gloire au Seigneur, car il est bon, car éternel est son amour. Alléluia... Rendez gloire au Dieu du ciel, car il est bon, car éternel est son amour. Alléluia... Avant le Polyéléos, le Prêtre revêt ta chasuble. Au début du Polyéléos, le Diacre ouvre les portes saintes. Les dimanches du Fils prodigue, de Carnaval et de la Tyrophagie, on ajoute au Polyéléos le psaume 136: Près des fleuves de Babylone, chanté avec l’antienne Alléluia. Après le Polyéléos, le Prêtre, accompagné du Diacre (qui tient son cierge allumé) encense toute l’église pendant que le Choeur chante les Evloghitaria de la Résurrection avec le refrain: Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés. Après les Evloghitaria, le Diacre dit la petite litanie. Les jours de fête, le Diacre, ayant ouvert les portes saintes au début du Polyéléos, prend en main gauche son cierge allumé et en main droite l’encensoir. Le Prêtre prend sur l’autel l’icône de la fête. Le Diacre, qui encense en marchant à reculons, et le Prêtre, qui tient l’icône sur sa poitrine, sortent par les portes saintes et se rendent au milieu de la nef, précédés par te ou les porte-cierge; là le Prêtre dépose l’icône sur un pupitre. Dans les église russes, à la fin du Polyéléos, te Diacre remet l’encensoir au Prêtre et se tient face à lui, de l’autre côté de l’icône; les officiants, portant un cierge en main, chantent alors le Mégalynaire de la fête, qui est repris comme refrain par le Choeur, avec des versets adaptés à la fête, autant de fois qu’il est nécessaire pendant que te Prêtre, accompagné du Diacre, encense l’icône sur les 4 côtés, l’autel sur les 4 côtés, le sanctuaire, l’iconostase, toute l’église, l’assistance, de nouveau les icônes despotiques, enfin l'icône de la fête, par devant, et le Diacre; le Diacre encense le Prêtre et remet l’encensoir au servant. Après Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (3 fois) et la reprise finale du Mégalynaire, le Diacre, se tenant à droite du Prêtre au milieu de la nef ou bien sur la soléa devant l’icône du Sauveur, dit la petite litanie. Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Ch. Kyrie eleison (2 fois), puis A toi, Seigneur. Le Prêtre dit l’ecphonèse: Car à ton nom convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Pendant l’ecphonèse, le Diacre rentre au sanctuaire par la porte sud. Les jours ordinaires, quand il n’y a pas d’évangile, on passe directement au psaume 50 (précédé, en temps pascal, de Ayant contemplé la Résurrection du Christ). Le dimanche, on dit l’hypakoï et les anavathmi du ton occurrent (3 antiennes pour les 7 premiers tons, 4 pour le ton 8; chaque antienne se termine par Gloire... Maintenant, et un tropaire en l’honneur du saint Esprit). Les jours de fête, quand on a porté l’icône au milieu de la nef, on chante, après la petite litanie et le cathisme de la fête, la Ie antienne des anavathmi du ton 4: Dès ma jeunesse, elles m’ont traqué, les passions qui m’assaillent, mais toi, ô mon Sauveur, protège-moi et sauve-moi. Que soient tous confondus par le Seigneur les ennemis de Sion, qu’ils soient comme l’herbe que roussit le feu qui la dessèche! Gloire au Père... Maintenant... C’est par grâce de l’Esprit saint que toute âme vit et s’élève en toute pureté pour resplendir de la triple unité en un mystère sacré. Pendant cette dernière strophe, le Diacre s’approche de l’autel en faisant 3 petites métanies, prend l’évangéliaire et l’élève au-dessus de ses yeux, franchit les portes saintes et s’arrête sur l’ambon, face au peuple. Quand le Choeur achève les anavathmi, il dit: Sagesse! soyons attentifs! et le prokimenon de la fête (voir plus loin, au calendrier des fêtes fixes et mobiles) en alternant avec le Choeur; puis: Prions le Seigneur, et le Choeur: Kyrie eleison; le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es saint, ô notre Dieu, et reposes parmi les saints, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen; le Diacre, alternant avec le Choeur: Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur, et le verset: Louez Dieu dans son sanctuaire, louez-le au firmament de sa puissance; puis, de nouveau: Que tout ce qui vit et respire, et le Choeur achève: loue le Seigneur. Alors le Diacre dit: Et pour qu’il nous soit donné d’écouter dignement le saint Evangile, prions le Seigneur notre Dieu, et il se rend vers le milieu de la nef. Le Choeur chante Kyrie eleison, 3 fois. Arrivé près de l’icône, côté nord, le Diacre dit: Sagesse! debout! écoutons le saint Evangile. Le Prêtre, bénissant le peuple: Paix à tous. Le Choeur: Et à votre esprit. Pendant ce temps le Diacre, tourné vers le sud-ouest, de façon à ne pas se trouver entre l’autel et le Prêtre (à moins que ce dernier n’occupe une position surélevée, sur quelque estrade ou ambon), ouvre l’évangéliaire et le tient incliné sur sa poitrine ou sur son front, à hauteur convenable pour le Prêtre, qui dit: Lecture du saint Evangile selon saint N.; le Choeur: Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi; le Diacre: Soyons attentifs! Quand le Prêtre a terminé la lecture, il baise le livre ouvert et le Diacre referme l’évangéliaire. Si ta fête tombe un dimanche, il dépose le livre sur un pupitre, à droite de l’icône, pour que les fidèles puissent vénérer, au moment voulu, l’image de la Résurrection. Sinon, il reporte l'Evangile sur l’autel, en passant par les portes saintes, et revient, par une des portes latérales, vers le milieu de la nef, à droite du Prêtre. Quand on ne fait pas le transfert de l’icône, le Prêtre lit l’évangile sur un pupitre, dans les portes saintes, face au peuple. Noter que sur le lieu et le mode de proclamation de l’Evangile, les usages peuvent varier et que, chez les Grecs, l’évangile de Résurrection est lu, le dimanche, après la 8e ode du canon. Le dimanche, après la dernière antienne des anavathmi, le Diacre, se tenant près des portes saintes, dit: Sagesse! soyons attentifs! et, si c’est l’usage, le prokiménon du ton occurrent, en alternant avec le Choeur. 1er ton: Maintenant je vais me lever, dit le Seigneur, * je veux assurer le salut et le garantir pour toujours. Vt: Paroles sincères, les paroles du Seigneur. 2e ton: Eveille-toi, Seigneur, défends ma cause au jugement, * et l’assemblée des peuples fera cercle autour de toi. Vt: Seigneur mon Dieu, en toi j’espère, sauve-moi. 3e ton: Dites aux nations que le Seigneur est roi: * il a fixé l’univers qui ne chancellera pas. Vt: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur par toute la terre. 4e ton: Lève-toi, Seigneur, viens à notre aide * et rachète- nous pour la gloire de ton nom. Vt: O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’œuvre que tu fis de leur temps, aux jours d’autrefois. 5e ton: Lève-toi, Seigneur, mon Dieu, et dresse ta main, * car tu règnes pour les siècles des siècles. Vt: Je te rends grâces, Seigneur, de tout mon coeur, j’énonce toutes tes merveilles. 6e ton: Seigneur, réveille * ta puissance, et viens à notre secours. Vt: Pasteur d’Israël, prête l’oreille, toi qui mènes Joseph comme un troupeau. 7e ton: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et dresse ta main, * ne laisse pas dans l’oubli les malheureux jusqu’à la fin. Vt: Je te rends grâces, Seigneur, de tout mon coeur, j’énonce toutes tes merveilles. 8e ton: Le Seigneur règne pour les siècles, * ton Dieu, ô Sion, d’âge en âge. Vt: Loue, ô mon âme, le Seigneur; je veux louer le Seigneur tant que je vis. Le Choeur ayant fini de chanter le prokiménon, le Diacre dit: Prions le Seigneur; le Choeur: Kyrie eleison; le Prêtre, devant l’autel: Car tu es saint, ô notre Dieu, et reposes parmi les saints, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen; te Diacre, alternant avec le Choeur: Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur, et le verset: Louez Dieu dans son sanctuaire, louez-le au firmament de sa puissance; puis, de nouveau: Que tout ce qui vit et respire, et le Choeur achève: loue le Seigneur. Alors le Diacre, élevant son orarion vers l’autel, dit: Et pour qu’il nous soit donné d’écouter dignement le saint Evangile, prions le Seigneur notre Dieu. Le Choeur: Kyrie eleison, 3 fois; le Diacre, tourné vers le peuple: Sagesse! debout! écoutons le saint Evangile. Le Prêtre, bénissant le peuple: Paix à tous. Le Choeur: Et à votre esprit. Le Prêtre, prenant l’évangéliaire, l’ouvre sur le coin droit fsud-ouest) de l’autel en disant: Lecture du saint Evangile selon saint N.\ le Choeur chante: Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi. Le Diacre, se tenant face au Prêtre, de l’autre côté (nord-est) de l’autel, dit: Soyons attentifs! Le Prêtre lit un des onze évangiles de Résurrection des matines du dimanche. A la fin de la lecture, le Prêtre baise le livre et te referme. Quand le Choeur chante: Ayant contemplé la Résurrection du Christ, te Prêtre, précédé du Diacre, sort par les portes saintes, tenant l’évangéliaire de façon à montrer l’image de la Résurrection et s’arrête sur l’ambon; les céroféraires accompagnent depuis les portes saintes. Si la vénération de l’Evangile n’est pas reportée au début du canon, les fidèles viennent baiser l’évangéliaire pendant la lecture du psaume 50. Autrement, l’Evangile est porté au milieu de la nef et déposé sur un pupitre; le Prêtre se tient devant l’évangéliaire et le Diacre, à sa droite. Après la lecture du psaume 50, le Choeur chante: Gloire au Père... Par les prières des Apôtres... Maintenant... Par les prières de la Mère de Dieu... Aie pitié de moi, ô Dieu, et Ressuscité du tombeau. Les dimanches du Pré-carême et du grand Carême, on chante: Gloire au Père... Ouvre-moi les portes de la pénitence... Maintenant... Conduis-moi sur le chemin du salut... Aie pitié de moi, ô Dieu, et Me souvenant de la multitude... Les jours de fête, au moins le dernier stichère est propre à la fête. Si l’on omet la prière Sauve, Seigneur, ton peuple, le Prêtre dit aussitôt, et de l’endroit où il se trouve, l’ecphonèse: Par la miséricorde, la compassion et l’amour pour les hommes... Sinon, le Diacre va (directement s’il se trouve dans ta nef ou par la porte nord s’il vient du sanctuaire) devant l’icône du Sauveur ou bien devant le montant sud des portes saintes en regardant vers l’icône du Sauveur (selon que le Prêtre se trouve au milieu de la nef ou bien à l’autel) et dit à haute voix: Sauve, Seigneur, ton peuple et bénis ton héritage. Dans ta pitié et ta compassion visite le monde qui est tien, rélève le front des chrétiens orthodoxes et fais descendre sur nous le trésor de ta miséricorde; par l’intercession de notre Dame, la très-pure Mère de Dieu et toujours-vierge Marie; par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix; par la protection des célestes Puissances incorporelles; par les prières du vénérable et glorieux Prophète, le Précurseur et Baptiste Jean; des saints, glorieux et illustres Apôtres; de nos Pères parmi les saints, les grands évêques et docteurs universels Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome; (gr. Athanase et Cyrille, patriarches d’Alexandrie;) (si. de notre Père parmi les saints,) Nicolas, archevêque de Myre en Lycie, (gr. et Spyridon, évêque de Trimythonte,) le thaumaturge; (si. des saints Méthode et Cyrille, apôtres des Slaves; du saint égal aux Apôtres, le grand prince Vladimir;) (gr. des saints mégalomartyrs Georges le tropéophore et Démètre le myroblyte;) des saints et victorieux Martyrs; (si. de la sainte mégalomartyre Barbara;) de nos Pères vénérables et théophores (si. Antoine et Théodose des grottes de Kiev) (oe. Antoine le Grand, Benoît de Nursie, Athanase l’Athonite, Antoine et Théodose, Serge de Rado- nège, Séraphim de Sarov...;) (de saint N., patron de cette église; de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour;) de tes saints et justes aïeux Joachim et Anne, et de tous les saints; nous t’en supplions, Seigneur, en ta grande miséricorde, exauce la prière des pécheurs que nous sommes et prends pitié de nous. Ch. Kyrie eleison (12 fois). Le Prêtre dit l’ecphonèse: Par la miséricorde, la compassion et l’amour pour les hommes de ton Fils unique, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Et l’on commence le canon de matines. Les jours ordinaires, le canon suit immédiatement la lecture du psaume 50. Pendant tout le grand Carême (excepté les samedis et le Jeudi du Grand Canon), entre te psaume 50 et le canon, on dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple et l’ecphonèse Par la miséricorde. Aux matines des grandes fêtes, quand le Choeur commence à chanter le canon, le Prêtre et le Diacre font deux signes de croix devant le pupitre, baisent (t’évangéliaire et) l’icône de la fête, puis font encore une petite métanie. Le Prêtre se tient à gauche du pupitre (côté nord). Le servant lui présente le récipient contenant l’huile bénie au moment de /'«artocla- sie». Se tournant vers l’autel, le Prêtre fait, avec le pinceau, une onction en forme de croix sur son propre front, puis il se tourne vers l’assistance. Le clergé officiant et les fidèles, après avoir baisé (l’évangéliaire et) l’icône, passent devant le Prêtre pour recevoir l’onction. Les fidèles baisent ensuite la main du Prêtre, qui leur dit: Bonne fête! ou Le Christ est parmi nous! Aux prêtres qui s’approchent le célébrant ne donne pas Ponction, mais le pinceau pour qu’ils s’oignent eux-mêmes. Après avoir reçu Ponction, les fidèles prennent sur le plateau de l’artoclasie un morceau de pain bénit, qu’ils peuvent imbiber de vin. Quant tous les fidèles ont reçu Ponction, le Prêtre et te Diacre reviennent devant te pupitre, s’inclinent devant l’icône et rentrent au sanctuaire par les portes saintes. Le dimanche, le Prêtre reprend l’évangéliaire, avec lequel il bénit le peuple avant de franchir les portes saintes. Quand le Prêtre est rentré au sanctuaire, le Diacre ferme les portes; et le Prêtre dépose la chasuble. Le canon de matines se compose de neuf odes, dont la deuxième ne se rencontre que rarement. Chaque ode commence par un hirmos chanté, suivi d’un refrain lu ou chanté; puis on lit ou chante un certain nombre de tropaires. Le dimanche et les jours de fête, si Poffice n’est pas abrégé, on chante, à la fin de l’ode, une catavasie. Après la 3e ode, le Diacre, se tenant devant les portes saintes si l'on est déjà rentré au sanctuaire, sinon, devant l’icône du Sauveur, dit la petite litanie. Le Prêtre, de l’endroit où il se trouve, dit l’ecphonèse: Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Suivent les cathismes du Ménée (le dimanche, l’hypakoï du ton occurrent, puis le kondakion et les cathismes du Ménée). On chante les odes 4, 5 et 6. Après la 6e ode, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es le roi de la paix et le sauveur de nos âmes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Suivent le kondukion et l’ikos du dimanche ou de la fête, puis le Synaxaire. On chante les odes 7, 8 et 9. Au début de la 8e ode, le Diacre commence à encenser l’autel, le sanctuaire, les portes saintes et l’icône du Sauveur (éventuellement aussi le reste de l’iconostase) de façon à se trouver, à la fin de ta 8e ode, devant l’icône de la Mère de Dieu (ou bien devant l’icône de la fêté). Si l'on doit chanter le Cantique de la Mère de Dieu, il élève l’encensoir devant son icône et dit: Magnifions par des hymnes la Mère de Dieu, mère de la Lumière. Si l’on ne dit pas le cantique de la Mère de Dieu, le Diacre, s’il le peut, chante devant l’icône de la fête le mégalynaire de la 9‘ ode (chanté, sinon, par le Choeur). Puis il encense toute l’église pendant que l’on chante soit la 9e ode, soit le Cantique: Mon âme magnifie le Seigneur..., avec le refrain: Plus vénérable que les Chérubins et plus glorieuse que les Séraphins, ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions. Les jours où l’on ne chante pas le Cantique de la Mère de Dieu sont les suivants: du samedi de Lazare au dimanche de Thomas; les dimanches du temps pascal; les grandes fêtes du Seigneur qui, célébrées te dimanche, suppriment l’office de l’Octoèque dominical (telles que l’Exaltation de la Croix, Noël, la Théophanie, les Rameaux, Pâques, la Pentecôte et la Transfiguration), et ta clôture de ces fêtes quand elle ne tombe pas le dimanche; les autres grandes fêtes du Seigneur ou de la Mère de Dieu, quand elles ne tombent pas le dimanche (8 Septembre, Pokrov ou Protection, 21 Novembre, 2 Février, Annonciation, Ascension et Dormit ion) et la clôture de ces fêtes en dehors du dimanche; la Mi-Pentecôte et sa clôture, le Lundi de Pentecôte; enfin, si ces jours ne tombent pas un dimanche, le 26 Décembre, le Ier, le 7 et le 30 Janvier. Après la 9e ode, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre, Vecphonèse: Car les Puissances des deux chantent ta louange, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. En semaine (excepté les jours d’avant-fête et d’après-fête), entre la 9e ode et la petite litanie, on chante II est vraiment digne de te bénir. Le dimanche (sauf en l'occurrence avec une grande fête du Seigneur supprimant l’office de l’Octoèque dominical), ainsi que le Samedi de Lazare et le Samedi Saint, après l’ecpho- nèse de la petite litanie, le Diacre, resté devant les portes saintes, dit à haute voix l’exapostilaire: Saint est le Seigneur notre Dieu. Le Choeur répète l’exapostilaire. Le Diacre: Au-dessus de tous les peuples notre Dieu! et te Choeur, l’exapostilaire. Le Diacre: Car il est saint, le Seigneur notre Dieu. Et le Choeur chante l'exapostilaire pour la 3e fois. Suit l’exapostilaire de la Résurrection, selon la péricope évangélique. Les jours de fête et les jours ordinaires, on chante ou on lit l’exapostilaire du Ménée; en Carême, le photagogikon. Puis le Choeur chante les Laudes: Que tout ce qui vit et respire loue le Seigneur, louez le Seigneur du haut des cieux, louez-le au plus haut des cieux. A toi, notre Dieu, convient l’hommage de nos chants. Louez le Seigneur, tous les Anges de Dieu, louez-le, toutes les Puissances des cieux. A toi, notre Dieu, convient l’hommage de nos chants. En semaine, on lit les psaumes 148, 149 et 150. Le dimanche et les jours de fête, on intercale, entre les derniers versets, des stichères au nombre de 8, 6 ou 4, selon l’importance de la fête. Pendant le chant des stichères, si c’est un jour de grande doxologie (ayant au moins une étoile dans le calendrier), le Prêtre remet ta chasuble. Après Gloire au Père, on lit ou chante l’éothinon ou le doxastikon; après Maintenant, on chante, le plus souvent, un théotokion (le dimanche: Tu es toute-bénie, Vierge Mère de Dieu). Quand te Choeur chante Maintenant, le Diacre ouvre les portes saintes et se met à droite du Prêtre; selon l’usage russe, quand le Choeur achève le théotokion (ou le stichère final), le Diacre élève son orarion et le Prêtre, élevant les mains, dit à haute et solennelle voix: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Le Choeur chante la grande Doxologie, puis le tropaire de Résurrection ou Vapolytikion de la fête (et son théotokion). Les jours ordinaires, après le psaume 150, on lit la Doxologie ordinaire (ou «petite» doxologie), puis le Prêtre dit la litanie Achevons notre prière de matines (voir plus loin). Après la grande Doxologie et le tropaire, le Diacre dit la litanie suivante, et le Choeur répond, à chaque rogation, Kyrie eleison, 3 fois. Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié. Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes. Nous te prions encore pour notre archevêque (ou évêque) N., (pour notre archimandrite ou higoumène N.) et pour tous nos frères dans le Christ. Nous te prions encore pour notre (roi N. et pour toute sa maison royale, pour notre) patrie et pour ceux qui la gouvernent. Nous te prions encore pour les prêtres, les diacres, les moines, et pour toute notre fraternité dans le Christ. Nous te prions encore pour les bienheureux fondateurs de ce saint temple (ou de ce saint monastère), pour tous nos pères et frères défunts qui reposent ici et pour tous les défunts orthodoxes du monde entier. Nous te prions encore pour qu’obtiennent merci, longue et paisible vie, santé de l’âme et du corps, pardon et rémission de leurs péchés tes serviteurs, les habitants de notre cité (ou qui résident en ce lieu) (ou tes serviteurs (servantes), les frères (soeurs) de ce saint monastère). Nous te prions encore pour ceux qui apportent leurs offrandes à ce saint temple, pour ceux qui y servent et pour ceux qui y chantent, et pour tout le peuple ici présent, qui attend de toi le grand trésor de ta miséricorde. Le Prêtre dit l'ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Diacre dit la litanie suivante. Le Choeur répond Kyrie eleison aux deux premières rogations et Accor- de-le, Seigneur aux six autres demandes. Achevons notre prière de matines au Seigneur. Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce. Demandons au Seigneur que tout entier ce jour soit saint, parfait, paisible et sans péché. Demandons au Seigneur un ange de paix, guide fidèle et gardien de nos âmes et de nos corps. Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de nos péchés et de nos fautes. Demandons au Seigneur ce qui est bon et utile à nos âmes et la paix pour le monde. Demandons au Seigneur de passer le reste de nos jours dans la paix et la conversion. Demandons au Seigneur une fin chrétienne de notre vie, paisible, sans douleur et sans reproche, et notre justification devant le redoutable tribunal du Christ. Faisant mémoire de notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les Saints, offrons-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu. Ch. A toi, Seigneur. Le Prêtre dit l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de tendresse et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen Le Prêtre: Paix à tous. Ch. Et à votre esprit. Le Diacre: Inclinons la tête devant le Seigneur. Le Choeur, lentement: Devant toi, Seigneur. Pendant ce temps, le Prêtre dit en secret la prière sur les fidèles inclinés: Seigneur notre Dieu, qui demeures au plus haut des deux et qui, de ton regard partout présent, veilles sur toute créature, nous avons incliné devant toi notre corps et notre âme, et nous te prions: Saint des saints, étends du haut de ta sainte demeure ton invisible main pour tous nous bénir. Et tous les péchés que nous avons commis de plein gré ou sans le vouloir, Seigneur, en ta bonté et ton amour des hommes, pardonne-les-nous en nous accordant tes biens terrestres et surnaturels. Puis, à haute voix: Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ch. Amen. Le Diacre rentre au sanctuaire pendant l’ec- phonèse et dit: Sagesse! Les jours ordinaires, après Amen, on chante les Apostiches; puis on dit II est bon, le trisagion et la prière du Seigneur; le Prêtre, l’ecphonèse Car à toi; le Choeur: Amen, le tropaire apolytikion et son théotokion. Après quoi le Prêtre (revêtu de l’étole) dit devant les portes saintes (fermées) la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, et son ecphonèse; puis: Sagesse! et le reste. Quand le Diacre (ou le Prêtre) a dit: Sagesse! le Choeur répond: Bénissez! Le Prêtre: Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen. Affermis, Seigneur, la sainte foi des chrétiens fidèles et orthodoxes pour les siècles des siècles. Le Prêtre (s’inclinant vers l’icône de la Mère de Dieu qui se trouve derrière l’autel, à gauche): Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous. Le Choeur: Plus vénérable que les Chérubins et plus glorieuse que les Séraphins, ô Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions. Le Prêtre (s’inclinant vers la croix qui se trouve derrière l’autel, à droite): Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Le Prêtre prend sur l’autel la croix de bénédiction; accompagné du Diacre, il franchit les portes saintes et dit la formule du Congé. Le Dimanche: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Lundi: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, par la protection des célestes Puissances incorporelles, par les prières des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Mardi: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, du vénérable et glorieux Prohète, le Précurseur et Baptiste Jean, des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Mercredi et le Vendredi: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix, par les prières des saints, glorieux et illustres Apôtres, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Jeudi: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, de notre Père parmi les saints, Nicolas archevêque de Myre en Lycie, le thaumaturge, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Samedi: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, des saints et victorieux Martyrs, de nos Pères vénérables et théophores, (de saint N., patron de cette église, de saint N., dont nous célébrons la mémoire en ce jour,) des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Aux fêtes du Seigneur et de ta Mère de Dieu, le Prêtre dit la formule brève du Congé, c’est-à-dire sans tenir compte du jour de semaine et sans mentionner ni le Saint de l’église ni celui du jour ni les saints Joachim et Anne. Cela vaut pour le jour même de la fête. Les jours d’après-fête, il dit la formule complète du Congé, mais sans la mention de la Croix le mercredi et te vendredi. Le jour de la clôture, il dit ta formule brève, mais en mentionnant le Saint du jour. Pour les fêtes du Seigneur, le début de la formule du Congé varie selon le mystère fêté (voir plus loin, au calendrier). Mais, lorsque ta Circoncision ou l’Hypapante tombent un dimanche, la formule dominicale (Que celui qui est ressuscité des morts) prévaut sur celle de la fête; de même pour l’après-fête et ta clôture des grandes fêtes du Seigneur. Pour les fêtes de la Mère de Dieu, la formule du Congé est toujours la même (par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée) et ne mentionne pas te mystère célébré. De même, pour les fêtes des Saints, on ne mentionne pas l’événement (nativité, trépas ou translation des reliques) qui a donné lieu à la célébration. Aux grandes fêtes des Saints, le Prêtre dit aussi la formule brève du Congé, avec la seule mention de la Mère de Dieu, du Saint fêté, et de tous les Saints. Là où c’est l’usage, te Prêtre ajoute, en retournant à l’autel: Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Le Choeur chante Amen et, si c’est l’usage, des souhaits de longue vie à la hiérarchie, aux autorités et à tous les fidèles. Après le Congé, le Diacre ferme les portes et le rideau. Le Prêtre et le Diacre baisent l’autel et se saluent l’un l’autre. Là où c’est l’usage, on ajoute Prime: après le Congé des matines et les souhaits de longues années quand on a chanté la grande doxologie ou bien, les jours ordinaires, après Affermis, Seigneur, le Lecteur dit immédiatement Venez, adorons et les psaumes. Après la prière du Seigneur, le Prêtre dit l’ecphonèse Car à toi; après Au nom du Seigneur, Père, bénissez, il dit, revêtu de l’étole et devant les portes saintes: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous. Le Lecteur dit Amen et la prière O Christ, lumière véritable. Les jours ordinaires, le Choeur chante le kondakion Que retentissent, puis le Prêtre dit: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Et le Prêtre dit, les jours ordinaires, le Congé des matines; par contre, si l’on a chanté la grande doxologie, il dit la formule brève du Congé: Que (celui qui est ressuscité des morts,) le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, de nos Pères vénérables et théophores, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Si l’on doit célébrer la divine Liturgie, le Prêtre fait la proscomidie durant les Laudes (ou pendant Prime) et, après le Congé de Matines (ou de Prime) il dit Roi céleste, etc., et commence la Liturgie. On ouvre le rideau. Le Prêtre, revêtu de l’étole et tenant en main la cassolette (ou, à défaut, l’encensoir) dit devant l’autel: Béni soit notre Dieu, puis il encense l'autel, le sanctuaire et l’iconostase, pendant que le Lecteur dit les prières initiales. Arrivé devant les portes saintes, le Prêtre dit, après la prière du Seigneur, l’ecphonèse Car à toi, puis il encense le reste de l’église. Rentré au sanctuaire, il dit devant l’autel, avec la cassolette en main, la litanie Aie pitié de nous. Quand le Choeur chante Au nom du Seigneur, Père, bénissez, il trace, avec ta cassolette, un signe de croix vertical devant l’autel en disant: Gloire à la sainte, consubstantielle. Après l’hexapsalme, il dit, devant les portes saintes, la grande litanie de paix, puis /'Alléluia et ses 4 versets, et il rentre au sanctuaire. On chante les hymnes triadiques, puis on dit les cathismes du Psautier, sans petite litanie. Après le psaume 50, tous les jours (sauf les samedis et le Jeudi du Grand Canon), le Prêtre dit ta prière Sauve, Seigneur, ton peuple et l’ecphonèse Par la miséricorde. Après la 3e et la 6e ode, petite litanie, comme d’habitude. Après la catavasie de la 8e ode, Magnifions par des hymnes et l’encensement de l’église (avec l’encensoir, comme d’habitude). Après la 9e ode et le chant II est vraiment digne, petite litanie, comme d’habitude. Après le photagogikon, les Laudes et la Doxologie ordinaire, le Prêtre dit devant les portes saintes la litanie Achevons notre prière de matines; après les apostiches, Il est bon, te trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Le Lecteur dit Nous tenant dans le temple, 40 Kyrie eleison, puis Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez. Le Prêtre, se tenant devant les portes saintes, dit vers le peuple: Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Lecteur: Amen. Roi céleste, affermis la foi des chrétiens orthodoxes, apaise les nations, donne la paix au monde, garde cette ville (ou ce village ou ce saint monastère), place parmi les Justes nos pères et frères défunts, et reçois-nous dans la pénitence et l’action de grâces, toi qui es bon et qui aimes les hommes. Après quoi le Prêtre dit, tourné vers les portes saintes, la prière de saint Ephrem: Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage. On fait une grande métanie. Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité. On fait une grande métanie. Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. On fait une grande métanie, puis 12 petites métanies en disant, chaque fois, à mi-voix: O Dieu, purifie le pécheur que je suis. Puis le Prêtre répète toute la prière de st Ephrem: Seigneur et Maître de ma vie, ne me donne pas un esprit de paresse, de curiosité, d’ambition et de bavardage. Mais à ton serviteur veuille accorder un esprit de sagesse, d’humilité, de patience et de charité. Oui, Seigneur mon Roi, donne-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère. Car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen. Et l’on fait une grande métanie. Après quoi le Prêtre retourne à sa place habituelle et l’on commence Prime. Le Lecteur dit Venez, adorons, et tes psaumes, puis: Gloire... Maintenant... Alléluia... et Kyrie eleison, 3 fois. Là où c’est l’usage, le Prêtre, se tenant devant les portes saintes, dit le tropaire: Au matin écoute ma voix, ô mon Roi et mon Dieu. Le Choeur répète le tropaire; et de même après les versets lus par le Prêtre: 1. Seigneur, prête l’oreille à mes paroles, écoute mes soupirs. 2. Oui, c’est vers toi que je prie, Seigneur. Le Choeur ayant chanté le tropaire pour la 3e fois, le Prêtre dit: Gloire au Père...; le Lecteur: Maintenant... et Comment t’appellerons-nous. Le Choeur chante: Selon ta parole dirige mes pas. Après le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre dit l’eephonèse Car à toi. Après les 40 Kyrie eleison et la prière Toi qui en tout temps, quand le Lecteur a dit: Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre, se tenant devant les portes saintes, dit: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous! Puis il dit la prière de st Ephrem (voir plus haut), avec les grandes et petites métanies (16 en tout). Le Lecteur dit à nouveau le trisagion et la prière du Seigneur; le Prêtre, l’eephonèse Car à toi; le Lecteur: Amen et Kyrie eleison, 12 fois. Là où c’est l’usage, le Prêtre dit, devant l’icône du Sauveur, la prière de Prime: O Christ, lumière véritable qui éclaires et sanctifies tout homme venant en ce monde, que brille sur nous la lumière de ta face, pour qu’en elle nous voyions la lumière inaccessible; et dirige nos pas vers l’accomplissement de tes préceptes, par l’intercession de ta Mère très-pure et de tous les Saints. Amen. Le reste, comme d’habitude: le Choeur chante Que retentissent; le Prêtre dit: Gloire à toi, Christ Dieu...; le Choeur: Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénissez. Et le Prêtre dit le Congé des matines. Si, en Carême, une fête de polyéléos tombe un jour de semaine, du lundi au vendredi, l'office de matines est célébré comme il a été dit plus haut, avec ces quelques différences: après l’hexapsalme, le Diacre dit la grande litanie et Le Seigneur est Dieu; après le dernier cathisme du Psautier, il dit la petite litanie, et l’on chante le polyéléos, pendant lequel le Prêtre, accompagné du Diacre, encense toute l'église; le Diacre dit le prokimenon et le Prêtre lit l’évangile de la fête, depuis les portes saintes; le Diacre dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple devant l’icône du Sauveur, puis il rentre au sanctuaire et ferme les portes; le reste de l’office est célébré comme en Carême, sans diacre; après II est bon, le trisagion, la prière du Seigneur et l’ecphonèse Car à toi, on chante le tropaire de la fête; puis le Prêtre dit la litanie Aie pitié de nous; après l’ecphonèse il dit devant les portes saintes la prière de st Ephrem avec 3 grandes métanies seulement; à Prime on chante le tropaire de la fête, et la prière de st Ephrem se dit avec 3 grandes métanies seulement. On célèbre les matines des défunts le Samedi de Carnaval, les samedis de la 2e, 3e et 4e semaine de Carême, le Samedi avant Pentecôte et, là où c’est l’usage, le samedi le plus proche de la Saint-Démètre (26 octobre). Si le Supérieur le désire, on peut également les célébrer d’autres samedis de l’année, pourvu qu’il n’y ait pas, ce jour-là, une fête importante. On ouvre le rideau. Le Prêtre, revêtu de l’étole et tenant l’encensoir, dit devant l'autel: Béni soit notre Dieu, et il encense toute l’église. Après les psaumes de l’office royal, le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Après les tropaires, le Prêtre dit à l’autel, en tenant l’encensoir, la litanie Aie pitié de nous. Après Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre trace avec l’encensoir un signe de croix vertical devant l’autel en disant: Gloire à la sainte, consubstantielle. Après l’hexapsalme, il dit la grande litanie de paix devant les portes saintes, puis l’alleluia des défunts, avec ses 2 ou 3 versets (car l’usage peut varier d’une église à l’autre) en s’arrangeant pour que le Choeur chante 3 fois le triple alléluia. Si donc il divise le premier verset, il dit: Alléluia et tout de suite: Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; après le 1er Alléluia chanté, il dit: Leur souvenir demeure d’âge en âge; après le 2e Alléluia chanté, il dit: Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. Sinon, il dit: Alléluia, alléluia, alléluia, ton 8 (ou 2) et laisse chanter te Choeur; puis il dit, en alternant avec le Choeur, les versets: 1. Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; leur souvenir demeure d’âge en âge. 2. Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. Après les tropaires (du ton 8 te Samedi de Carnaval et le Samedi avant Pentecôte, du ton 2 les autres samedis) et le cathisme 16 du Psautier, petite litanie (ordinaire), avec l’ecphonèse: Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant le cathisme poétique (de l’Octoèque, selon le ton occurrent), le Prêtre revêt la chasuble. Quand le Choeur commence à chanter: Heureux ceux qui suivent une voie sans reproche (psaume 118), on ouvre les portes saintes, là où c’est l’usage, et te Prêtre, précédé du Diacre portant l’encensoir, se rend au milieu de la nef, devant le tétrapode où brûlent les cierges pour les défunts. Quand le Choeur achève la Ie stance (Jamais je n’oublierai tes préceptes, par eux, Seigneur, tu me vivifies), le Diacre dit la petite litanie des défunts, encensant après chaque demande. Le Choeur répond: Kyrie eleison aux 3 premières demandes. Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur. Prions encore pour le repos de l'âme des défunts serviteurs de Dieu et pour que leur soient remises toutes leurs fautes, volontaires et involontaires. Afin que le Seigneur notre Dieu établisse leur âme là où les justes jouissent du repos. Demandons au Christ, notre roi immortel et notre Dieu, de leur accorder la miséricorde divine, le pardon de leurs fautes et le royaume des cieux. Ch. Accorde-le, Seigneur. Le Diacre: Prions le Seigneur. Ch. Kyrie eleison. Le Diacre passe l’encensoir au Prêtre, qui dit, à voix modérée, cette prière: Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de tes serviteurs défunts TV.TV. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-leur toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité. Elevant la voix: Car tu es la résurrection, le repos et la vie de tes serviteurs défunts, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur chante Amen et la 2e stance (Je t’appartiens, Seigneur, sauve-moi, car j’observe tes volontés), à laquelle font suite immédiatement, sans litanie, les Evloghitaria des défunts, avec le refrain Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés. Pendant ce temps le Prêtre, accompagné du Diacre, encense toute l’église. A la fin des Evloghitaria, quand le Choeur a chanté pour la 3e fois: Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (notre espérance, Seigneur, gloire à toi), le Diacre dit à nouveau te petite litanie des défunts, comme plus haut; le Prêtre, ta prière Dieu des esprits et de toute chair et l’ecphonèse Car tu es la résurrection. Suivent le cathisme Avec les Justes et son théotokion, le psaume 50 et le canon du jour. Après la 3e ode, te Diacre dit ta petite litanie (ordinaire) et le Prêtre, l’ecphonèse Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après la 6e ode, le Diacre dit la petite litanie des défunts; le Prêtre, la prière Dieu des esprits et de toute chair et l’ecphonèse Car tu es la résurrection. Après l’ecphonèse, quand le Choeur chante le kondakion Fais reposer parmi les Saints, te Diacre encense le tétrapode, sur les 4 côtés, l’iconostase et l'assistance. Après l’encensement, les officiants rentrent au sanctuaire. Le Diacre ferme les portes saintes et achève ainsi son service. A la 8e ode, le Prêtre, revêtu de Pétole, encense comme d’habitude. Après la 8e ode, il dit devant l’icône de la Mère de Dieu: Magnifions par des hymnes, et l’on chante la Plus vénérable. Après la 9e ode et Il est vraiment digne, te Prêtre dit la petite litanie (ordinaire). Après les psaumes de Laudes et la petite Doxologie, le Prêtre dit la litanie Achevons notre prière de matines et ta prière sur les fidèles inclinés. Après les apostiches, Il est bon (I fois), le trisagion et la prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Après les tropaires des défunts (8e ou 2e ton), te Prêtre dit devant les portes saintes la litanie Aie pitié de nous. Après l’ecphonèse et Amen, le Prêtre dit: Sagesse, le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse, le Choeur: Amen et Affermis, Seigneur; et aussitôt le Lecteur dit: Venez, adorons, et l’heure de Prime. On ferme le rideau. A la fin de Prime, le Prêtre dit: Gloire à toi, Christ Dieu et le Congé des matines, ou bien, là où c’est l’usage, le Congé des défunts: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints glorieux et illustres Apôtres, de nos Pères vénérables et théophores, et de tous les Saints, place dans les tabernacles des justes l’âme de ses serviteurs défunts; qu’il la fasse reposer dans le sein d’Abraham, l’ajoute au nombre des justes et nous prenne en pitié, lui qui est bon et qui aime les hommes. QUAND L’ÉVÊQUE CÉLÈBRE LES VÊPRES ET LES MATINES 1) Vigile nocturne selon l’usage russe. Avant le début de la Vigile, les diacres, sous-diacres et acolythes revêtent leurs ornements; un des prêtres revêt l’éto- le, les surmanches et la chasuble; les autres prêtres, seulement l'étole sur le rason. A l’heure fixée, on ouvre le rideau et, par la porte nord, tous vont à la rencontre de l’Evêque: en tête, te porte-cierge; derrière lui, l’acolythe portant le bâton pastoral et le mandyas, entouré des deux sous-diacres; derrière eux tes diacres portant, le premier, le trikirion, le second, le dikirion et chacun, un encensoir; après les diacres vient, au milieu, le prêtre officiant, portant sur un plateau la croix de bénédiction; derrière lui marchent, deux par deux et par ordre d'ancienneté, les prêtres revêtus du rason. Le porte-cierge s’arrête à une certaine distance de l’entrée; de même les diacres, qui se tiennent à droite et à gauche du porte-cierge, tournés vers t’entrée; le prêtre officiant s’arrête avant l’aigle, tourné vers ta porte; les autres prêtres se font vis-à-vis, formant une haie; les sous-diacres attendent à droite et à gauche de l’aigle; le porte-crosse se tient de façon à se trouver à droite de l’Evêque, à son arrivée. Pour la venue de l’Evêque, on sonne les cloches. Quand l’Evêque entre dans l’église, il fait trois signes de croix, puis bénit les prêtres et les officiants; tous s’inclinent sous la bénédiction, tandis que les diacres encensent l’Evêque par trois fois. Le premier sous-diacre, à droite de l’Evêque, prend te mandyas au porte-crosse et l’agrafe autour du cou de l’Evêque, tandis que le second sous-diacre soulève le voile du klobuk (épanokalimafkion), tout en aidant te premier sous-diacre à passer le mandyas. Le porte-crosse se met derrière l’Evêque. Le prêtre officiant présente le plateau (sur lequel l’Evêque prend la croix) et va rejoindre les autres prêtres. L’Evêque bénit avec la croix et les diacres encensent par trois fois. Le porte-crosse, passant à gauche de l’Evêque, lui remet le bâton pastoral et l’on s’avance en procession vers l'autel: en tête le porte-cierge, puis tes diacres, le prêtre officiant, l’Evêque, accompagné des sous-diacres, derrière lui le porte-crosse, tenant ta traîne du mandyas, puis les autres prêtres, sur deux files, par ordre d’ancienneté. Le cortège va jusqu’aux marches de l’ambon; là, le porte-cierge s’écarte vers la gauche, laissant passer les diacres et le prêtre officiant, qui rentrent au sanctuaire par tes portes latérales; l’Evêque remet te pastoral au porte-crosse, qui va se mettre vis-à-vis du porte-cierge, à droite de l’ambon; les sous-diacres aident l’Evêque à monter tes degrés, en lui soutenant les avant-bras, puis l’accompagnent devant les icônes du Christ et de la Mère de Dieu; après quoi l’Evêque se tourne vers le peuple et le bénit, tandis que le Choeur chante: Is pollà éti, Déspota. Les diacres ouvrent les portes saintes et l’Evêque entre au sanctuaire; les sous-diacres et les prêtres passent par les portes latérales. L’Evêque prend place à droite de l’autel, derrière l’iconostase. Le prêtre officiant fait bénir l’encens par l’Evêque; puis, accompagné du premier diacre, il fait l’encensement: l’autel sur ses quatre côtés, le trône élevé, les icônes près du trône et de l’autel, la prothèse, tes icônes de derrière l’iconostase, puis l’Evêque, 9 fois (3x3), et les concélébrants; après quoi, il se tient devant l'autel et te premier diacre, sortant par les portes saintes avec son cierge allumé, dit, de sa place habituelle: Levez-vous! et te Choeur chante: Seigneur, bénissez! Le premier diacre rentre au sanctuaire et va se mettre derrière l’autel, face au prêtre officiant; celui-ci trace un signe de croix vertical avec l’encensoir en disant: Gloire à là sainte, consubstantielle. Puis les prêtres et diacres chantent: Venez, adorons; après quoi le prêtre officiant, accompagné du premier diacre, continue l’encensement: portes saintes, iconostase, toute l’église, le peuple, le devant de l’autel et de nouveau l’Evêque, mais 3 fois seulement. Le second diacre ferme les portes et le premier dit la grande litanie de paix. Après Bienheureux l’homme, le second diacre dit la petite litanie. Après chaque ecphonèse, le prêtre officiant s'incline vers l’Evêque; de même font les diacres quand ils sortent du sanctuaire pour une litanie et quand ils y rentrent après la litanie. On donne à l’Evêque un livre contenant les prières secrètes. L’encensement du Lucernaire est fait par le second diacre. Quand le Choeur chante Gloire au Père, les diacres ouvrent les portes; le prêtre officiant et le premier diacre baisent l’autel, puis s’inclinent vers l’Evêque; le premier diacre lui demande de bénir l’encens et fait t’entrée avec le prêtre officiant; arrivé dans les portes, il dit, de façon à être entendu par l’Evêque: Bénissez, Seigneur, la sainte entrée, et l’Evêque dit: Bénie soit l’entrée de ton sanctuaire. Alors le premier diacre encense l’Evêque et les icônes despotiques, puis il dit: Sagesse! tenons-nous debout! Pendant l’hymne Lumière joyeuse, il entre, encense l'autel, de nouveau l’Evêque, puis le prêtre officiant lorsqu’il entre. Prêtre et diacre baisent l’autel, s’inclinent vers l’Evêque et vont près du trône élevé. Le premier diacre ayant dit: Soyons attentifs, le Prêtre dit: Paix à tous, sans bénir de la main. Le premier diacre dit: Sagesse et le prokimenon. S’il y a des lectures, le premier diacre dit à nouveau: Sagesse, et le second diacre: Soyons attentifs! Ensemble les deux diacres ferment les portes. Pendant les lectures, le Prêtre s’assoit, les diacres restent debout. Après le prokimenon ou les lectures, le premier diacre dit la litanie Disons tous; le second diacre, la litanie Achevons notre prière vespérale et Inclinons la tête devant le Seigneur. Si l’on doit faire la Litie, l’Evêque, durant la litanie de demandes, revêt l’étole, le petit omophore et les surmanches, et il coiffe la mitre. Après l’ecphonèse de la prière sur les fidèles inclinés, les deux diacres ouvrent les portes, prennent chacun un encensoir et précèdent l’Evêque à travers les portes saintes; devant les diacres marche, depuis l’ambon, le porte- cierge; au passage de l’Evêque, le porte-crosse lui remet le pastoral et le suit en tenant ta traîne du mandyas; les sous-diacres, portant les dikirotrikira, passent par les portes latérales et accompagnent l’Evêque; les prêtres le suivent par les portes saintes s’ils sont revêtus de la chasuble, sinon par les portes latérales. La procession se rend au fond de l’église; quand l’Evêque a pris place sur le tapis et s’est retourné vers l’autel, les diacres lui demandent de bénir l'encens, remontent vers l’iconostase, dont ils encensent chacun un côté (te premier vers l’icône du Christ, le second vers celle de ia Mère de Dieu); ils reviennent vers l’Evêque et, ensemble, l'encensent 9 fois (3x3); puis chaque diacre encense un côté de l’assistance et une des icônes despotiques; ils reviennent vers l’Evêque, l’encensent 3 fois, et rendent les encensoirs aux acolythes. Pendant tout ce temps (procession et encensement), le Choeur chante les stichères de la Litie. Après quoi, les diacres, se tenant à quelque distance, là où finit la rangée des prêtres, s’inclinent vers l’Evêque et se tournent vers l’autel pour tes prières de la Litie; le premier diacre dit: Sauve, Seigneur, ton peuple, te second: Prions encore pour notre archevêque, et ainsi de suite, en alternant. Quand ils ont fini, ils s’inclinent de nouveau vers l'Evêque et prennent place à ses côtés, près des sous-diacres. L‘Evêque dit Exauce-nous et Paix à tous; le premier diacre dit: Inclinons la tête devant le Seigneur, et prend ta mitre de l’Evêque, qui dit la prière Maître plein de miséricorde. Après cette prière, te Choeur chante les apostiches et le cortège se rend vers le milieu de ta nef, dans l’ordre: porte-cierge, diacres, prêtres (les plus jeunes devant), Evêque entouré des sous-diacres, et porte-crosse; les premiers s’arrêtent devant te tétrapode de l’artoclasie, tandis que l’Evêque s'arrête sur son estrade. Après le cantique de Siméon et l’ecphonèse du Notre Père, dite par l’Evêque, te premier diacre lui fait bénir l’encens et, pendant te triple chant du tropaire, il encense l’artoclasie, en faisant 3 fois te tour du tétrapode, puis il encense l’Evêque 9 fois (3x3) et les prêtres concélébrants, et remet l’encensoir à un acolythe. L’Evêque s’approche du tétrapode, le premier diacre dit: Prions le Seigneur, et prend la mitre de l’Evêque, qui dit la prière de l’artoclasie. Après cette prière, les prêtres s’inclinent vers l’Evêque et rentrent au sanctuaire, par les portes saintes s’ils sont revêtus de la chasuble, sinon par les portes latérales, et se tiennent autour de l’autel en attendant l’Evêque; le second diacre prend le plateau de l’artoclasie et te porte au sanctuaire; l’Evêque monte à l’ambon, accompagné du premier diacre, des sous-diacres et du porte-crosse; arrivé à l’ambon, il se retourne vers te peuple pour le bénir en disant Que la bénédiction du Seigneur; puis il franchit les portes saintes, précédé du premier diacre, tandis que les sous-diacres passent par les portes latérales; arrivé à l'autel, l’Evêque bénit aussi les prêtres, et l’on ferme les portes saintes. Pendant tout l’hexapsalme, l’Evêque reste dans le sanctuaire, derrière l’iconostase, et Ht les prières secrètes. Quand il a terminé, l’ecclésiarque lui porte un morceau du pain béni au moment de l’artoclasie et un gobelet contenant du vin mêlé d’eau chaude. Ensuite, ou pendant la lecture du Psautier, l’Evêque revêt tous ses ornements pontificaux et les prêtres revêtent t’étole, la chasuble et les surmanches. Quand le Choeur chante Louez le nom du Seigneur, les diacres ouvrent les portes saintes; te premier diacre prend l’encensoir et le second, le cierge allumé; deux prêtres portent l’icône de ta fête; les diacres franchissent les portes saintes, précédant l’icône; devant eux marchent, depuis l’ambon, le porte-cierge et les sous-diacres portant tes dikirotrikira; derrière l’icône viennent l’Evêque et tes autres prêtres. Tandis que tes premiers prêtres déposent l’icône sur le pupitre, l’Evêque prend place sur son estrade, devant l’icône, entouré des sous-diacres; les prêtres se tiennent sur deux rangées se faisant vis-à-vis, entre l’estrade et l’icône, tes plus anciens près de l’Evêque, qui distribue les cierges aux prêtres; tes diacres viennent devant l’Evêque: le premier lui remet l’encensoir, le second passe au premier le cierge allumé et va se mettre à gauche de l’Evêque; te premier diacre va derrière l’icône et se tient face à l’Evêque. Les célébrants chantent le mégalynaire de la fête. A la fin du mégalynaire, l'Evêque quitte son estrade et vient devant l’icône; les sous-diacres se tiennent à droite et à gauche de l’icône, vis-à-vis l’un de l'autre; l'Evêque encense l’icône sur les 4 côtés: chaque fois le premier diacre et tes deux sous-diacres font un quart de tour vers leur droite; puis le premier diacre et l’Evêque montent par les portes saintes respectivement derrière et devant l’autel; les sous-diacres, par les portes latérales, à droite et à gauche de l’autel; l’Evêque encense l’autel sur les 4 côtés; te premier diacre lui fait face, tournant chaque fois d’un quart de tour vers sa droite; les sous-diacres, ne pouvant passer entre les portes saintes et l’autel, font seulement un huitième de tour vers leur droite, puis vers leur gauche, puis vers leur droite; quand l’Evêque va encenser le trône, les sous-diacres se tiennent à sa droite et à sa gauche, le premier diacre à droite du premier sous-diacre; l’Evêque encense tes icônes du sanctuaire, les portes saintes, l'iconostase, toute l’église, le clergé et les fidèles, toujours accompagné par les sous-diacres et le premier diacre; puis il revient devant l’icône de la fête, qu’il encense tandis que les officiants chantent une dernière fois le mégalynaire. Le second diacre dit la petite litanie devant l’icône de la Mère de Dieu. Après la petite litanie, le premier diacre entre au sanctuaire par la porte sud et, quand le Choeur achève les anavathmi, il sort avec l’évangéliaire, dit le prokimenon et tout ce qui précède l’Evangile. L’Evêque se tenant sur le bord de l’estrade, le premier diacre lui porte l’évangéliaire et se tient face à lui, au milieu, le livre ouvert appuyé sur son front; les sous-diacres se tiennent à droite et à gauche de l’Evêque, éclairant le livre. Après ta lecture, le premier diacre rapporte l’évangéliaire à l’autel, à moins que la fête ne tombe un dimanche, auquel cas il le dépose sur un pupitre, à droite de l’icône. Au début du canon, l’Evêque va baiser l’icône, puis il revient sur son estrade. Là il donne l’onction d’huile d’abord à lui-même, puis au clergé et aux fidèles. L‘onction terminée, il rentre au sanctuaire. Le second diacre dit la litanie après la 3e et la 6e ode et fait l’encensement à la 8e ode; le premier diacre dit la litanie après la 9e ode. Quand le Choeur achève tes Laudes, l’Evêque dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière en bénissant le peuple avec les dikirotrikira. Après te tropaire, le premier diacre dit la litanie Aie pitié de nous; le second diacre dit: Achevons notre prière de matines et Inclinons la tête devant le Seigneur. A la fin, le premier diacre dit: Sagesse! Après le Congé, dit par l’Evêque, on ferme les portes et le rideau. Si l’on ajoute Prime, les bénédictions sont dites par le prêtre officiant, de même que le Congé. 2) Vêpres et Matines selon l’usage grec. L'accueil de l’Evêque peut se faire comme il a été décrit plus haut, avec quelques différences: d’ordinaire les portes saintes sont ouvertes dès le début; les sous-diacres n’ont pas de fonction spéciale (l’Evêque revêt le mandyas avec l’aide des acolythes ou des prêtres; et, comme il y a peu ou point de marches à monter, il n’a pas besoin d’être soutenu); les diacres accompagnent l’Evêque devant les icônes despotiques, puis, après qu’il a béni le peuple, au trône extérieur, où il baise l’icône du Christ grand-prêtre. Alors le Prêtre et le Diacre s’approchent, s’inclinent et lui baisent la main en recevant sa bénédiction. Le Diacre va à sa place habituelle et dit: Bénissez, Seigneur. Le Prêtre, revêtu de l’étole, dit devant l’autel: Béni soit notre Dieu. L’Evêque dit: Venez, adorons, et le psaume 103. A l’entrée des Vêpres, le Diacre dit: Prions le Seigneur; l’Evêque dit en secret la prière de l’entrée; le Diacre: Bénissez, Seigneur, la sainte entrée; l’Evêque: Bénie soit l’entrée de ton sanctuaire. Le Diacre encense l’Evêque et les icônes despotiques, puis il dit: Sagesse! tenons-nous debout! Il entre au sanctuaire et encense le Prêtre lorsqu’il franchit tes portes saintes, tandis que PEvêque chante Lumière joyeuse. Après la litanie Disons tous, l’Evêque lit la prière Daigne, Seigneur; et, après l'ecphonèse Car tu es un Dieu de bonté, il bénit lui-même le peuple en disant: Paix à tous, lit en secret la prière sur les fidèles inclinés et dit l’ecphonèse Que la majesté de ton règne. Si l’on fait la litie et l’artoclasie, il revêt l’étole et le petit omophore; et, après les prières diaconales, il dit: Exauce- nous, Dieu notre Sauveur, bénit te peuple en disant: Paix à tous, et dit encore la prière Maître plein de miséricorde. Pour l’artoclasie, il encense les pains et dit la prière Seigneur Jésus Christ notre Dieu. Revenu au trône, il bénit le peuple en disant: Que la bénédiction du Seigneur... Si l’on ne fait pas l’artoclasie, le Diacre dit: Sagesse; le Prêtre: Que vous bénisse; l’Evêque: Affermis, Seigneur, la sainte foi des chrétiens fidèles et orthodoxes pour les siècles des siècles. Le Prêtre: Très-sainte Mère de Dieu, et le reste. Après te Congé, dit par le Prêtre, les choeurs chantent: Ton Despôtin kè Arkhieréa imôn. L’Evêque, depuis te trône, bénit le peuple avec la croix, puis il va au milieu de la nef, fait 3 petites métanies et quitte l’église. Si l’on a séparé les Vêpres des Matines, l’Evêque est accueilli, pour l’orthros, comme il a été dit plus haut. Avant la lecture de l’évangile de matines, l’Evêque bénit le peuple en disant: Paix à tous. Après l’évangile, il bénit encore, avec la croix, tandis que les choeurs chantent: Is pollà éti, Déspo- ta. Le dimanche, lorsqu’on dit: Ayant contemplé la Résurrection du Chirst, le Prêtre, tenant l’évangéliaire, sort par les portes saintes et, arrivé au milieu de la nef, présente te saint Evangile à la vénération de l’Evêque, puis du peuple; après avoir baisé le livre, l’Evêque bénit de la main le peuple et retourne au trône. Après le canon, si l’Evêque chante lui- même l’exapostilaire, les chantres descendent de leurs stalles pour ta durée de ce chant; après quoi ils chantent: Is pollà éti, Déspota. Si l’Evêque doit célébrer la divine Liturgie et revêtir ses ornements dans le sanctuaire, U dit alors les prières préparatoires devant les portes saintes, entouré des diacres portant les dikirotrikira; puis il vénère les icônes du Christ et de la Mère de Dieu; après avoir dit la prière Seigneur, étends ta main, il se tourne vers le peuple, qu’il bénit avec le trikirion (on chante: Is pollà éti, Déspota), et entre au sanctuaire. Il en sort au début de la grande Doxologie pour se rendre au trône extérieur, précédé des diacres portant les dikirotrikira et des prêtres concélébrants. Après la grande Doxologie et le tropaire, le premier diacre dit la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu; l'Evêque, Vecphonèse Car tu es un Dieu de miséricorde; le second diacre: Achevons notre prière de matines; l’Evêque: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de tendresse, puis: Paix à tous, la prière sur les fidèles inclinés et son ecphonèse; après quoi le premier diacre dit: Sagesse! L’Evêque: Que vous bénisse, et ta formule complète du Congé. Si l’Evêque, devant célébrer la divine Liturgie, veut revêtir ses ornements, avec plus de solennité, au trône extérieur, il dit les prières préparatoires après la grande Doxologie, et le choeur chante: Ton Despôtin kè Arkhieréa imôn. Tandis que l’Evêque revêt chacun de ses ornements, les diacres, tenant les dikirotrikira et leur encensoir, disent: Prions le Seigneur et le verset correspondant; les choeurs répondent chaque fois: Kyrie eleison et Amen. Quand l’Evêque a revêtu tous ses ornements, le premier diacre, tenant de ta main droite le trikirion et prenant de la gauche le dikirion, se tient devant l’Evêque et dit: Qu’ainsi brille votre lumière..., et le second diacre: En tout temps, maintenant et toujours... Alors le premier diacre, croisant les poignets, s’approche de l'Evêque et lui remet les dikirotrikira, avec lesquels l’Evêque bénit le peuple, tandis que les choeurs chantent: Is pollà éti, Déspota. Et il rend tes dikirotrikira aux diacres. Si l’Evêque doit ordonner un lecteur ou un sous-diacre, il le fait à ce moment. Puis Ton chante le tropaire de Résurrection (En ce jour, le salut du monde s’accomplit ou bien Ressuscité du tombeau) ou celui de la fête. Pendant ce temps, te premier diacre dit: Il est temps de sacrifier au Seigneur, Priez pour nous et Souvenez-vous de nous. Les prêtres et les diacres baisent la main de l’Evêque. Le premier prêtre entre au sanctuaire; le premier diacre va au milieu de la nef, devant les portes saintes, tenant d’une main le trikirion et de l'autre l'orarion, et dit: Bénissez, Seigneur. Le premier prêtre, à l'autel: Béni soit le règne, et ainsi commence la divine Liturgie. La participation de plusieurs prêtres à la célébration de ta Vigile nocturne peut se faire de deux manières. L ’une imite la célébration pontificale: un prêtre plus jeune officie depuis le début des vêpres (ou des compiles) jusqu'à la litie; pour la litie et l’artoclasie intervient un prêtre plus ancien ou plus élevé en dignité, tandis qu’au prêtre plus jeune s’adjoint un autre prêtre concélébrant; le prêtre qui préside dit toutes les ecphonèses et bénédictions jusqu’au retour au sanctuaire. Au début des matines, c'est de nouveau le prêtre plus jeune qui officie; au moment du polyéléos, un autre prêtre l’aide à porter l’icône, derrière laquelle marche le prêtre plus ancien ou plus élevé en dignité, qui fait l’encensement du mégalynai- re, dit l’ecphonèse Car tu es saint, puis Paix à tous et lit l'évangile; aux prêtres concélébrants il confie l’ecphonèse Par la miséricorde et celles des petites litanies au cours du canon, aussi longtemps que durent la vénération de l’icône et l’onction. Puis on rentre au sanctuaire, et le prêtre qui a commencé tes vêpres achève seul les matines. L’autre manière s’inspire plutôt de la célébration de la Liturgie: un prêtre commence et termine ta Vigile, officiant comme premier célébrant; pour la litie et l’artoclasie, deux autres prêtres s’adjoignent à lui comme concélébrants; de même, à partir du polyéléos et jusqu’à la fin de l’onction, avec répartition des ecphonèses comme il est dit plus haut. A défaut de diacre, le prêtre qui préside dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple, et les prêtres concélébrants disent les autres demandes de la litie; de même, ils se répartissent les petites litanies à matines, entre le polyéléos et la fin de Ponction. Si la Vigile est célébrée avec deux diacres, ils ouvrent ensemble les portes saintes; le premier diacre dit: Levez-vous et Seigneur, bénissez, puis il accompagne le Prêtre pour l’encensement. Les deux diacres referment les portes. Le premier dit la grande litanie de paix (si elle ne revient au Prêtre); le second, la petite litanie, et il fait l’encensement du Lucernaire. Les deux diacres ouvrent les portes; le premier accompagne le Prêtre pour l’entrée, dit: Sagesse, tenons-nous debout, et ce qui suit, le prokimenon et Sagesse avant les lectures; le second diacre: Soyons attentifs! Les deux diacres ferment les portes; le premier dit la litanie Disons tous; le second: Achevons notre prière vespérale et Inclinons la tête. A la Litie, ils ouvrent les portes et prennent chacun un encensoir (s’il n’y a qu’un encensoir, c’est le second diacre qui encense), puis alternent les demandes de la litie. A l’artocla- sie, le premier diacre encense pendant le tropaire, puis il dit: Prions le Seigneur; le second diacre prend le plateau de l’artoclasie et le porte au sanctuaire, précédant le premier diacre. Ensemble ils referment les portes. Le premier diacre (ou te second) dit la grande litanie de paix et tes versets du matin (si tout cela ne revient au Prêtre). Au polyéléos, les diacres ouvrent les portes; le premier prend l’encensoir, le second, le cierge allumé, qu’il remet ensuite au premier pour l’encensement du mégalynaire. Après le mégalynaire, le second diacre dit la petite litanie, devant l’icône de la Mère de Dieu, puis il salue le Prêtre et entre au sanctuaire par la porte latérale. A la fin des anavathmi, il sort avec l’évangéliaire, dit le prokimenon de ta fête, Que tout ce qui vit, et ce qui précède l’évangile; il porte l’évangéliaire au Prêtre et se tient de biais, sur sa gauche, de façon à ne pas se trouver entre le Prêtre et l’autel; le premier diacre dit: Soyons attentifs! Après la lecture, le second diacre reporte l’évangéliaire sur l’autel et revient à gauche du Prêtre. Le premier diacre dit: Sauve, Seigneur, ton peuple. Le second diacre dit la petite litanie après la 3e et la 6e ode, puis il fait l’encensement à partir de la 8e ode, de façon à se trouver devant l’icône de ta Mère de Dieu ou de la fête pour dire Magnifions par des hymnes ou pour chanter le mégalynaire de la 9‘ ode, et il continue l’encensement de toute l’église. Le premier diacre dit, après la 9e ode, la petite litanie et, éventuellement, Saint est le Seigneur notre Dieu. A Maintenant des Laudes, les deux diacres ouvrent les portes. Après la grande Doxologie et le tropaire, le premier diacre dit la litanie Aie pitié de nous; le second: Achevons notre prière de matines et Inclinons la tête; le premier: Sagesse! Pendant le Congé ils entourent le Prêtre, face au peuple, puis ils ferment les portes saintes et le rideau. En ce qui concerne la célébration de la Vigile avec deux diacres, les usages peuvent varier selon les églises et les circonstances, par exemple si l’on omet quelque litanie ou si te second diacre est moins sûr de lui: en ce cas, c’est le premier diacre qui décide de l’alternance, se réservant les tâches ou interventions les plus délicates, quitte à céder au second diacre quelque litanie en plus. De même, c’est le premier diacre qui répartit les tâches en cas de célébration avec trois ou plusieurs diacres. QUAND LE PRÊTRE CÉLÈBRE SANS DIACRE LES VÊPRES ET LES MATINES
Le Prêtre revêt i'étole et la chasuble (dans les monastères, le mandyas et I’étole), découvre l’autel, ouvre le rideau et les portes, commence l’encensement (autel et sanctuaire), puis dit devant l’autel: Gloire à la sainte, consubstantielle. Si le Choeur ne le fait, il chante Venez, adorons, puis il encense le reste de l’église, referme les portes, sort du sanctuaire par ta porte nord et lit les prières secrètes devant tes portes saintes. Là il dit la grande litanie de paix, puis il rentre au sanctuaire par la porte sud. Après le cathisme, il dit la petite litanie devant l’autel et fait l’encensement du Lucernaire. Vers ta fin du Lucernaire, il revêt la chasuble, s’il ne l'a déjà fait au début de la Vigile; à Gloire au Père, il ouvre les portes; à Maintenant, il prend l’encensoir, quitte l’autel, sort par ta porte nord, bénit l’entrée, puis élève l’encensoir en disant: Sagesse, tenons-nous debout! Après l’entrée, il se rend près du trône et, si c’est l’usage, dit le prokimenon, puis il ferme les portes (à moins qu'il n'y ait des lectures du Nouveau Testament). Pendant tes lectures il reste près du trône. Après le prokimenon ou les lectures, il dit les litanies devant l’autel. Pour la Litie, il ouvre les portes, va au narthex et fait l’encensement, dit les prières, puis revient vers le milieu de la nef, encense pendant le tropaire, dit ta prière de l’artoclasie, bénit de l’ambon, rentre au sanctuaire, dont il ferme les portes, et dépose la chasuble. Pendant la seconde partie de l’hexapsalme, il lit les prières secrètes devant les portes saintes, dit la grande litanie et les versets du matin, puis rentre au sanctuaire. Après les deux premières lectures du Psautier (si elles ne sont omises), il dit la petite litanie devant les portes (à moins qu’il ne préfère rester devant Vautel). Avant le polyéléos, il revêt la chasuble. Au début du polyéléos, il ouvre les portes et les franchit avec l’icône; si c’est i’usage, il chante le mégalynaire et fait l'encensement; le dimanche, il encense toute l’église pendant les evloghitaria de la Résurrection. Il dit la petite litanie soit devant l’icône de la fête soit, le dimanche, à l’autel; de même pour ce qui précède l’évangile. L’évangile est lu soit devant l’icône soit dans les portes saintes ou bien, le dimanche, à l’autel. Pendant le psaume 50, le Prêtre se tient sur l’ambon, portant l’évangéliaire, que les fidèles viennent baiser, à moins qu’il ne préfère différer la vénération de l’évangéliaire jusqu’au début du canon et déposer te livre sur un pupitre au milieu de la nef. Après le stichère, il dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple et l’ecphonèse Par la miséricorde à l’endroit où il se trouve, c’est-à-dire à l’autel ou devant le pupitre. Au début du canon, selon le cas, il fait vénérer l’Evangile ou donne l’onction; quand il a fini, il reporte l’évangéliaire à l’autel et ferme les portes. Pendant le canon, il dit les petites litanies devant les portes saintes (mais s’il est déjà rentré au sanctuaire, il peut aussi les dire devant l’autel). A la 8e ode, il commence l’encensement; après la 8e ode il dit, le dimanche, devant l’icône de la Mère de Dieu, Magnifions par des hymnes, et continue d’encenser toute l'église. Après la 9‘ ode, il dit la petite litanie et, le dimanche, Saint est le Seigneur notre Dieu. A Maintenant des Laudes, il ouvre les portes, puis il dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Après la grande Doxologie et le tropaire, il dit les litanies devant l’autel, puis le Congé comme d’habitude; après quoi il ferme les portes et le rideau.
Le Prêtre revêt l’étole et ouvre le rideau, puis il dit devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu, l’ecphonèse Car à toi, les prières secrètes et la grande litanie. Après quoi il entre au sanctuaire, où il dit la petite litanie. Au Lucernaire, il encense toute l’église. Avant Gloire au Père, il revêt la chasuble; à Gloire au Père, il ouvre les portes; à Maintenant, il prend l'encensoir et fait l’entrée. Si c’est l’usage, il dit le prokimenon; puis il ferme les portes, à moins que les lectures ne soient du Nouveau Testament. Après le prokimenon ou les lectures, ayant fermé les portes, il dit devant l’autel les litanies Disons tous et Achevons notre prière vespérale. Après les apostiches et la prière du Seigneur, il dit Car à toi devant l’autel, puis il ouvre les portes pour le tropaire. Après le Congé, il ferme les portes et le rideau.
Le Prêtre revêt l’étole sur le mandyas ou bien l’étole et la chasuble, découvre l'autel et ouvre le rideau, s’incline devant l’autel, baise l’évangéliaire et l’autel; puis, tenant en main l’encensoir, dit: Béni soit notre Dieu. Après quoi il encense l’autel, le sanctuaire et toute l’église. Après la prière du Seigneur, il dit l’ecphonèse Car à toi, là où il se trouve. Revenu au sanctuaire, il dit la litanie devant l’autel, en encensant. Puis il dit, en traçant avec l’encensoir un signe de croix vertical devant l’autel: Gloire à la sainte, consubstantielle. Après quoi il rend l’encensoir, baise l’autel, dépose la chasuble et se tient à sa place habituelle. Pendant la seconde partie de l’hexapsalme, il lit les prières secrètes devant les portes saintes, dit la grande litanie et les versets du matin, puis regagne te sanctuaire ou sa place habituelle. Après les lectures du Psautier, il dit les litanies (devant les portes ou à l’autel, selon l’usage suivi). Si c’est une fête de polyéléos, il fait comme à la vigile. Sinon, après le psaume 50, il dit devant les portes la prière Sauve, Seigneur, ton peuple et son ecphonèse, puis regagne sa place habituelle. Petites litanies devant les portes ou à l’autel. A la 8e ode, encensement comme d’habitude. Pendant les stichères des Laudes, le Prêtre revêt la chasuble; à Maintenant, il ouvre les portes. Le reste comme à la fin de la Vigile.
Le Prêtre revêt l’étole et ouvre le rideau; puis il dit devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu, l'ecphonèse Car à toi, les prières secrètes et la grande litanie. Après quoi il entre au sanctuaire, où il dit la petite litanie. Au Lucernaire, il encense toute l’église. Après le théotokion du Lucernaire, s’il doit dire Sagesse, tenons-nous debout, il le fait de sa place habituelle. Pendant Lumière joyeuse, il vient devant les portes saintes (fermées) et dit, si c’est l’usage: Soyons attentifs! Paix à tous. Sagesse! et le prokimenon. Après Daigne, Seigneur, il dit devant les portes (ou devant l’autel): Achevons notre prière vespérale et la prière sur les fidèles inclinés. Suivent les Apostiches. Après la prière du Seigneur il dit, de sa place habituelle, l’ecphonèse Car à toi. Après le tropaire et son théotokion, il dit devant les portes la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, et le reste jusqu’au Congé; puis il ferme le rideau.
L’office royal se fait comme au début des matines avec grande doxologie. De même l’office de matines jusqu’à la fin du canon: bénédiction initiale devant l’autel; prières secrètes, grande litanie et versets du matin devant les portes; de même la petite litanie et, en Carême, la prière Sauve, Seigneur, ton peuple, ainsi que les petites litanies au cours du canon (mais, si le Prêtre a sa place habituelle dans le sanctuaire, il peut y rester pour les petites litanies). A la 8e ode, encensement comme d'habitude. Après les Laudes et la «petite» doxologie (c’est-à-dire la doxologie des jours ordinaires), le Prêtre dit Achevons notre prière de matines devant les portes et retourne à sa place habituelle pour les apostiches. Après quoi il dit encore devant les portes la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu. Après l’ecphonèse, il dit: Sagesse et Que vous bénisse, puis il ferme le rideau. Le Congé des matines est dit après l'heure de Prime. CALENDRIER ABRÉGÉ DES FÊTES FIXES Explication des signes (****) grande fête du Seigneur qui, célébrée te dimanche, supprime l’office de la Résurrection. (***) grande fête du Seigneur ou de la Mère de Dieu qui, tombant le dimanche, est célébrée avec l’office de la Résurrection. (**) fête ayant, à Vêpres, Bienheureux l’homme et 3 lectures; à Matines, le polyéléos, l’évangile et la grande doxologie. (*) fête ayant, à Matines, ta grande doxologie. SEPTEMBRE
Le soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 7: Notre Dieu est au ciel et sur la terre; selon son bon plaisir il a créé toutes choses. Vts: 1. Quand Israël sortit d’Egypte et la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint le sanctuaire du Seigneur. 2. La mer, à cette vue, s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. 3. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière? Le samedi soir, on chante le prokimenon, t. 6: Le Seigneur règne, revêtu de majesté, avec ses versets; et le grand prokimenon Notre Dieu, avec ses versets, se chante aux vêpres de la fête, le vendredi soir.
OCTOBRE
Le dimanche entre le II et le 17 octobre: Des saints Pères du septième concile oecuménique (**). Le samedi soir à Vêpres, 3 lectures.
NOVEMBRE
DÉCEMBRE
Le dimanche entre le 11 et le 17: Des saints Ancêtres du Christ selon la chair (*).
Le dimanche avant Noël (entre le 18 et le 24): De tous les Pères qui, au cours des siècles, furent agréables à Dieu, depuis Adam jusqu’à Joseph, l’époux de la Vierge (**). Le samedi soir à Vêpres, 3 lectures.
Christ source de vie, qui pour nous en ce jour as pris chair, en toute pureté, de la sainte Vierge Marie. Prokimenon, t. 4: Avant l’aurore je t’ai fait naître de mon sein, le Seigneur l’a juré et ne se dédira pas. Vt: Le Seigneur dit à mon Seigneur: Siège à ma droite, je ferai de tes ennemis l’escabeau de tes pieds. Congé: Que celui qui pour notre salut est né dans une grotte et a été déposé dans une crèche, le Christ notre vrai Dieu... Le soir à Vêpres, entrée et grand prokimenon, t. 7: Quel dieu est grand comme notre Dieu? Tu es le Dieu qui fait des merveilles. Vts: l. Parmi les peuples tu as manifesté ta puissance. 2. Je me souviens des oeuvres du Seigneur, je me souviens d’autrefois, de tes merveilles. 3. Je contemple toutes tes oeuvres et sur tes hauts faits je médite. Le samedi soir, on chante le prokimenon, t. 6: Le Seigneur règne, revêtu de majesté, avec ses versets; et le grand prokimenon Quel dieu, avec ses versets, se chante aux vêpres de la fête, le vendredi.
Le Dimanche après Noël: Du saint et juste Joseph, l’époux de la Vierge; du saint roi David et de saint Jacques, le frère du Seigneur (*).
JANVIER
Congé: Que celui qui pour notre salut a daigné, le huitième jour, être circoncis selon la chair, le Christ notre vrai Dieu...
Congé: Que celui qui pour notre salut a daigné être baptisé par Jean dans le Jourdain, le Christ notre vrai Dieu... Le soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 7: Notre Dieu est au ciel et sur la terre; selon son bon plaisir il a créé toutes choses. Vts: 1. Quand Israël sortit d’Egypte et la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint le sanctuaire du Seigneur. 2. La mer, à cette vue, s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. 3. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière? Le samedi soir, on chante le prokimenon, t. 6: Le Seigneur règne, revêtu de majesté, avec ses versets; et le grand prokimenon Notre Dieu, avec ses versets, se chante aux vêpres de la fête, le vendredi.
Grand (**). A Vêpres, entrée et 3 lectures. A Matines, mégaly- naire: Nous te magnifions, vénérable Père saint Antoine, célébrant ta mémoire sacrée, modèle des moines et déjà sur la terre concitoyen des Anges. Prokimenon, t. 4: Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis. Vt: Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait?.
FÉVRIER
Congé: Que celui qui pour notre salut s’est laissé porter sur les bras du juste Siméon, le Christ notre vrai Dieu...
A Vêpres, entrée et 3 (ou, en carême, 5) lectures. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, saint Jean, Baptiste du Sauveur, vénérant ta précieuse tête, 6 Précurseur, dont nous célébrons la première et deuxième Invention. Prokimenon, t. 4: J’affermirai la race de David, j’apprêterai une lampe pour mon Christ. Vt: Souviens-toi, Seigneur, de David et de toute sa douceur.
MARS
Christ notre Dieu. Prokimenon, t. 4: Nous sommes passés par le feu et par l’eau, mais tu nous as donné le repos. Vt: Tu nous as éprouvés comme on épure l’argent.
lectures de la fête. A Matines, mégalynaire: De l’Archange nous empruntons la voix pour te chanter: Vierge pure et pleine de grâce, réjouis-toi, le Seigneur est avec toi. Prokime- non, t. 4: Annoncez, jour après jour, le salut de notre Dieu. Vt: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur par toute la terre.
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
Le dimanche entre le 13 et le 19: Des saints Pères des six premiers conciles oecuméniques (**).
AOÛT
Congé: Que celui qui sur le mont Thabor fut transfiguré avec gloire devant ses saints Disciples et Apôtres, le Christ notre vrai Dieu... Le soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 7: Notre Dieu est au ciel et sur la terre; selon son bon plaisir il a créé toutes choses. Vts: 1. Quand Israël sortit d’Egypte et la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint le sanctuaire du Seigneur. 2. La mer, à cette vue, s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. 3. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière? Le samedi soir, on chante le prokimenon, t. 6: Le Seigneur règne, revêtu de majesté, avec ses versets; et le grand prokimenon Notre Dieu, avec ses versets, se chante aux vêpres de la fête, le vendredi.
CALENDRIER ABRÉGÉ DES FÊTES MOBILES Dimanche du Pharisien et du Publicain. A partir de ce dimanche jusqu’au 5e dimanche de Carême inclus, on chante à Matines, après le psaume 50: Ouvre-moi les portes de la pénitence, etc. Dimanche du Fils prodigue. Au Polyéléos des Matines (Louez le nom du Seigneur) on ajoute te psaume 136: Près des fleuves de Babylone. Samedi de Carnaval: mémoire de tous les fidèles qui, au cours des siècles, sè sont pieusement endormis dans l’espérance de la résurrection et de la vie éternelle. Le vendredi soir, à la place du prokimenon des Vêpres, Alléluia, t. 8. Vts: 1. Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; leur souvenir demeure d’âge en âge. 2. Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. A Matines, on ne dit pas «Le Seigneur est Dieu», mais Alléluia, t. 8, avec les versets des défunts. Après les Evloghitaria, petite litanie triple pour les défunts (Aie pitié de nous, ô Dieu) et prière Dieu des esprits et de toute chair. Dimanche de Carnaval (dernier jour de la viande). Au Polyéléos on ajoute Près des fleuves de Babylone. Mercredi et Vendredi de la Tyrophagie. Le mardi et le jeudi soir à Vêpres, après les 4 tropaires de Carême, les 40 Kyrie eleison, Gloire... Maintenant, Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre dit devant les portes saintes: Que vous bénisse celui qui est béni... Après la prière Roi céleste lue par le Lecteur, le Prêtre dit à voix modérée la prière de st Ephrem (voir plus haut, office de Vêpres en Carême) accompagnée de 3 grandes métanies, puis: O Dieu, purifie le pécheur que je suis à chacune des 12 petites métanies, puis de nouveau la prière de st Ephrem, avec une grande métanie. Le Lecteur ayant dit le trisagion, la prière du Seigneur, 12 Kyrie eleison, Gloire... Maintenant, 3 Kyrie eleison et Père, bénissez, le Prêtre dit ta formule habituelle du Congé. Aux grandes Compiles, prière de st Ephrem avec les grandes métanies, mais le Congé se fait selon la formule brève. Le mercredi et le vendredi à Matines, on ne dit pas «Le Seigneur est Dieu», mais Alléluia avec les 4 versets. Après les Apostiches des Laudes, Il est bon, le tropaire Nous tenant dans le temple, les 40 Kyrie eleison, Gloire... Maintenant, Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre dit devant les portes saintes'. Que vous bénisse celui qui est béni... Après la prière Roi céleste, lue par le Lecteur, le Prêtre dit la prière de st Ephrem, accompagnée de 3 grandes métanies, puis: O Dieu, purifie le pécheur que je suis à chacune des 12 petites métanies, puis de nouveau la prière de st Ephrem, avec une grande métanie. A Prime et aux autres heures, on dit encore la prière de st Ephrem, avec les métanies. A la fin de Prime, Congé de l’office matutinal. A Sexte, après le tropaire de la Prophétie, Soyons attentifs; après le prokimenon. Sagesse; après le titre, Soyons attentifs; après la lecture, Sagesse, et le Lecteur dit te second prokimenon. Les parties des Heures et des Typiques que Ton chante en Carême sont seulement récitées. Le mercredi et le vendredi soir à Vêpres, après le prokimenon du jour, Sagesse; après le titre de la prophétie. Soyons attentifs; après la lecture, Sagesse, et le Lecteur dit le second prokimenon. Après Daigne, Seigneur, litanie Achevons notre prière vespérale. Après le tropaire du Saint et le théotokion apolytikion, litanie Aie pitié de nous, ô Dieu. Puis, si te jour suivant n ’est pas une fête ou un samedi, on dit ta prière de st Ephrem avec 3 grandes métanies. Le Lecteur ayant dit la prière Trinité toute-sainte, indivisible majesté, Que le nom du Seigneur et le psaume 33, le Prêtre dit: Sagesse; le Choeur: Il est vraiment digne de te bénir. Le Prêtre: Très-sainte Mère de Dieu; le Choeur: Plus vénérable. Le Prêtre: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi; le Choeur: Gloire... Maintenant, 3 Kyrie eleison et Père, bénissez. Et le Prêtre dit le Congé. Samedi de la Tyrophagie: mémoire de tous les Pères théophores et vénérables Mères ayant resplendi dans l’ascèse. Pour les Vêpres du vendredi soir, voir le paragraphe précédent. A Matines on chante Le Seigneur est Dieu et la grande Doxologie. Dimanche de la Tyrophagie (dernier jour des laitages). Au Polyéléos des Matines on ajoute te psaume 136: Près des fleuves de Babylone. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 8: Ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis dans la détresse, hâte-toi de m’exaucer; veille sur mon âme et délivre-la. Vts: 1. O Dieu, ton salut sera ma protection. 2. Qu’à cette vue les pauvres tressaillent d’allégresse! 3. Recherchez Dieu, pour que vive votre coeur. Le Lecteur lit très lentement la prière Daigne, Seigneur, pour laisser au Prêtre le temps de quitter ses ornements et de revêtir l’étole de couleur sombre avant la litanie Achevons notre prière vespérale. Apostiches, cantique de Siméon, trisagion et prière du Seigneur; le Prêtre: Car à toi. Après tes 4 tropaires de Carême, les 40 Kyrie eleison, Gloire... Maintenant, Plus vénérable et Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre dit, devant les portes saintes: Que vous bénisse celui qui est béni... Après la prière Roi céleste lue par le Lecteur, le Prêtre dit la prière de st Ephrem accompagnée de 3 grandes métanies seulement. Le Prêtre se relève et dit aussitôt: Gloire à toi, Christ Dieu... le Choeur: Gloire... Maintenant, 3 Kyrie eleison et Père, bénissez. Le Prêtre dit la formule complète du Congé. Si le lundi suivant est une fête de polyéléos, on chante à Vêpres, après la grande litanie de paix, Bienheureux l’homme. Après le grand prokimenon, on fait les lectures. Après la prière du Seigneur et Car à toi, on chante le tropaire de la fête et son théotokion. Après quoi le Prêtre dit la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, et son ecphonèse, puis la prière de st Ephrem avec 3 grandes métanies, et le Congé. Si, après les Vêpres de ce dimanche, a lieu le rite du Pardon, pour le début du grand Carême, le Prêtre, au lieu de donner Congé, dit la prière Maître plein de miséricorde (voir à la fin des grandes Compiles de Carême). Après cette prière, le Supérieur peut, s’il le désire, faire une homélie; à la fin, il dit: Bénissez-moi, pères et frères saints, et pardonnez au pécheur que je suis toutes les fautes que j’ai commises en ce jour et tous les jours de ma vie, en parole, en action, en pensée, avec tous mes sens. Il se prosterne vers l’assistance, le front contre terre. Tous lui répondent: Que Dieu vous pardonne, Père saint, et vous fasse miséricorde! et se prosternent vers lui. Le Supérieur baise les icônes du Sauveur et de la Mère de Dieu, et prend en main la croix de bénédiction. Tandis que te Choeur chante Ouvre-moi les portes de la pénitence, les frères s’avancent, par ordre d’ancienneté, baisent les icônes et ta croix de bénédiction, demandent pardon au Supérieur, puis se rangent en arc de cercle à sa droite pour le pardon mutuel. Le plus jeune dit: Pardonne-moi, père (ou frère) saint et prie pour le pécheur que je suis; le plus ancien répond: Dieu te pardonne, père (ou frère) saint; pardonne aussi au pécheur que je suis et prie pour moi. Ie Semaine de Carême. Du lundi au vendredi (et ainsi pour les autres semaines), offices du temps de Carême. Samedi de la Ie Semaine: mémoire du saint mégalomartyr Théodore le Conscrit. Avant le Congé des Vêpres ou vers la fin de ta Liturgie des Présanctifiés (après la prière de derrière l'ambon), office des Colybes. Le Prêtre dit: Béni soit notre Dieu. Après le psaume, le Diacre dit Le Seigneur est Dieu et ses versets. Après le canon, quand on a chanté tropaire, kondakion et théotokion, le Diacre dit: Prions le Seigneur; le Choeur: Kyrie eleison. Le Prêtre dit la prière de bénédiction des colybes: oeigneur qui par ta parole as porté l’univers à sa plénitude et qui as ordonné à la terre de produire une grande variété de fruits pour notre délectation et notre nourriture, toi qui as fait resplendir de santé les trois Jeunes Gens et Daniel, qui à Babylone se nourrissaient de graines, toi-même, Roi de toute bonté, bénis ce mélange de grains et de fruits, et sanctifie ceux qui en mangeront, car ceci est offert par tes serviteurs pour ta gloire, en l’honneur du saint mégalomartyr Théodore le Conscrit et en mémoire des fidèles défunts. A ceux qui ont préparé ce mets et qui célèbrent cette mémoire accorde, en ta bonté, ce qu’ils demandent pour leur salut et la jouissance de tes biens éternels; par les prières de notre souveraine tout-immaculée, la Mère de Dieu et toujours-vierge Marie, du saint mégalomartyr Théodore le Conscrit, dont nous célébrons la mémoire en ce jour, et de tous les Saints. Car tu es le Dieu qui bénit et sanctifie toute chose, et nous te rendons gloire, Père éternel, ainsi qu’à ton Fils unique et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Le Choeur: Amen, et l’on achève les Vêpres ou ta Liturgie. Aux (grandes) Compiles, on ne dit pas la prière de st Ephrem, mais tout de suite la prière Vierge pure, immaculée, et la formule brève du Congé. Les autres offices du Samedi se font comme en dehors du Carême; à Matines, on chante Le Seigneur est Dieu et la grande Doxologie. 1er Dimanche de Carême: fête de l’Orthodoxie. A la fin des Matines, là où c’est l’usage, on fait la procession avec les saintes icônes et, après le chant du tropaire Devant ta sainte Icône, on lit un extrait du Synodikon. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 8: Tu me donnes, Seigneur, l’héritage de ceux qui craignent ton nom. Vts: 1. Du bout de la terre je crie vers toi, dans l’angoisse de mon coeur. 2. Je veux trouver refuge à l’ombre de tes ailes. 3. Alors je chanterai pour ton nom dans les siècles des siècles. Le reste des Vêpres comme au dimanche de la Tyrophagie. Samedi de la 2e Semaine. A Matines, Alléluia, t. 2, avec les versets des défunts: 1. Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; leur souvenir demeure d’âge en âge. 2. Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. Après les Evloghitaria, petite litanie triple pour les défunts et prière Dieu des esprits et de toute chair. 2' Semaine de Carême: mémoire de notre Père parmi les saints, Grégoire Palamas, archevêque de Thessalonique. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 8: Ne cache pas ta face à ton serviteur, car je suis dans la détresse, hâte-toi de m’exaucer; veille sur mon âme et délivre-la. Vts: 1. O Dieu, ton salut sera ma protection. 2. Qu’à cette vue les pauvres tressaillent d’allégresse! 3. Recherchez Dieu, pour que vive votre coeur. Le reste des Vêpres comme au dimanche de la Tyrophagie. Samedi de la 3e Semaine. A Matines, comme le samedi précédent. 3e Dimanche de Carême: vénération de la précieuse et vivifiante Croix. Avant les grandes Vêpres, transfert de la croix depuis le lieu où elle est conservée jusqu’à l’autel. Pour cela, le Prêtre revêt la chasuble; le Diacre, vêtu du stikha- rion, dit à mi-voix: Bénissez, Seigneur; le Prêtre: Béni soit notre Dieu. Le Lecteur dit le trisagion et la prière du Seigneur. Après l’eephonèse du Prêtre, on chante le tropaire de la Croix Sauve ton peuple, Seigneur, puis Gloire... Maintenant, et le kondakion Toi qui souffris librement, tandis que le Prêtre porte au-dessus de sa tête un plateau garni de fleurs sur lequel repose la précieuse croix et le dépose sur l’autel, à la place de l’évangéliaire. Pendant le chant des Laudes, il revêt tous ses ornements sacerdotaux et, pendant la grande Doxologie, accompagné du Diacre, il encense la croix en faisant 3 fois le tour de l’autel; pendant le dernier trisagion (chanté plus lentement), entrée avec la croix: le Prêtre porte le plateau au-dessus de sa tête, le Diacre le précède à reculons, en encensant; on sort par la porte nord et on s’arrête devant les portes saintes; le Prêtre dit: Sagesse, tenons-nous debout! Le Prêtre dépose le plateau sur le tétrapode, au milieu de la nef; et, tandis que le Choeur chante le tropaire de la Croix, le Prêtre, accompagné du Diacre, encense la croix en tournant 3 fois autour du tétrapode. Puis a lieu la vénération de la Croix: Seigneur (notre Dieu), nous nous prosternons devant ta Croix et nous glorifions ta sainte Résurrection. Litanies et Congé. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand prokimenon, t. 8: Tu me donnes, Seigneur, comme au Ier Dimanche de Carême. Mercredi de la 4e Semaine. A la fin de Prime, avant le Congé, vénération de la Croix. Vendredi de la 4e Semaine. Après None et Typiques ou avant les Vêpres, on ouvre les portes saintes pour la vénération de la Croix et son transfert du milieu de la nef à l’autel puis à la sacristie. Samedi de la 4e Semaine. Pour les Matines, voir au Samedi de la 2e Semaine. 4e Dimanche de Carême: mémoire de notre vénérable Père Jean Climaque. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand prokimenon, t. 8: Ne cache pas ta face, comme au 2e Dimanche de Carême. Jeudi du Grand Canon. A Matines, l’office commence comme d’habitude. Après l’hexapsalme et la grande litanie, Alléluia, et les 4 versets de carême. Après la lecture du Psautier, pas de petite litanie. Après le psaume 50 commence le grand canon. Si les tropaires du canon sont chantés ou lus par les chantres ou les lecteurs, le Prêtre reste à sa place habituelle. Si c’est le Prêtre qui doit les lire, il vient, revêtu de l’étole, par la porte nord, ou bien, de façon plus solennelle, par les portes saintes et revêtu de la chasuble, et se tient au milieu de la nef, où se trouve un pupitre avec le Triode. Après la 3e ode, petite litanie; de même après la 6e ode. Après la 8e ode, Magnifions par des hymnes et l’encensement pendant le Cantique de la Mère de Dieu. Après la 9e ode, le Prêtre retourne à l’autel, dit la petite litanie et achève les matines comme en carême. Samedi de l’Acathiste. A Matines, après l’hexapsalme et la grande litanie, on chante Le Seigneur est Dieu et le tropaire. Après une première lecture du Psautier, petite litanie. Quand le Choeur commence à chanter, lentement, le kondakion, le Prêtre, revêtu de la chasuble et précédé du Diacre, sort par les portes saintes, encense l’icône de la Mère de Dieu qui se trouve au milieu de la nef, puis l’autel, l’iconostase et toute l’église, Revenu devant l’icône à la fin du kondakion, il lit les six premiers iki (Ie stance). Après quoi il rentre au sanctuaire, précédé du Diacre, et l’on ferme les portes saintes. Après la seconde lecture du Psautier, petite litanie et de nouveau le kondakion, pendant lequel on revient devant l’icône. Petit encensement fait par le Diacre. Le Prêtre (en cas de concélébration, le deuxième prêtre) lit les iki 7 à 12. On rentre au sanctuaire et l’on ferme les portes. Suivent te psaume 50 et les odes 1 et 3 du canon. Après la catavasie, petite litanie. Pendant le kondakion, on revient devant l’icône. Petit encensement fait par le Diacre. Le Prêtre (en cas de concélébration, le troisième prêtre) lit les iki 13 à 18. On rentre au sanctuaire et l’on ferme les portes. Après la 6e ode, petite litanie. Pendant le kondakion, chanté lentement, encensement de toute l’église par le Prêtre accompagné du Diacre. Le Prêtre (en cas de concélébration, le premier prêtre) lit les iki 19 à 24 (chez les Russes, l’ikos 24 se lit à genoux, trois fois) et, de nouveau, le premier ikos. On rentre au sanctuaire et l’on ferme les portes. Le reste de l’office comme d’habitude pour des matines festives: après la 8e ode, Magnifions par des hymnes et l’encensement de toute l’église par le Diacre; après la 9e ode, petite litanie; à Maintenant des Laudes on ouvre les portes; grande Doxologie; après le tropaire, litanies et la formule ordinaire du Congé. 5' Dimanche de Carême: mémoire de notre vénérable Mère Marie l’Egyptienne. Le dimanche soir à Vêpres, entrée et grand prokimenon, t. 8: Tu me donnes, Seigneur, comme au 1er Dimanche de Carême. Samedi de la 6e Semaine: Résurrection du saint et juste Lazare. A Matines, après l’hexapsalme et la grande litanie, on chante Le Seigneur est Dieu et le tropaire. Après la Ie lecture du Psautier, petite litanie. Après la 2e lecture du Psautier, lorsque le Choeur chante les Evloghitaria de la Résurrection, on ouvre les portes et le Prêtre, revêtu de la chasuble, encense toute l’église; puis on referme les portes saintes. Après les evloghitaria, petite litanie; de même après la 3e et la 6e ode. On ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Encensement de ta 9e ode, comme d'habitude. Petite litanie et Saint est le Seigneur notre Dieu. A Maintenant des Laudes, on ouvre tes portes saintes. Grande doxologie, tropaire, litanies et Congé (la formule complète, en commençant par: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu). Dimanche des Rameaux (****). A Vêpres, 3 lectures. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, ô Christ source de vie, et nous aussi, nous te chantons: «Hosanna au plus haut des cieux, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» Prokimenon, t. 4: La bouche des enfants, des tout petits, s’ouvre pour louer ta suprême majesté. Vt: Seigneur notre Dieu, qu’il est grand ton nom par tout l’univers. L’évangile est lu non pas à l’autel, comme cela se fait d’habitude le dimanche, mais au milieu de la nef, devant l’icône de la fête. Après l’évangile, pendant le psaume 50, le Prêtre, accompagné du Diacre, encense les rameaux préparés sur un tétrapode. Puis le Diacre dit: Prions le Seigneur; on répond: Kyrie eleison; le Prêtre dit la prière de bénédiction des rameaux: Seigneur notre Dieu, toi qui sièges sur les Chérubins, tu as réveillé ta puissance et tu as envoyé ton Fils unique, notre Seigneur Jésus Christ, pour sauver le monde par sa croix, sa mise au tombeau et sa résurrection. Tandis qu’il s’approchait de Jérusalem, pour y subir de plein gré sa Passion, le peuple qui était assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, prenant comme symboles de victoire les rameaux des arbres et les branches des palmiers, annonçait par avance la Résurrection. Et nous qui, à leur exemple, en ce jour d’avant-fête, portons en main des palmes et des rameaux et te crions «hosanna» comme jadis la foule et les enfants, garde-nous, Seigneur, sous ta protection; afin que, par des hymnes et des cantiques spirituels, nous parvenions aussi à la vivifiante résurrection, le troisième jour, dans le Christ Jésus notre Seigneur, avec lequel tu es béni, ainsi que ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Là où c’est l’usage, le Prêtre bénit les rameaux par une triple aspersion d’eau bénite. Après le stichère du ton 6: En ce jour la grâce du saint Esprit, le Diacre dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple et le Prêtre, l’ecphonèse Par la miséricorde. Pendant le chant du canon, quand les fidèles viennent baiser l’évangéliaire et l’icône de la fête, le Supérieur leur distribue les rameaux. On ne dit pas le cantique de la Mère de Dieu. Après la 9e ode, petite litanie et Saint est le Seigneur notre Dieu. Congé: Que celui qui, pour notre salut, a daigné monter sur le petit d’une ânesse, le Christ notre vrai Dieu... Le dimanche soir à Vêpres, entrée et prokimenon du jour (t. 8: Et maintenant bénissez le Seigneur). Le reste des vêpres comme au dimanche de la Tyrophagie. Congé: Que celui qui marche librement vers sa Passion pour notre salut, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Ce même soir, aux petites Compiles, on ajoute, après le symbole de foi, un canon composé de trois odes. Lundi, Mardi et Mercredi de la Semaine Sainte. A Matines, on commence par l'office royal, complet. Après l’hexa- psalme, le Prêtre dit la grande litanie devant les portes saintes, puis Alléluia, avec les 4 versets. A la fin du Cathisme III, le Diacre ouvre les portes, puis il dit: Et pour qu’il nous soit donné d’écouter dignement le saint Evangile, etc. Le Prêtre, revêtu de la chasuble, lit l’évangile depuis les portes saintes, vers le peuple. Après le psaume 50, le Diacre dit la prière Sauve, Seigneur, ton peuple, et le Prêtre, l’ecphonèse Par la miséricorde. On ferme les portes saintes. Le Mardi Saint, on dit tout de suite la petite litanie. Le Lundi et le Mercredi, la petite litanie est dite après l’ode 1 ou 3. Suivent le kondakion, i’ikos, le synaxaire et l’ode 8. Encensement. On ne dit pas le cantique de la Mère de Dieu. Après l’ode 9, petite litanie. Après tes Laudes et la Doxologie ordinaire, litanie de demandes. Après les Apostiches, finale des matines de carême et Prime. Congé: Que celui qui marche librement vers sa Passion pour notre salut, le Christ notre vrai Dieu... Les Heures sont dites comme il est d’usage en carême. Le Lundi soir et le Mardi soir, aux grandes Compiles, on ajoute, après la petite Doxologie, un canon composé de trois odes. Le Mercredi Saint, à la fin des Typiques, le Supérieur dit, à la place du Congé, la prière Maître plein de miséricorde, puis Bénissez-moi, pères et frères saints. Le soir, on dit les petites Compiles, sans prière de st Ephrem et sans métanies, mais, après le symbole de foi on ajoute un canon de trois odes. Le Mercredi soir, dans les paroisses grecques, on célèbre le Sacrement de l’Huile sainte. Jeudi Saint. A Matines, après l’office royal et l'hexapsal- me, le Prêtre dit la grande litanie devant les portes saintes, puis Alléluia, t. 8, avec les 4 versets. A la fin du tropaire, chanté 3 fois, le Diacre ouvre les portes, puis il dit: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre, revêtu de la chasuble, lit l’évangile depuis les portes saintes, vers le peuple. Après l’évangile on ferme les portes. Après le psaume 50, tout de suite le canon (sans ta prière Sauve, Seigneur, ton peuple). Petite litanie après la 3e, la 6e et la 9‘ ode. A la 8‘ ode, encensement. On ne dit pas le cantique de la Mère de Dieu. Après l'exapostilaire, les Laudes et la petite Doxologie, le Prêtre dit la litanie de demandes. Après les Apostiches, Il est bon (1 fois), le trisagion et ta prière du Seigneur, ecphonèse Car à toi. Après le tropaire, chanté 1 fois, le Prêtre dit la litanie Aie pitié de nous devant les portes saintes. Après l’ecphonèse, il dit: Sagesse! Le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse; le Choeur: Affermis, Seigneur. Le Prêtre retourne à sa place habituelle et l'on dit Prime. Après le tropaire de la prophétie, Soyons attentifs; après le prokime- non, Sagesse; après le titre, Soyons attentifs; après la lecture de ta prophétie, Sagesse; après la prière du Seigneur, Car à toi; après Au nom du Seigneur, Père, bénissez, le Prêtre: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, etc. Congé: Que celui qui marche librement vers sa Passion pour notre salut, le Christ notre vrai Dieu... Aux Heures suivantes, on ne fait ni lectures ni métanies. Congé: comme à la fin des Matines. Pour les Vêpres, le Prêtre revêt tous ses ornements sacerdotaux. Le Diacre dit, devant les portes saintes: Bénissez, Seigneur, et rentre au sanctuaire. Le Prêtre: Béni soit le règne. Pendant le psame 103, le Prêtre lit en secret, devant les portes saintes, les prières du Lucernaire. A la fin du psaume, le Diacre sort par la porte nord et, de sa place habituelle, dit la grande litanie. (S’il n’y a pas de diacre, le Prêtre dit la litanie devant les portes saintes.) Il n’y a pas de cathisme; donc, tout de suite après l’ecphonèse de la grande litanie, Lucernaire: le Diacre encense toute l’église. Pendant le chant du Lucernaire (10 stichères), le Prêtre accomplit la prothèse. A Gloire au Père... Maintenant, le Diacre ouvre les portes saintes. Entrée avec l’évangéliaire. Prokimenon du Triode (lu par le Lecteur). Après le prokimenon, le Diacre ferme les portes; après la Ie lecture, il les ouvre, pour un second prokimenon; après quoi il les referme; 2e et 3 e lecture. Vers la fin de la 3e lecture, il ouvre les portes et sort par la porte nord pour la petite litanie. Le Prêtre dit l’ecphonèse du Trisagion: Car tu es saint, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire... jusqu’à maintenant et toujours; le Diacre, rentré au sanctuaire par la porte sud, achève, depuis les portes saintes: Et dans les siècles des siècles. Suit la Liturgie de st Basile, avec épître et évangile (lu par le Diacre). Vendredi Saint. Les Matines (office des Saintes Souffrances ou des Douze Evangiles) sont habituellement célébrées le Jeudi soir. Elles commencent par l’office royal. Après l’hexa- psalme et la grande litanie, Alléluia, t. 8, et les 4 versets. On ouvre les portes saintes. Tandis que le Choeur chante te tropaire (lentement et 3 fois), le Prêtre, revêtu de la chasuble, précédé du Diacre portant cierge allumé et encensoir, et suivi éventuellement des prêtres concélébrants, porte l’évangéliaire de l’autel au pupitre qui se trouve au milieu de la nef, devant te calvaire. L'y ayant déposé, il prend l’encensoir et, accompagné du Diacre, encense l’Evangile sur les 4 côtés, puis l’autel sur les 4 côtés, le trône, le sanctuaire, l’iconostase, toute l’église, les fidèles, de nouveau les icônes despotiques, puis revient au milieu de la nef, devant l’Evangile. Là il encense les concélébrants, et le Diacre encense le Prêtre. Quand le Choeur finit de chanter le tropaire pour la 3e fois, le Diacre dit ta petite litanie et le Prêtre, l’ecphonèse: Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... On distribue les cierges, qui seront allumés pour chaque évangile. Le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, puis: Sagesse, debout. Le Prêtre: Paix à tous, puis Lecture du saint Evangile. Le Diacre: Soyons attentifs. (Et ainsi avant chaque évangile.) Le Prêtre lit le 1er évangile. Puis te Choeur chante les antiennes I, 2 et 3. Pendant ce temps le Prêtre (en cas de concélébration, celui qui doit lire le 2e évangile), accompagné du Diacre, encense de façon brève: l’Evangile sur les 4 côtés, l’iconostase et l’assistance. Après l’antienne 3, le Diacre dit la petite litanie, et le Prêtre qui doit lire le 2e évangile, l’ecphonèse: Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Choeur chante te cathisme; après quoi le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 2e évangile. Pendant le chant des antiennes 4, 5 et 6, le Prêtre (celui qui doit lire le 3e évangile) fait un petit encensement. Après l’antienne 6, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre qui doit lire le 3e évangile, l’ecphonèse: Car il est béni et glorifié, ton nom sublime et plein de majesté, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après le cathisme, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 3e évangile. Pendant le chant des antiennes 7, 8 et 9, le Prêtre (celui qui doit lire le 4e évangile) fait un petit encensement. Après l’antienne 9, le Diacre dit la petite litanie et te Prêtre qui doit lire le 4e évangile, l’ecpho- nèse: Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après le cathisme, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit te 4e évangile. Pendant le chant des antiennes 10, 11 et 12, le Prêtre (celui qui doit lire le 5e évangile) fait un petit encensement. Après l’antienne 12, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre qui doit lire le 5e évangile, l’ecphonèse: Que la majesté de ton règne soit bénie et glorifiée, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après le cathisme, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 5e évangile. Pendant le chant des antiennes 13, 14 et 15, le Prêtre (celui qui doit lire le 6e évangile) fait un petit encensement. Après l’antienne 15, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre qui doit lire le 6e évangile, l’ecphonèse: Car à ton nom convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après le cathisme, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 6e évangile. Le Choeur chante les Béatitudes; après le théotokion final, le Diacre dit ta petite litanie et te Prêtre qui doit lire te 7e évangile (d’ordinaire te premier célébrant ou le Supérieur) dit l’ecphonèse: Car tu es saint, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... (Le Triode slave donne ici: Car les Puissances des cieux, oubliant que c’est l’ecphonèse de la petite litanie qui suit la 9e ode.) Le Choeur: Amen. Aussitôt le Diacre dit: Sagesse, soyons attentifs! Pro- kiménon, ton 4: Ils se sont partagé mes vêtements; ma tunique, ils l’ont tirée au sort. Verset: Mon Dieu, mon Dieu, écoute-moi, pourquoi m’as-tu abandonné? Après le prokime- non, le Diacre dit: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 7e évangile. Suit le psaume 50, après quoi le Diacre dit: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre à qui cela revient lit le 8e évangile. Après le 8e évangile, le clergé officiant rentre au sanctuaire, mais l’évangéliaire reste au milieu de la nef et l’on ne ferme pas les portes. Le canon ou tri-ode commence par l’ode 5, après laquelle le Diacre dit, de sa place habituelle, la petite litanie, conclue par l’ecphonè- se: Car tu es le Roi de la paix et le Sauveur de nos âmes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Suivent le kondakion, l’ikos, le synaxaire et l’ode 8, pendant laquelle le Diacre commence l’encensement habituel. On ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Après la 9e ode, te Diacre dit la petite litanie, conclue par l’ecphonèse: Car les Puissances des cieux chantent ta louange, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Quand le Choeur chante l’exapostilaire pour la 3e fois, le Diacre et le Prêtre qui doit lire le 9e évangile sortent du sanctuaire et se rendent au pupitre. Le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 9e évangile; après quoi il rentre au sanctuaire avec le Diacre. Pendant les derniers stichères des Laudes, après Gloire au Père, le Diacre et te Prêtre qui doit lire le 10e évangile sortent du sanctuaire et se rendent au pupitre. Après le stichère de Maintenant, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 10e évangile, après quoi il rentre au sanctuaire avec le Diacre. Après la petite Doxologie, le Diacre dit, de sa place habituelle, la litanie Achevons notre prière de matines, conclue par l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de tendresse et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Diacre dit ensuite: Inclinons la tête devant le Seigneur, le Choeur: Devant toi, Seigneur, et te Prêtre: Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Diacre accompagne au pupitre te Prêtre qui doit lire le 11e évangile, en disant: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le IIe évangile. Dès le début des Apostiches, tous les célébrants se rendent du sanctuaire au pupitre. Le premier célébrant, précédé du Diacre, fait le grand encensement: évangile, autel, iconostase, toute l’église, le peuple et retour au pupitre. Après le stichère de Maintenant, le Diacre: Et pour qu’il nous soit donné, etc. Le Prêtre lit le 12e évangile, après quoi il reporte l’évangéliaire à l’autel. Les portes restent ouvertes. Après le Impaire Tu nous as rachetés, le Diacre dit la litanie Aie pitié de nous, ô Dieu, conclue par l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Choeur: Amen; le Diacre: Sagesse; le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse, puis Très-sainte Mère de Dieu et Gloire à toi, Christ Dieu. Congé: Que celui qui supporta pour le salut du monde les crachats, les coups et les soufflets, la croix et la mort, le Christ notre vrai Dieu... Le Vendredi matin, on célèbre les Heures royales. Le Diacre, tenant en mains l'encensoir et un cierge allumé, précède te Prêtre, revêtu de la chasuble, qui porte l’évangéliaire de l’autel au pupitre. Le Prêtre dit: Béni soit notre Dieu. Après l’ecphonèse Car à toi, le Prêtre, accompagné du Diacre, fait te grand encensement: évangéliaire, autel, sanctuaire, iconostase, toute l’église, les fidèles et retour au milieu de la nef, où les célébrants resteront jusqu'à ta fin de l’évangile de None. Après les 3 psaumes, le Impaire, le théotokion et les stichères, quand le Choeur a chanté le dernier stichère (celui de Gloire... Maintenant), le Diacre dit: Sagesse, soyons attentifs; après le prokimenon, Sagesse; après te titre. Soyons attentifs; après la lecture de la prophétie, Sagesse; après le titre, Soyons attentifs; après l’épitre, Sagesse, debout, écoutons le saint Evangile; le Prêtre: Paix à tous et Lecture du saint Evangile; le Diacre: Soyons attentifs! Après la prière du Seigneur, le Prêtre: Car à toi; après Au nom du Seigneur, Père, bénissez, il dit: Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, faisant luire sur nous sa face, et qu’il ait pitié de nous. Le même schéma se répète à Tierce, Sexte et None, sauf pour les encensements: à Tierce et Sexte, c’est le Diacre qui encense, de façon brève (évangile sur les 4 côtés, iconostase et fidèles) pendant ta lecture de l’épitre; au début de None, le Prêtre, accompagné du Diacre, fait le grand encensement comme à Prime. Après l’évangile de None, le Prêtre, précédé du Diacre, reporte l’évangéliaire à l’autel. On ferme les portes saintes et le voile. Le Prêtre dit l’ecphonèse Que Dieu nous prenne en grâce devant les portes, puis rentre au sanctuaire. On rouvre te rideau au début des Béatitudes. Après Que le nom du Seigneur soit béni, le Diacre ouvre les portes saintes. Après le psaume 33, il dit: Sagesse. Après II est vraiment digne, le Prêtre: Très-sainte Mère de Dieu; après Plus vénérable, il dit: Gloire à toi, Christ Dieu. Congé: Que celui qui, pour nous les hommes et pour notre salut, accepta librement dans sa chair la terrible Passion, la Croix vivifiante et la Sépulture, le Christ notre vrai Dieu... On ferme les portes et le rideau. Près de l’autel, une lampe est allumée pour l’épitaphios qui y repose. Au milieu de la nef, on prépare le tombeau devant le calvaire ou la croix et, tout autour, des lampes et des chandeliers (qu’on allumera à la fin des Vêpres, pour te transfert de l’épitaphios). Les Vêpres se célèbrent généralement en début d’après-midi. On ouvre le rideau. Le Prêtre, revêtu de tous ses ornements sacerdotaux, sort du sanctuaire par ta porte nord et dit, devant les portes saintes: Béni soit notre Dieu. Pendant te psaume 103, il lit les prières du Lucernaire. Après la grande litanie, le Diacre encense comme d’habitude. Quand le Choeur chante Maintenant, il ouvre les portes. Entrée avec l’évangéliaire. Là où c’est l’usage, le Diacre dit lui-même le Prokimenon, t. 4: Ils se sont partagé mes vêtements, ma tunique, ils l’ont tirée au sort. Vt: Mon Dieu, mon Dieu, écoute-moi, pourquoi m’as-tu abandonné? Les portes sont fermées pendant la lecture de l’Exode; le Diacre les rouvre aussitôt après pour le 2e prokimenon (lu par te Lecteur); puis il les referme pour la lecture de Job. Après ta prophétie d’Isaïe, il les rouvre pour le prokimenon de l'épître. Pendant l’épître, il encense. Pendant l'Alléluia, le Prêtre lui remet l’évangéliaire. Après le dernier alléluia, te Prêtre (s’il y a deux diacres, celui qui ne lit pas l'évangile): Sagesse, debout, etc. Après l'évangile, on ferme les portes saintes. Le Diacre dit la litanie ardente: Disons tous et, après Daigne, Seigneur, la litanie de demandes: Achevons notre prière vespérale. Pendant le chant des Apostiches, les prêtres qui devront aider au transfert de l'épitaphios revêtent la chasuble. Quand le Choeur chante Gloire... Maintenant, le Diacre ouvre les portes. Le Prêtre, accompagné du Diacre, encense l’épita- phios en faisant 3 fois le tour de l’autel. Après le trisagion et la prière du Seigneur, quand le Choeur commence à chanter Le noble Joseph, les prêtres concélébrants (si possible quatre) prennent chacun un coin de l’épitaphios et l’élèvent au-dessus de la tête du premier célébrant, qui porte l’évangéliaire. Précédés par le Diacre, qui encense à reculons et tient en main gauche un cierge allumé (s’il y a deux diacres, chacun porte cierge et encensoir), ils font le tour de l’autel, sortent par la porte nord et se rendent au milieu de la nef, où ils déposent l’épitaphios sur le tombeau. Le Prêtre pose l’évangéliaire sur l’épitaphios; puis, accompagné du Diacre, il encense l’épitaphios en faisant 3 fois le tour du tombeau. Là où c’est l’usage, après l’encensement, le Prêtre asperge l’épitaphios avec de l’eau parfumée et y répand des fleurs. Après le chant du second tropaire (Près du sépulcre) a lieu l’homélie; sinon, tout de suite, le Diacre dit: Sagesse; le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse, etc. Congé: Que celui qui, pour nous les hommes et pour notre salut, accepta librement dans sa chair la terrible Passion, la Croix vivifiante et la Sépulture, le Christ notre vrai Dieu... Après le Congé, les célébrants, puis les fidèles, vénèrent le tombeau, en se prosternant 3 fois: on baise l’évangéliaire et l’image du Christ peinte on brodée sur l’épitaphios. Là où c’est l’usage, on reçoit du Prêtre une des fleurs qui se trouvent sur le tombeau. Les célébrants qui ont achevé leur service rentrent au sanctuaire; on ferme les portes et le rideau. Samedi Saint. Les Matines sont habituellement célébrées le vendredi soir. Elles commencent par l’office royal. La bénédiction initiale et la petite litanie triple se disent devant l’autel, et l’encensement se fait à partir de l’autel. Après l’hexapsalme et la grande litanie, on dit Le Seigneur est Dieu. Les fidèles allument leur cierge. Quand le Choeur commence à chanter Le noble Joseph, le Prêtre, revêtu de ta chasuble, précédé du Diacre portant cierge allumé et encensoir, et suivi éventuellement des prêtres concélébrants, se rend devant le tombeau. Le Prêtre, accompagné du Diacre, fait le grand encensement: tombeau, autel, sanctuaire, iconostase, toute l’église et tes fidèles, et retour devant le tombeau, tandis que le Choeur finit de chanter le 3 e trop aire (Près du sépulcre). Suivent les Eloges funèbres: à la fin de la Ie stance, quand le Choeur a chanté à nouveau En ce jour dans le sépulcre, le Diacre dit la petite litanie; le Prêtre, l’ecphonèse: Car à ton nom convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Au début de la 2e stance a lieu un petit encensement: tombeau sur les 4 côtés, iconostase, fidèles, et retour devant le tombeau; cet encensement est fait par le 2e prêtre accompagné du Diacre (s’il n'y a pas de concélébrant et que le Prêtre soit occupé à lire les tropaires, c’est le Diacre qui encense). A la fin de la 2e stance, quand le Choeur a chanté à nouveau II est digne et juste de te magnifier, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre (en cas de concélébration, le 2e prêtre), l’ecphonèse: Car tu es saint, ô Christ notre Dieu, et reposes sur le trône des Chérubins, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant... Pendant la 3e stance, on ne fait pas d’encensement, mais là où c’est l’usage, quand le Choeur chante 3 fois: Sur la tombe où reposait ton corps les saintes myrophores sont venues de grand matin répandre leur parfum, le Prêtre répand sur l’épitaphios de l’eau parfumée et des fleurs. Après la 3e stance, pendant les Evloghitaria de la Résurrection, le Prêtre, accompagné du Diacre, fait le grand encensement comme au début de la Ie stance. Après les Evloghitaria, le Diacre dit la petite litanie et le Prêtre (en cas de concélébration, le 3e prêtre), l’ecphonèse: Car tu es le Roi de la paix, ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant... Les célébrants rentrent au sanctuaire et le Diacre ferme les portes. Les fidèles éteignent leur cierge. Après le cathisme et le psaume 50, on chante un canon complet. Après la 3e ode, petite litanie conclue par l’ecphonèse: Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire... Après la 6e ode, petite litanie conclue par l'ecphonèse: Car tu es le Roi de la paix et le Sauveur de nos âmes, et nous te rendons gloire... A la 8‘ ode, le Diacre commence l’encensement de toute l’église. On ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Après la 9e ode, petite litanie conclue par l’ecphonèse: Car les Puissances des cieux chantent ta louange, et nous te rendons gloire..., puis: Saint est le Seigneur notre Dieu. Pendant les stichères de Laudes, le Prêtre revêt tous ses ornements sacerdotaux; quand le Choeur chante Maintenant et Tu es toute-bénie, le Diacre ouvre les portes, prend le cierge et l’encensoir, et précède le Prêtre et les concélébrants (revêtus de la chasuble), qui sortent du sanctuaire et se rendent devant le tombeau. Là, si c’est l’usage, le Prêtre dit: Gloire à toi qui nous montres la lumière. Les fidèles allument de nouveau leur cierge. Pendant le chant de la grande Doxologie, le Prêtre, accompagné du Diacre, encense l’épitaphios en faisant 3 fois le tour du tombeau. Quand le Choeur chante te dernier trisagion, sur une mélodie plus lente, les concélébrants prennent les quatre coins de l’épitaphios, l’élèvent au-dessus du Prêtre, qui porte l’évangéliaire, et l’on part en procession: en tête la croix de procession et les porteurs de fanaux, puis les chantres; derrière eux le clergé officiant avec l'épitaphios; enfin, les fidèles, portant leur cierge allumé. La procession sort de l’église et en fait une fois le tour, au son du glas. De retour à l’église, le clergé officiant passe à droite du tombeau et va jusque devant les portes saintes; le Prêtre qui se tient sous l’épitaphios dit à haute voix: Sagesse, tenons-nous debout! Les prêtres reviennent vers le centre de la nef, passant sur la gauche du tombeau, où ils déposent l’épitaphios. Le Prêtre y remet l’évangéliaire, puis, accompagné du Diacre, il encense à nouveau l’épitaphios en faisant 3 fois le tour du tombeau. Les officiants restent devant le tombeau jusqu’à ta fin des matines. Le Choeur ayant chanté Le noble Joseph et ie tropaire de la prophétie, le Diacre dit: Sagesse, soyons attentifs! et le Lecteur, le prokimenon. Après la prophétie d’Ezéchiel, le Lecteur dit un second prokimenon. Pendant l’épltre, le Diacre encense comme d’habitude. Après l’Alle- luia et ses 3 versets, le Diacre dit: Sagesse, debout, écoutons le saint Evangile, etc. Après l’évangile, lu par le Prêtre, le Diacre, sans quitter sa place (à droite du Prêtre, devant le tombeau), dit la litanie ardente: Disons tous, et le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Puis le Diacre dit la litanie de demandes: Achevons notre prière de matines; le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de trendres- se et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Diacre: Inclinons la tête devant le Seigneur; Le Choeur: Devant toi, Seigneur; le Prêtre: Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Choeur: Amen; le Diacre: Sagesse; le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse celui qui est béni; puis: Très-sainte Mère de Dieu et Gloire à toi. Congé: Que celui qui, pour nous les hommes et pour notre salut, accepta librement dans sa chair la terrible Passion, la Croix vivifiante et la Sépulture, le Christ notre vrai Dieu... Après le Congé, vénération du tombeau, comme après les Vêpres du Vendredi Saint. A Prime et aux autres heures, Congé: Que le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, de nos Pères vénérables et théophores, et de tous les Saints... Les Vêpres se célèbrent généralement dans la matinée. Tout ce qui se fait d’habitude devant les portes saintes sera fait devant le tombeau. Le Diacre dit: Bénissez, Seigneur. Le Prêtre, revêtu de tous ses ornements sacerdotaux, dit devant l’autel: Béni soit le règne. Le Diacre rentre au sanctuaire. Pendant le psaume 103, le Prêtre lit les prières du Lucernaire. Tout de suite après ta grande litanie, le Diacre encense toute l’église. Quand te Choeur chante Maintenant, il ouvre les portes. Entrée avec l’évangéliaire, devant te tombeau. Après Lumière joyeuse, le Diacre dit: Sagesse et, après le titre de la lecture: Soyons attentifs! (Il n’y a pas de prokimenon.) Le Diacre ferme les portes saintes. Pendant les lectures, le Prêtre prépare les saints dons (prothèse). Avant chaque lecture, le Diacre dit: Sagesse, puis: Soyons attentifs! A la fin de ta 6e lecture, quand le Lecteur dit: Chantons le Seigneur, le Diacre ouvre les portes. Pendant le cantique de l'Exode, le Prêtre et le Diacre se tiennent derrière l’autel, près du trône, tournés vers l’assistance. Après le cantique, le Diacre dit: Sagesse, puis: Soyons attentifs pour la 7e lecture, et il ferme les portes. Il dit encore: Sagesse et Soyons attentifs pour chaque lecture. A la fin de la 15e lecture, quand le Lecteur dit: Chantez le Seigneur, exaltez-le dans tous les siècles, le Diacre ouvre les portes. Pendant le cantique des Trois Jeunes Gens, le Prêtre et le Diacre se tiennent derrière l’autel, près du trône, tournés vers l’assistance. Vers la fin du cantique, le Diacre se rend au milieu de la nef, devant le tombeau et, après le cantique, il dit la petite litanie. Le Prêtre, à l’autel, dit l'ecphonèse du Trisa- gion: Car tu es saint, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire... jusqu’à maintenant et toujours, en traînant un peu, pour permettre au Diacre de rentrer au sanctuaire par la porte sud et d'achever, depuis les portes saintes: Et dans les siècles des siècles. A la place du Trisagion, on chante: Vous tous qui dans le Christ avez été baptisés, vous avez revêtu le Christ. Alléluia. Pendant l’épître, le Diacre encense, comme d’habitude. L’Alléluia est remplacé par l’antienne Lève-toi, Seigneur mon Dieu. Pendant ce chant, là où c'est l’usage, un prêtre répand des rameaux de laurier dans toute l’église, tandis que, dans le sanctuaire, les officiants déposent leurs ornements sombres et en revêtent de plus clairs. Avant la fin de l’antienne, le Diacre sort pour la lecture de l’Evangile. Suit la Liturgie de st Basile. C’est devant l’épitaphios que le Diacre dit les litanies, que se fait la grande entrée et que le Prêtre dit ta prière de derrière l’ambon. Congé: Que le Christ notre vrai Dieu... Le soir, on lit les Actes des Apôtres. Dans l’église ne brûlent que la lampe du sanctuaire, les cierges autour de Vépitaphios et le chandelier éclairant le livre des Actes. Quand l’heure est venue de célébrer l’office de Minuit, on allume aussi les lampes de l’iconostase. Le Prêtre, revêtu de tous ses ornements, sort par la porte nord, se rend devant le tombeau et dit: Béni soit notre Dieu. Après le trisagion et la prière du Seigneur, il dit: Car à toi. Suivent le psaume 50 et le canon Jadis sous les flots de la mer (celui des matines du Samedi Saint). Un peu avant la 9e ode, on ouvre tes portes saintes et les prêtres qui doivent porter Vépitaphios se rendent près du tombeau, précédés par le Diacre portant cierge et encensoir. Le Prêtre, accompagné du Diacre, encense Vépitaphios en faisant 3 fois le tour du tombeau. Quand le Choeur chante la catavasie de la 9e ode: Ne me pleure pas, ô Mère, les prêtres s’approchent du tombeau, et quand on chante: car je ressusciterai et serai glorifié, ils soulèvent Vépitaphios et te portent sur l’autel, à travers les portes saintes, précédés par le Diacre, qui encense. Puis le Prêtre, accompagné du Diacre, encense Vépitaphios en faisant 3 fois te tour de l’autel. On referme les portes. Après le trisagion et la prière du Seigneur, le Prêtre dit: Car à toi. Après le tropaire Lorsque tu es descendu vers la mort, il dit, devant les portes, la petite litanie: chez les Grecs, celle de Voffice de minuit (voir au début de ce volume); chez tes Russes, celle de Voffice royal: Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié; puis: Nous te prions encore pour tous le chrétiens fidèles et orthodoxes; et: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Ensuite: Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi. Congé: Que le Christ notre vrai Dieu... Après le Congé, on ferme les portes et le rideau. L’épitaphios reste sur l’autel jusqu’à la clôture de Pâques (à moins qu’il ne soit encombrant, auquel cas on le reporte tôt ou tard à sa place habituelle, le remplaçant par un épitaphios moins grand ou moins épais, ou simplement par Vantimension). Dimanche de Pâques: fête des fêtes. Les Matines commencent habituellement vers minuit (dans certains pays, très tôt le matin). L’église se trouvant encore dans une presque totale obscurité, le Prêtre, revêtu de ses plus beaux ornements, allume son trikirion à la lampe du sanctuaire. U chante doucement: Ta Résurrection, ô Christ Sauveur, les Anges la chantent dans les deux et nous qui sommes sur la terre, donne- nous un coeur pur pour être dignes de te glorifier. On ouvre le rideau. Le Prêtre chante, avec le Diacre ou un peu plus fort: Ta Résurrection... On ouvre les portes saintes et les autres portes de l’iconostase (elles ne seront fermées que le Samedi du Renouveau, après ta Liturgie). Le Prêtre chante, avec tous les concélébrants: Ta Résurrection... Le Diacre et tes autres concélébrants allument leur cierge au trikirion du Prêtre. Le clergé officiant avance sur l'ambon; les chantres achèvent: Et nous qui sommes sur la terre... en allumant leur cierge. La procession quitte l’église, comme pour les matines du Samedi Saint: d’abord la croix et les porteurs de fanaux, puis les chantres, le Diacre portant le cierge et l’encensoir, le Prêtre avec ta croix et te trikirion, te Ier concélébrant avec l’évangé- liaire, le 2e concélébrant avec l’icône de la Résurrection, les autres concélébrants avec les icônes des fêtes du Seigneur, (si le Prêtre est seul, il porte en main gauche la croix et le trikirion, en main droite l'encensoir, et un laïc porte l'icône de la Résurrection), enfin les fidèles, qui allument leur cierge, tes premiers, au trikirion du Prêtre, les autres, au cierge de leurs voisins. Quand tous les fidèles sont sortis, le sacristain ferme les portes de l’église, allume toutes les sources de lumière et verse de l’encens sur un brasier, afin de parfumer tout le temple. La procession fait le tour de l’église. Quand elle arrive devant les portes fermées, un des ministres sacrés tient l’Evangile, face au peuple. Si c’est l’usage, le Prêtre lit l’évangile de la Résurrection selon saint Marc. Sinon, il dit tout de suite, devant l’évangéliaire ou une autre icône de la Résurrection, en faisant un signe de croix avec l’encensoir: Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Puis il chante trois fois: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, il nous délivre du tombeau pour nous donner la vie. Ce tropaire est chanté 3 fois par le Choeur, qui le répète une fois après chacun des versets dits par te Prêtre, tandis qu’il continue d’encenser l’image de ta Résurrection.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit. Maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Le Prêtre chante encore: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire. Alors te Prêtre salue joyeusement l’assistance en disant: Le Christ est ressuscité! On lui répond: 11 est vraiment ressuscité! Et, tandis que s’ouvrent tes portes, la procession entre dans l’église resplendissante de lumière. L’é- vangéliaire et l’icône de la Résurrection sont déposés sur l’autel ou sur le tombeau vide. Pendant le chant du canon, les officiants se tiennent, si possible, au milieu de la nef, devant l’icône; sinon, à l’autel. Tandis que les fidèles rentrent dans l’église, te Choeur chante plusieurs fois le tropaire pascal. Après cela, le Diacre dit la grande litanie de paix et le Prêtre, l’ecphonèse: Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant la Ie ode, le Prêtre, accompagné du Diacre, encense l'icône (si les célébrants se trouvent au milieu de la nef) en faisant une fois le tour du tombeau ou du pupitre, l'autel, sur ses 4 côtés, l’iconostase et les fidèles. L’encensement se fait d’un pas léger, au rythme joyeux du canon pascal, contrastant avec ta gravité des encensements de la Semaine Sainte. En encensant les fidèles, le Prêtre dit par 3 fois: Le Christ est ressuscité! On répond: 11 est vraiment ressuscité! Après ta Ie ode et le tropaire pascal chanté 3 fois, le Diacre dit la petite litanie et te Prêtre, l’ecphonèse: Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant la 3e ode, le Prêtre (en cas de concélébration, le 2e prêtre), accompagné du Diacre, fait l’encensement (comme à la Ie ode) et, le Diacre ayant achevé la petite litanie, il dit l’ecphonèse: Car tu es notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après quoi te Choeur chante l’Hypakoi. Pendant la 4e ode, le Prêtre (en cas de concélébration, le 3e prêtre) fait l’encensement et, après ta petite litanie, dit l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant ta 5e ode, te Prêtre (en cas de concélébration te 4e prêtre ou, s’ils sont trois, de nouveau le 1er) fait l'encensement et, après la petite litanie, dit l’ecphonèse: Car la gloire et la sainteté sont l’apanage de ton nom sublime et plein de majesté, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant la 6e ode, le Prêtre (en cas de concélébration, le 5e prêtre ou de nouveau le 2e) fait l’encensement et, après la petite litanie, dit l’ecphonèse: Car tu es le Roi de la paix et le Sauveur de nos âmes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après quoi, te Choeur chante le kondakion, l’ikos et, par 3 fois, Ayant contemplé la Résurrection du Christ et Ressuscité du tombeau. Pendant la 7‘ ode, le Prêtre (en cas de concélébration, le 6e prêtre ou de nouveau le 3e) fait l’encensement et, après la petite litanie, dit l’ecphonèse: Que la majesté de ton règne soit bénie et glorifiée, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Pendant la 8e ode, le Prêtre (en cas de concélébration, le 7e prêtre ou de nouveau le 1er) fait l’encensement et, après la petite litanie, dit l’ecphonèse: Car à ton nom convient la bénédiction comme à ton règne la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Alors le Diacre, tenant le trikirion, encense l’évangé- liaire ou l’icône de la Résurrection en chantant fsi c’est l’usage; sinon, tandis que le Choeur chante): Magnifie, ô mon âme, celui qui est ressuscité du tombeau le troisième jour, le Christ qui donne la vie. Après quoi il encense l’autel, le sanctuaire, l’iconostase, (s’il veut, le reste de l’église) et l’assistance, disant lui aussi par 3 fois: Le Christ est ressuscité! Le Choeur ayant chanté 3 fois le tropaire pascal, il dit la petite litanie; le Prêtre, l’ecphonèse: Car les puissances des cieux chantent ta louange, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Après l’exapostilaire, chanté 3 fois, si les célébrants se trouvent au milieu de la nef, ils gagnent l'autel, par les portes saintes. Le Choeur chante les Laudes, puis les stichères de Pâques (Que Dieu se lève). Si la Liturgie doit suivre les Matines, un des prêtres commence la prothèse. Quand le Choeur chante: Pâque de toute beauté, le Prêtre baise l’évangéliaire et se met à droite de l’autel; les autres célébrants, prêtres et diacres, font de même, échangeant te baiser et le salut pascal (te plus ancien dit: Le Christ est ressuscité! et le plus jeune: Il est vraiment ressuscité!) Quand ils ont fini, ils sortent devant l’iconostase, le premier célébrant au milieu, portant la croix de bénédiction, et les autres célébrants à sa droite, par ordre d’ancienneté, portant l’évangéliaire et les icônes. Alors les fidèles viennent baiser la croix, l’évangéliaire et les icônes, et échangent avec les célébrants, puis entre eux, le salut pascal. Après cela, un des prêtres lit le sermon de saint Jean Chrysostome, qu’on écoute debout. Il dit: Homélie de notre Père parmi les saints, Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople, pour le jour saint et lumineux de la glorieuse et salvifique Résurrection du Christ notre Dieu. Que tout homme pieux et ami de Dieu jouisse de cette belle et lumineuse solennité! Que tout serviteur fidèle entre joyeux dans la joie de son Seigneur! Que celui qui s’est donné la peine de jeûner reçoive maintenant le denier qui lui revient! Que celui qui a travaillé dès la première heure reçoive à présent son juste salaire! Si quelqu’un est venu après la troisième heure, qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâces! Si quelqu’un a tardé jusqu’à la sixième heure, qu’il n’ait aucune hésitation, car il ne perdra rien! S’il en est un qui a différé jusqu’à la neuvième heure, qu’il approche sans hésiter! S’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas honte de sa tiédeur, car le Maître est généreux, il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Il admet au repos celui de la onzième heure comme l’ouvrier de la première heure. Du dernier il a pitié et il prend soin du premier. A celui-ci il donne; à l’autre il fait grâce. II agrée les oeuvres et reçoit avec tendresse la bonne volonté. Il honore l’action et loue le bon propos. Ainsi donc, entrez tous dans la joie de votre Seigneur et, les premiers comme les seconds, vous recevrez la récompense. Riches et pauvres, mêlez-vous, abstinents et paresseux, pour célébrer ce jour. Que vous ayez jeûné ou non, réjouissez-vous aujourd’hui. La table est préparée, goûtez-en tous; le veau gras est servi, que nul ne s’en retourne à jeun. Goûtez tous au banquet de la foi, au trésor de la bonté. Que nul ne déplore sa pauvreté, car le Royaume est apparu pour tous. Que nul ne se lamente sur ses fautes, car le pardon a jailli du tombeau. Que nul ne craigne la mort, car celle du Sauveur nous en a délivrés: il l’a fait disparaître après l’avoir subie. Il a dépouillé l’Enfer, celui qui aux Enfers est descendu. Il l’a rempli d’amertume pour avoir goûté de sa chair. Et cela, Isaïe l’avait prédit: l’Enfer, dit-il, fut irrité lorsque sous terre il t’a rencontré; irrité, parce que détruit; irrité, parce que tourné en ridicule; irrité, parce que réduit à la mort; irrité, parce qu’anéanti. Il avait pris un corps et s’est trouvé devant un Dieu; ayant pris de la terre, il rencontra le ciel; ayant pris ce qu’il voyait, il est tombé à cause de ce qu’il ne voyait pas. O Mort, où est ton aiguillon? Enfer, où est ta victoire? Le Christ est ressuscité, et toi-même es terrassé. Le Christ est ressuscité, et les démons sont tombés. Le Christ est ressuscité, et les Anges sont dans la joie. Le Christ est ressuscité, et voici que règne la vie. Le Christ est ressuscité, et il n’est plus de mort au tombeau. Car le Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui se sont endormis. A lui gloire et puissance dans les siècles des siècles. Amen. Le Choeur ayant chanté le tropaire de st Jean Chrysostome, le Diacre dit la litanie triple: Aie pitié de nous, ô Dieu, et le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Ensuite le Diacre dit la litanie de demandes: Achevons notre prière de matines et le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein de tendresse et d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit,.maintenant... Le Diacre: Inclinons la tête devant le Seigneur, le Choeur: Devant toi, Seigneur, et le Prêtre: Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver, ô notre Dieu, et nous te rendons gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant... Le Choeur: Amen, le Diacre: Sagesse, le Choeur: Bénissez, le Prêtre: Que vous bénisse celui qui est béni, le Christ notre Dieu, en tout temps, maintenant... Le Choeur: Amen et Affermis, Seigneur. Le Prêtre, tenant la croix de bénédiction, chante: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire pascal Puis te Prêtre dit le Congé: Que celui qui est ressuscité des morts et par sa mort a triomphé de la mort, nous délivrant du tombeau pour nous donner la vie, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute-pure et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Et il dit par 3 fois: Le Christ est ressuscité! On répond, chaque fois: Il est vraiment ressuscité! (Selon l’usage grec, le Prêtre ajoute: Gloire à sa sainte Résurrection le troisième jour; on répond: Nous adorons sa Résurrection le troisième jour.) Le Choeur chante 3 fois le tropaire pascal et, selon l’usage slave, ajoute: 11 nous a donné l’éternelle vie, adorons sa Résurrection le troisième jour. Dès le début de l’Heure pascale, si l’on doit célébrer ta divine Liturgie, te Diacre encense toute l’église, comme d’habitude. Prime, Tierce, Sexte, None, Complies et l'office de Minuit son remplacés, aux divers moments de la journée, par ce qu’on appelle l’Heure pascale, entièrement chantée. Au début, le Prêtre dit: Béni soit notre Dieu. Quand le Choeur chante: Au nom du Seigneur, Père, bénissez, il dit: Par les prières de nos saints Pères, Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de nous. Le Choeur chante le tropaire pascal, 3 fois, Gloire... Maintenant, 3 Kyrie eleison et Père, bénissez. Le Prêtre dit le Congé: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu... Après les Matines de Pâques, ou après la Liturgie si elle est célébrée dans la nuit, les fidèles demandent au Prêtre de bénir les nourritures pascales. Le Prêtre dit: Béni soit notre Dieu, et Ton chante Le Christ est ressuscité des morts, 3 fois. Le Prêtre: Prions le Seigneur; on répond: Kyrie eleison. Pour la paskha et les oeufs, il dit cette prière: Nlaître et Seigneur notre Dieu, toi l’auteur de l’entière création, bénis ces laitages et ces oeufs, et garde-nous en ta grâce, afin qu’en les consommant nous soyons comblés de tes dons abondants et de ton ineffable bonté. Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Les pâtés et la viande sont bénis hors de l’église. Le Prêtre dit cette prière: Seigneur Jésus Christ notre Dieu, considère ces mets et sanctifie-les, comme tu as sanctifié le bélier que te présenta le fidèle Abraham et l’agneau qu’Abel t’offrit en holocauste, de même que le veau gras que tu as ordonné d’abattre pour ton fils prodigue revenu vers toi; et, comme tu lui as permis de jouir de ta grâce, fais que nous tous, nous puissions savourer aussi les aliments sanctifiés et bénis par toi pour notre nourriture. Car tu es notre véritable nourriture et le dispensateur de tout bien, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Le dimanche soir à Vêpres, le Prêtre revêt tous ses orne- ments. Le Diacre, tenant son cierge allumé, dit à sa place habituelle: Bénissez, Seigneur, puis franchit les portes saintes et va se mettre derrière l’autel. Le Prêtre, tenant de la main gauche la croix et le trikirion, encense en disant: Béni soit notre Dieu. Puis il chante trois fois: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, il nous délivre du tombeau pour nous donner la vie. Le Choeur ayant chanté trois autres fois ce tropaire, le Prêtre, accompagné du Diacre tenant son cierge allumé, encense les 4 côtés de l’autel, le trône, le sanctuaire, l’iconostase et le peuple, disant en chemin les versets; après chaque verset le Choeur chante le tropaire.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit. Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Pendant qu’il encense tes fidèles, le Prêtre dit, par 3 fois: Le Christ est ressuscité! et les fidèles répondent, par 3 fois: 11 est vraiment ressuscité! Pour finir, le Prêtre chante: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire. Pendant ce temps, le Diacre gagne sa place habituelle (passant par les portes saintes avec son cierge allumé) et dit la grande litanie de paix. Pendant le Lucernaire, le Prêtre, tenant de la main gauche la croix et le trikirion, et accompagné par le Diacre, encense toute l’église. Entrée avec l’évangéliaire, Lumière joyeuse, et grand Proki- menon, t. 7: Quel dieu est grand comme notre Dieu? Tu es le Dieu qui fait des merveilles. Vts: 1. Parmi les peuples tu as manifesté ta puissance. 2. Je me souviens des oeuvres du Seigneur, je me souviens d’autrefois, de tes merveilles. 3. Je contemple toutes tes oeuvres et sur tes hauts faits je médite. Après le prokimenon, le Diacre dit: Et pour qu’il nous soit donné d’écouter dignement le saint Evangile, puis: Sagesse, debout et Soyons attentifs! Le Prêtre lit l'évangile depuis les portes saintes, vers le peuple. (Chez les Grecs, cet évangile est lu en plusieurs langues.) Après l’évangile, le Diacre dit la litanie ardente: Disons tous, et, après Daigne, Seigneur, la litanie de demandes: Achevons notre prière vespérale. Après les stichères de Pâques et le tropaire pascal chanté 3 fois, le Diacre dit: Sagesse; le Choeur: Bénissez; le Prêtre: Que vous bénisse; le Choeur: Amen et Affermis, Seigneur. Puis le Prêtre chante: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire. Le Prêtre dit le Congé: Que celui qui est ressuscité des morts et par sa mort a triomphé de la mort, nous délivrant du tombeau pour nous donner la vie, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute-pure et de tous les Saints, aie pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Prêtre, élevant la croix de bénédiction, dit par 3 fois: Le Christ est ressuscité! Les fidèles répondent, chaque fois: Il est vraiment ressuscité! puis s’approchent pour baiser la croix, tandis que le Choeur chante 3 fois le tropaire pascal. De la même façon seront célébrées les Vêpres, tous les jours de la Semaine du Renouveau jusqu’au vendredi soir, avec ces quelques différences: te Prêtre revêt l'étole, les surmanches et la chasuble (il ne met donc pas le stikharion); l’entrée se fait sans l’évangéliaire et il n’y a pas de lecture de l’Evangile; le grand prokimenon change chaque jour. Lundi de Pâques. Pour les Matines, le Prêtre revêt la chasuble (ou, plus simplement, le mandyas et l'étole). Le Diacre, tenant son cierge allumé, dit à sa place habituelle: Bénissez, Seigneur, puis franchit tes portes saintes et va se mettre derrière l’autel. Le Prêtre, tenant de la main gauche la croix et le trikirion, encense en disant: Gloire à la sainte, consubstantielle, vivifiante et indivisible Trinité, en tout temps, maintenant et toujours... Puis il chante trois fois: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, il nous délivre du tombeau pour nous donner la vie. Le Choeur ayant chanté trois autres fois ce tropaire, le Prêtre, accompagné du Diacre tenant son cierge allumé, encense les 4 côtés de l’autel, le trône, le sanctuaire, l’iconostase et le peuple, disant en chemin les versets; après chaque verset le Choeur chante le tropaire.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit. Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. Pendant qu’il encense les fidèles, le Prêtre dit, par 3 fois: Le Christ est ressuscité! et les fidèles répondent, par 3 fois: Il est vraiment ressuscité! Pour finir, le Prêtre chante: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire. Pendant ce temps, le Diacre gagne sa place habituelle (passant par les portes saintes avec son cierge allumé) et dit la grande litanie de paix. Au début du canon, le Prêtre, tenant de la main gauche la croix et le trikirion, et accompagné par le Diacre, encense toute l’église. Après la 3e, la 6e et la 9e ode, petite litanie et, comme d’habitude, à la 8e ode, encensement de toute l’église par le Diacre. Après les Laudes et les stichères de Pâques, le Diacre dit: Aie pitié de nous, ô Dieu, puis: Achevons notre prière de matines. Après l’ecphonèse de la prière sur les fidèles inclinés, le Diacre dit: Sagesse, le Choeur: Bénissez, le Prêtre: Que vous bénisse, te Choeur: Amen et Affermis, Seigneur. Le Prêtre, tenant la croix de bénédiction, chante: Le Christ est ressuscité des morts, par sa mort il a triomphé de la mort, et le Choeur achève le tropaire pascal. Puis le Prêtre dit le Congé: Que celui qui est ressuscité des morts et par sa mort a triomphé de la mort, nous délivrant du tombeau pour nous donner la vie, le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute-pure et de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Le Prêtre, élevant la croix de bénédiction, dit par 3 fois: Le Christ est ressuscité! On répond, chaque fois: Il est vraiment ressuscité! Et tes fidèles s’approchent pour baiser la croix, tandis que le Choeur chante 3 fois le tropaire pascal. De la même façon seront célébrées les Matines, chaque jour de la Semaine du Renouveau, jusqu’au Samedi matin. Le Lundi soir à Vêpres, entrée avec l’encens, Lumière joyeuse, et grand Prokimenon, t. 7: Notre Dieu est au ciel et sur la terre; selon son bon plaisir il a créé toutes choses. Vts: 1. Quand Israël sortit d’Egypte et la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint le sanctuaire du Seigneur. 2. La mer, à cette vue, s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. 3. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir, et toi, Jourdain, à retourner en arrière? Mardi du Renouveau. Le soir à Vêpres, grand Prokimenon, t.8: Ma voix s’élève, je crie vers le Seigneur, ma voix s’élève vers Dieu, qu’il exauce ma prière! Vts: 1. Au jour de ma détresse j’ai cherché le Seigneur. 2. Mon âme refusait toute consolation: je me suis souvenu de Dieu pour ma joie. 3. O Dieu, saintes sont tes voies: quel dieu est grand comme notre Dieu? Mercredi du Renouveau. Le soir à Vêpres, grand Prokimenon, t. 7: O Dieu, prête l’oreille et écoute ma prière, et ne sois pas sourd à ma supplication. Vts: 1. Sois attentif à mon appel et exauce-moi. 2. Qui me donnera des ailes de colombe, que je m’envole et trouve mon repos? 3. Et moi, je crie vers Dieu, et le Seigneur m’exauce. Jeudi du Renouveau. Le soir à Vêpres, grand Prokimenon, t. 7: Je t’aime, Seigneur, ma forteresse; le Seigneur est mon rocher, mon refuge et mon libérateur. Vts: I. Le Seigneur est mon secours, et j’espère en lui. 2. Louant le Seigneur, je l’ai invoqué; il m’a sauvé de mes ennemis. 3. De son temple sacré il entendit ma voix. Vendredi du Renouveau. Notre Dame, Source vivifiante. Le soir à Vêpres, grand Prokimenon, t. 8: Tu me donnes, Seigneur, l’héritage de ceux qui craignent ton nom. Vts: 1. Du bout de la terre je crie vers toi, dans l’angoisse de mon coeur. 2. Je veux trouver refuge à l’ombre de tes ailes. 3. Alors je chanterai pour ton nom dans les siècles des siècles. Samedi du Renouveau. Après la Liturgie ou avant l’heure de None, on ferme les portes de l’iconostase et le rideau. A None, on ne dit plus l’Heure pascale, mais l'office habituel. Dimanche de Thomas. Le samedi soir, au début de la Vigile, te Diacre, tenant son cierge allumé, dit: Levez-vous! Seigneur, bénissez. Le Prêtre: Gloire à la sainte, consubstantielle... Le Choeur: Amen. Le Prêtre chante le tropaire pascal (2 fois et demie, chez les Russes, et le Choeur achève; chez les Grecs, le Prêtre chante la Ie fois et le début de la 3e). Après quoi, le Choeur chante Venez, adorons, et Bénis le Seigneur, ô mon âme, pendant que le Prêtre, accompagné du Diacre, encense toute l’église. Puis on referme les portes saintes, et les Vêpres se célèbrent comme le samedi soir en temps ordinaire. (Si les Vêpres sont séparées des Matines, on ferme les portes après le tropaire pascal, et le psaume 103 est lu.) A Matines, le Prêtre et le Choeur chantent (3 fois en tout) le tropaire pascal avant Gloire à Dieu au plus haut des cieux, etc., et l'hexapsalme. Après les anavathmi, Prokimenon, t. 4: Glorifie le Seigneur, Jérusalem, célèbre ton Dieu, ô Sion. Vt: Car il a renforcé les barres de tes portes, il a béni tes fils au milieu de toi. Le reste de l’office comme le dimanche en temps ordinaire. Congé: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu... Et ainsi jusqu'à la clôture de Pâques. Le soir à Vêpres, après la bénédiction initiale (Béni soit notre Dieu), on ouvre les portes saintes pendant le triple chant du tropaire pascal. Suivent le trisagion et la prière du Seigneur, Venez, adorons, et le psaume 103. Après la grande litanie, pas de cathisme. Après l’entrée, grand Prokimenon, t. 7: Quel dieu est grand comme notre Dieu? Tu es le Dieu qui fait des merveilles. Vts: 1. Parmi les peuples tu as manifesté ta puissance. 2. Je me souviens des oeuvres du Seigneur, je me souviens d’autrefois, de tes merveilles. 3. Je contemple toutes tes oeuvres et sur tes hauts faits je médite. Semaine de Thomas. Du dimanche de Thomas à la clôture de Pâques, tout office commence (après la bénédiction initiale) par le triple chant ou la triple lecture du tropaire pascal. Les Vêpres ordinaires et les Heures commencent par la triple lecture du tropaire, les portes restant fermées; après le tropaire, on dit le trisagion. La Vigile (Vêpres et Matines) commence par le triple chant du tropaire (Prêtre et Choeur), les portes étant déjà ouvertes à cause de l’encensement; après le tropaire pascal, le Choeur chante Venez, adorons, et Bénis le Seigneur, ô mon âme. Les Matines des jours ordinaires commencent par le triple chant du tropaire (Prêtre et Choeur) et on ouvre les portes pendant le chant du tropaire (comme cela se fait également au début de la Liturgie des jours ordinaires en temps pascal). Après le tropaire chanté, on dit: Gloire à Dieu au plus haut des deux, etc. Dimanche des Myrophores. A Matines, Prokimenon, t. 2: Eveille-toi, Seigneur, défends ma cause au jugement, et l’assemblée des peuples fera cercle autour de toi. Vt: Seigneur mon Dieu, en toi j’espère, sauve-moi. Dimanche du Paralytique. A Matines, Prokimenon, t. 3: Dites aux nations que le Seigneur est roi: il a fixé l’univers qui ne chancellera pas. Vt: Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur par toute la terre. Mercredi de la Mi-Pentecôte. Le mardi soir à Vêpres, entrée et 3 lectures. A Matines, grande doxologie. Dimanche de la Samaritaine. A Matines, Prokimenon, t. 4: Lève-toi Seigneur, viens à notre aide, et rachète-nous pour la gloire de ton nom. Vt: O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles, nos pères nous ont raconté l’oeuvre que tu fis de leur temps, aux jours d’autrefois. Dimanche de l’Aveugle-né. A Matines, Prokimenon, t. 5: Lève-toi, Seigneur mon Dieu, et dresse ta main, car tu règnes pour les siècles des siècles. Vt: Je veux te rendre grâces, Seigneur, de tout mon coeur et raconter toutes tes merveilles. Mercredi de la 6e Semaine. Clôture de la fête de Pâques. Le début des Vêpres et des Matines se fait comme pendant la semaine du Renouveau: à portes ouvertes, avec encensement, croix et trikirion, tropaire pascal chanté avec les versets et salut pascal. Après quoi on referme les portes et on lit le psaume 103 ou l’hexapsalme. A Vêpres, il n’y a pas d’entrée, mais après le prokimenon du jour, on dit Daigne, Seigneur et la litanie Achevons notre prière vespérale. Suivent l’apostiche et les stichères de Pâques, le trisagion, la prière du Seigneur et son ecphonèse. Après le tropaire du 5e ton et son théoto- kion, litanie Aie pitié de nous, ô Dieu. Et le Prêtre dit le Congé ordinaire: Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu... sans mentionner la Croix, mais en faisant mémoire du Saint du jour. A Matines, on ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Après les Laudes et les stichères de Pâques, grande Doxologie. Après le tropaire du 5e ton et son théotokion, te Prêtre dit la litanie triple et la litanie de demandes, puis le Congé comme à Vêpres. Jeudi de l’Ascension. Le mercredi soir à Vêpres, pas de cathisme. Entrée et 3 lectures. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, ô Christ source de vie; et, te voyant monter vers le ciel avec ton corps immaculé, nous célébrons ta divine Ascension. Prokimenon, t. 4: Au milieu des accalamations, le Seigneur est monté aux éclats du cor. Vt: Tous les peuples, battez des mains, acclamez Dieu en éclats de joie. On ne chante pas le cantique de la Mère de Dieu. Congé: Que celui qui est monté aux cieux dans la gloire et s’est assis à la droite du Père, le Christ notre vrai Dieu... Le soir à Vêpres, entrée et grand Prokimenon, t. 7: Notre Dieu est au ciel et sur la terre; selon son bon plaisir il a créé toutes choses. Vts: 1. Quand Israël sortit d’Egypte et la maison de Jacob du milieu d’un peuple barbare, Juda devint le sanctuaire du Seigneur. 2. La mer, à cette vue, s’enfuit, le Jourdain retourne en arrière. 3. Qu’as-tu, mer, à t’enfuir et toi, Jourdain, à retourner en arrière? Dimanche des Saints Pères du 1er concile oecuménique de Nicée. Le samedi soir à Vêpres, 3 lectures. A Matines, Prokimenon, t. 6: Seigneur, réveille * ta puissance, et viens à notre secours. Vt: Pasteur d’Israël, prête l’oreille, toi qui mènes Joseph comme un troupeau. Congé: Que celui qui est ressuscité des morts, est monté aux cieux dans la gloire et s’est assis à la droite du Père, le Christ notre vrai Dieu... Vendredi de la 7e Semaine: Clôture de l’Ascension. A Matines, grande doxologie. Samedi des Défunts. Le vendredi soir à Vêpres, à la place du prokimenon, Alléluia, t. 8, avec les versets: 1. Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi; leur souvenir demeure d’âge en âge. 2. Leurs âmes jouiront du repos bienheureux. A Matines, à la place de «Le Seigneur est Dieu», Alléluia, t. 8, avec les 2 versets. Après les deux stichologies et la 6e ode, litanies des défunts. Dimanche de Pentecôte. Le samedi soir à Vêpres, on chante Bienheureux l’homme. Après l’entrée et le prokimenon du jour, 3 lectures. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, ô Christ source de vie, et nous vénérons ton Esprit très-saint, que du Père tu envoyas sur tes Apôtres divins. Prokimenon, t. 4: Que ton Esprit, dans sa bonté, me conduise par le droit chemin! Vt: Seigneur, écoute ma prière; dans ta fidélité, prête l’oreille à ma supplication. Evangile de ta fête. On ne chante pas «Ayant contemplé» ni «Plus vénérable» ni «Saint est le Seigneur notre Dieu». Congé: Que celui qui, sous forme de langues de feu, envoya du ciel le très-saint Esprit sur ses Disciples et Apôtres, le Christ notre vrai Dieu... Le soir à Vêpres, office de la Génuflexion. Au début des vêpres, on distribue aux officiants et à tous les fidèles des rameaux fleuris. A la grande litanie de paix, après Pour les voyageurs, les navigateurs, le Diacre ajoute les rogations suivantes: Pour le peuple ici présent, qui attend la grâce de l’Esprit saint, prions le Seigneur. Pour ceux qui devant le Seigneur inclinent leur coeur et fléchissent les genoux, prions le Seigneur. Pour que nous soyons fortifiés de façon à lui plaire parfaitement, prions le Seigneur. Pour que d’en haut nous soit envoyée son abondante miséricorde, prions le Seigneur. Pour que notre prière à genoux soit acceptée comme l’encens devant lui, prions le Seigneur. Pour tous ceux qui ont besoin de son aide, prions le Seigneur. Pour être délivrés... Faisant mémoire... Le Prêtre: Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration... Suit, immédiatement, le Lucernaire. Entrée et grand Proki- menon, t. 7: Quel dieu est grand comme notre Dieu? Tu es le Dieu qui fait des merveilles. Vts: I. Parmi les peuples tu as manifesté ta puissance. 2. Je me souviens des oeuvres du Seigneur, je me souviens d’autrefois, de tes merveilles. 3. Je contemple toutes tes oeuvres et sur tes hauts faits je médite. Aussitôt après le prokimenon, le Diacre dit: Prions encore le Seigneur en fléchissant les genoux. Le Prêtre dit les prières Seigneur immaculé et Tu es béni, Seigneur, Maître tout-puissant (voir Rituel, ou Pentecostaire). Le Diacre achève la petite litanie: Protège-nous... Faisant mémoire... et le Prêtre dit l’ecphonèse: Car il t’appartient de nous faire miséricorde et de nous sauver. Aussitôt après, le Diacre dit la litanie Disons tous, et le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes. Le Diacre: Prions encore le Seigneur en fléchissant les genoux. Le Prêtre dit les prières Seigneur Jésus Christ notre Dieu et Seigneur, Seigneur, tu nous délivres. Le Diacre achève la petite litanie: Protège-nous... Faisant mémoire... et le Prêtre dit l’ecphonè- se: Par la grâce et la bienveillance de ton Fils unique. Après Daigne, Seigneur, le Diacre dit: Prions encore le Seigneur en fléchissant les genoux. Le Prêtre dit les prières Source vive et lumineuse..., Dieu éternel et plein de majesté et Dieu très- haut. Le Diacre achève la petite litanie: Protège-nous... Faisant mémoire... et le Prêtre dit l'ecphonèse: Car tu es le repos de nos âmes et de nos corps. Aussitôt après, le Diacre dit la litanie Achevons notre prière vespérale; le Prêtre, l’ecphonèse: Car tu es un Dieu de bonté, plein d’amour pour les hommes, puis: Paix à tous; le Diacre: Inclinons la tête devant le Seigneur. Le Prêtre dit la prière sur les fidèles inclinés et l’ecphonèse: Que la majesté de ton règne soit bénie et glorifiée. Suivent les apostiches, te cantique de Siméon, le trisagion et la prière du Seigneur. Ecphonèse: Car à toi appartiennent. Après le tropaire de Pentecôte, Congé: Que celui qui, sorti du sein paternel, s’est lui-même anéanti, assumant notre humanité tout entière pour la diviniser, puis, remontant vers le ciel, s’est assis à la droite de Dieu le Père et envoya l’Esprit divin, saint et consubstantiel, égal en puissance, en gloire, en éternité, sur ses Disciples et Apôtres; qui, par l’Esprit, les illumina eux-mêmes et, par eux, le monde entier: le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute purç et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, hérauts de la divinité et porteurs de l’Esprit, ainsi que de tous les Saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et qui aime les hommes. Lundi de Pentecôte ou Lundi du Saint Esprit. A Matines, grande doxologie. Samedi après la Pentecôte: Clôture de la fête. A Matines, grande doxologie. Dimanche de Tous les Saints. Le samedi soir à Vêpres, 3 lectures. A Matines, Prokimenon, t. 8: Le Seigneur règne pour les siècles, ton Dieu, ô Sion, d’âge en âge. Vt: Loue, ô mon âme, le Seigneur; je veux louer le Seigneur tant que je vis. 2e Dimanche après la Pentecôte. A Matines, prokimenon du ton occurrent (ton 1). Chez les Grecs, mémoire de tous nos vénérables Pères qui ont resplendi sur la sainte montagne de l’Athos; chez les Russes, mémoire de tous les Saints qui ont resplendi sur la terre de Russie. Si l’on fête les Saints de l’Athos ou de Russie, à Vêpres, 3 lectures. Icônes de la Mère de Dieu. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, très-sainte Mère de Dieu, qui surpasses en dignité les Chérubins et qui excelles de bien loin, par ta gloire, au-dessus des Séraphins. Prokimenon, t. 4: Je célébrerai ton nom d’âge en âge. Vt: Mon coeur a fait naître un Verbe excellent, et je dis: mon oeuvre est pour le Roi. Un saint Apôtre. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, Apôtre du Christ, saint N., vénérant les épreuves et les douleurs que tu as souffertes pour annoncer l’évangile du Christ. (Pour plusieurs Apôtres, mettre au pluriel.) Prokimenon, t. 4: Par toute la terre a retenti leur message, leur parole jusqu’aux limites du monde. Vt: Les cieux racontent la gloire de Dieu, l’oeuvre de ses mains, le firmament l’annonce. Un saint Hiérarque. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, Père et Pontife N., et ta sainte mémoire, nous la célébrons, car tu incercèdes pour nous auprès du Christ notre Dieu. Prokimenon, t. 4: Ma bouche dira la sagesse, et le murmure de mon coeur, l’intelligence. Vt: Ecoutez ceci, tous les peuples, prêtez l’oreille, tous les habitants de l’univers. Un saint Moine ou fol en Christ. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, vénérable Père, saint N., célébrant ta mémoire sacrée, modèle des moines et déjà sur la terre concitoyen des Anges. Prokimenon, t. 4: Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis. Vt: Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait? Une sainte Moniale. A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, vénérable Mère N., célébrant ta mémoire sacrée, car tu intercèdes pour nous dans le ciel auprès du Christ notre Dieu. Prokimenon, t. 4: Elle est précieuse devant le Seigneur, la mort de ses amis. Vt: Que rendrai-je au Seigneur pour tout le bien qu’il m’a fait? Un(e) saint(e) Martyr(e). A Matines, mégalynaire: Nous te magnifions, martyr(e) du Christ, saint(e) N., vénérant les épreuves et la passion que tu as souffertes fermement pour le Christ notre Dieu. Prokimenon, t. 4: Le juste fleurira comme un palmier, il grandira comme un cèdre du Liban. Vt: Planté dans la maison du Seigneur, il fleurira dans les parvis de notre Dieu. Les saints Martyrs et Anargyres. A Matines, mégalynaire: Nous vous magnifions, témoins du Christ, saints Martyrs, vénérant les épreuves et les tourments que vous avez soufferts patiemment pour le Christ notre Dieu. Prokimenon, t. 4: Les Saints qui habitent sa terre, le Seigneur les a comblés de sa faveur. Vt: Je garde le Seigneur constamment devant moi; il est à ma droite, je ne puis chanceler. |